Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
À la fin du XIXe siècle, à Reykjavík, un veuf excentrique élève sa fille pour tenir la maison, cuisiner, broder (elle y révèle un talent rare), mais aussi l'aider à cataloguer ses recherches archéologiques islandaises. C'est sans compter sur les rêves de voyage et l'esprit d'indépendance de la jeune fille.
Elle décide sur un coup de tête de partir pour New York proposer ses compétences à un collectionneur en emportant avec elle un objet unique et inestimable. Un malheureux hasard la conduit dans un atelier de couture des bas-fonds de Manhattan. Elle nous surprendra grâce à sa ténacité et son intelligence.
Un court roman efficace et passionnant, une tragicomédie sur la préservation de l'héritage culturel, un texte sur les coïncidences qui déterminent les destins autour d'un personnage attachant et déroutant qui suit sans faille son chemin vers la liberté.
Prix de littérature de l'Union Européenne - 2021.
Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
Un texte historique islandais qui nous méne de Reykjavik en 1896 à New York Sigurlina est la fille d'un paléontologueveuf, qui élève seul sa fille. elle tient la maison mais aimerait bien elle aussi faire des recherches archéologiques et la broderie est un passe temps bien terne pour elle.
À la mort de son père, elle décide de partir pour New York proposer ses compétences à un collectionneur, qui avait été en relation avec son père. Elle se retrouve dans un atelier de couture des bas-fonds de Manhattan. Elle en réchappera et nous surprendra grâce à sa ténacité et son intelligence.
Ce court texte est palpitant car nous suivons les aventures de cette jeune fille, car elle va vivre de réelles aventures, déjà elle décide de prendre un paquebot pour traverser l'océan et se retrouver à New York. Elle va être accueillie par ce riche collectionneur mais malheureusement pour peu de temps. Elle va connaître les bas fond de New York mais elle va aussi nous entraîner dans le bureau du directeur du métropolitan museum car elle n'oublie pas les leçons de son père et ses recherches historiques.
L'auteure, en peu de pages, nous parle de l'Islande, du monde des collectionneurs et des mécènes (en particulier l'histoire du Métropolitan et de son étrange directeur), de l'histoire islandaise (saviez vous que peut que c'est un navigateur islandais viking qui a découvert l'Amérique avant Christophe Colomb !), du monde des bas fonds new yorkais et des ateliers de coutures dans les caves.
Un court texte historique trés instructif et un beau portrait d'une jeune fille volontaire et courageuse.
#Uncoupdetête #NetGalleyFrance
A Reykjavik, à la fin du XIXème siècle, Sigurlina vit avec son père dont elle tient la maison depuis la mort de sa mère. Elle lui sert également d'assistante non rémunérée pour cataloguer les collections historiques du Musée de la ville, déchiffrer des manuscrits anciens et correspondre en anglais avec des acheteurs potentiels.
Pendant ses rares moments perdus (et elle n'en a pas beaucoup !), elle coud et brode des vêtements avec une grande finesse.
Sigurlina rêve d'ailleurs. Elle en rêve tant qu'un jour elle partira! Pour l'Ecosse puis l'Amérique, où, par un malin concours de circonstance, elle ne trouvera ni richesse ni bonheur mais vivra des expériences étonnantes et enrichissantes, jusqu'au retour au pays .
Une écriture vive et virevoltante au service d'une héroïne qui ne se laisse jamais abattre par l'adversité, et est juste un peu trop timide pour saisir les opportunités qui se présentent. Sa persévérance battue en brèche, Sigurlina fera l'économie des raccourcis qui auraient pu améliorer sa vie américaine.
Une héroïne droite dans ses bottes, qui sais ce qu'elle veut, et surrtut ce qu'elle ne veut pas.
Une broche qui tel un élément enchanté servira de fil conducteur à toutes ses aventures.
Un chouette roman d'une nouvelle voix du roman islandais. Une belle découverte !
Je remercie vivement les Editions Métailié et NetGalley qui m'ont transmis ce roman.
#Uncoupdetête #NetGalleyFrance
Nous sommes en 1897, afin de fuir un quotidien tout tracé, la jeune Sigurlina va tenter le tout pour le tout et quitter son Islande natale pour New York. Elle laisse un père copiste auprès duquel elle à appris la profession et un jeune frère qui a le droit d'aller à l'université alors qu'elle n'y a pas sa place. De sa défunte mère elle a appris la couture et la broderie où elle excelle. Sur un coup de tête cette jeune fille courageuse et éprise de liberté va devoir affronter la dure réalité. Une belle histoire d'indépendance et de femme qui nous parle d'une autre époque où le patriarcat prédominait. L'auteur nous dévoile aussi sa passion pour l'histoire de son pays en plaçant des éléments qui s'intègrent parfaitement à la fiction. J'ai aimé découvrir la compétition pour savoir qui de Christophe Colomb ou de Leif Erikson avait découvert l'Amérique. L'arrivée à Ellis Island passage obligé pour tous les émigrants à cette époque, premier pas pour cette jeune femme forte et vulnérable à la fois, qui possède des ressources insoupçonnées. On imagine aisément la rudesse de la vie en Islande, sévérité Luthérienne, pauvreté et conditions de vie difficiles. Il faut dire qu'elle n'est pas parti sans rien, elle a au fond de sa poche un objet précieux du patrimoine culturel qui ne lui appartient pas et qui va jouer un rôle important pour la suite des événements. Une écriture lente et posée qui apporte une ambiance bien particulière et nous fait ressentir l'époque et ses diktats. Le personnage de Sigurlina est touchant, on ne peut qu'éprouver de l’empathie et une dose d'admiration pour sa détermination et sa fidélité à son pays. Elle traverse de nombreuses épreuves et poursuit son chemin sans faiblir. Un roman court et original qui donne une nouvelle définition des coïncidences et de la destiné. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/03/09/39817624.html
Sigurlina Brjansdottir vit avec son père, veuf, en Islande. En cette fin de XIXème siècle, l’émancipation féminine n’est pas à l’ordre du jour et la jeune fille est élevée pour devenir une charmante femme au foyer, capable de broder et de cuisiner et de faire le bonheur d’un mari et d’une ribambelle d’enfants. Elle a toutefois la chance d’apporter son aide à son père, historien et archéologue, pour ses travaux de traduction ou de classement. Une ouverture sur le monde qui va changer la vision de la jeune fille et son destin. Un événement dramatique va ainsi la pousser à accomplir ce dont elle rêve depuis longtemps : quitter Reykjavik pour entreprendre un voyage qui va la conduire à New-York.
Voilà un livre très intéressant car il n’est jamais sombre alors même que la pauvre Sigurlina enchaîne les mésaventures. Mais la jeune fille a une capacité à tirer le meilleur parti des événements et des rencontres et à ne jamais s’avouer vaincue qui force le respect du lecteur.
L’auteure nous entraîne ainsi à la suite de son héroïne, dans une sorte d’épopée picaresque non dépourvue d’humour. Et si parfois les aventures semblent un brin capillotractées, elles sont surtout l’occasion de parler d’une émancipation, celle d’une jeune fille qui refuse les chemins tracés qu’on lui destine pour emprunter d’autres routes, quitte à y laisser quelques plumes.
Sigurlina est un personnage attachant, jusque dans la roublardise qu’elle met en œuvre, et démontre une force de caractère peu commune. Pas d’apitoiement dans ce roman mais au contraire la description d’une capacité à tourner les événements à son avantage, avec un bel esprit de créativité !
Le récit est vif et les aventures s’enchaînent à un rythme soutenu avec un timing qui peut parfois dérouter le lecteur qui aura besoin de quelques lignes pour recoller les wagons entre deux chapitres. Mais cela fait indéniablement partie du charme du récit car la vie, elle non plus, n’est pas linéaire et prend parfois bien des virages et des tours inattendus. Et c’est ce que démontre le roman, à sa manière un peu fantasque.
Etant historienne, Sigrun Palsdottir nous gratifie par ailleurs de quelques intéressantes notions d’histoire Islandaise qui complètent admirablement les péripéties de Sigurlina. Un très bon moment de lecture !
Sigrún Pálsdóttir est historienne de formation. Elle a été co-auteure du magazine Saga, premier magazine universitaire dans le domaine de l'histoire islandaise. Ce second roman lui a valu le prix de l'Union européenne en 2001.
Toute fin du XIXe siècle, à Skagafjörður ("fjord de la péninsule"). Sigurlina Brandsdottir est la fille du veuf Brandur Jonsson, copiste de son état. Depuis la mort de la mère, c'est elle qui s'occupe de la maison et seconde son père dans ses travaux de copiste. Sigurlina est enfermée dans ce rôle sans qu'elle ne puisse étudier, privilège du frère aîné. Un soir, après une déception amoureuse, elle décide de prendre un bateau pour les Etats-Unis, équipée seulement de quelques billets et de la fibule antique qu'un Américain avait volé dans le musée de son pays. Les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, on s'en doute, et si elle fuit son pays, c'est pourtant dans chacun de ses pas qu'elle le retrouvera. Si elle se rend aux Etats-unis, c'est pour occuper l'emploi d'assistante de langue islandaise, requête d'Hoffmann qu'un riche scientifique s’intéressant au patrimoine islandais avait adressée à son père. Pour fuir le destin qui l'attend en Islande, qu'elle s'imagine à l'image de celui de sa mère, morte en couches avec le nourrisson quelques années plus tôt.
Le roman prend une autre dimension dès lors que Sigurlina met un pied sur le bateau, en Écosse, celui qui l’amènera à Ellis Island : une jeune islandaise débarque à New-York sans que personne ne l'attende à l'arrivée, après avoir quitté donc son village islandais, avec la désillusion d'un amour perdu, portée par l'espoir d'un futur autre que celui du foyer, des préoccupations domestiques, auprès d'un homme de science. Car la jeune fille s'est initiée au travail et à la passion paternelle, à savoir le patrimoine culturel de l'Islande. C'est l'occasion d'approfondir mes connaissances sur la littérature islandaise, qui peut se résumer aux noms du polar islandais, par l'évocation entre autres des Sagas du Vinland, deux textes distincts écrits au XIIIe siècle, relatifs à la découverte de l'Amérique du Nord par le Christophe Colomb islandais, Leif Erikson, représentant viking de son état. Avec ces quelques références historiques, que l'on accueille avec plaisir, on prend connaissance du lien entre l'île et le continent américain, qui s'est fait très tôt, avec Gudrid Thorbjarnardottir, encore célébrée en Islande, l'une des premières femmes occidentales à avoir vécu là-bas, et son fils Snorri Thorfinnsson, qui serait, selon la légende, le premier enfant blanc né en Amérique.
La vie américaine va se révéler bien loin des espérances et des attentes de Sigurlina, qui va devoir employer ses talents de couturière, à défaut de ses connaissances en langue islandaise, qui vont la sauver. Ironiquement, tout ce qu'elle souhaitait fuir en quittant son pays, le paternalisme nord-américain n'a rien à envier à l'Islande, d'autant plus en condition d'immigrée, sans amis, sans familles. Si l'Islande était une terre de découverte et d'études pour certains érudits, qui se comptaient sur le doigt d'une main, la plupart des autres ne faisaient pas grand cas de savoir situer l'île sur une carte. Le coup de tête insensé, et fou, de Sigurlina, celui d'une jeune fille, comme tant d'autres, qui essaie d'échapper à sa condition est assez touchant à lire quand on sait qu'elle aurait certainement eu sa place dans la société, et dans les cercles intellectuels, un siècle plus tard avec toute la culture, l'intelligence et la débrouillardise qui sont la sienne.
Un coup de tête comme une tentative de s'émanciper de cette place de ménagère, qui ne lui réservait guère de perspectives réjouissantes, dans une place ou elle était exploitée par son père même. On apprécie les chapitres ou les divers intellectuels islandais omnipotents - des hommes, naturellement - se réunissent pour évoquer son cas sans même penser une minute à l'inclure au débat, on comprend d'autant la tentative de fuite désespérée de cette jeune fille de ce pays qui lui tient lieu de prison, pense-t-elle. Ces dialogues me font penser à une pièce de Molière, Les précieuses ridicules, Le bourgeois gentilhomme, où les personnages sont bien ancrés dans leur rôle et leur fonction, - valet, laquais, bourgeois, médecin, amant, maître-sse de maison, marquis, intriguant quelconque - et s'échangent des répliques qui rendent davantage compte de leur propre prétention, fat et cocasse que leur véritable importance, finalement. Mention spéciale au personnage intitulé Le Poète qui accuse Sigurlina d'avoir l'esprit trop rêveur : d'ici à ce qu'ils se sentent tous menacés par les velléités d'indépendance et de liberté qu'illustre son départ aux Etats-Unis, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement.
J'aime les Sigurlina de la littérature, leur audace, leur courage, leur insolence, leur entêtement à tenter de s'imposer à la société, à surmonter les barrières de tous les juges, poètes, pasteur, trésorier...
Le roman de Sigrún Pálsdóttir est basé sur des faits réels et notamment sur la découverte de l'Amérique, bien avant Christophe Colomb, par les Vikings. Et dans les bateaux des Vikings qui accostèrent sur ces terres nouvelles, il y avait Gudridur Thorbjarnardóttir, véritable héroïne islandaise qui vécut donc en Amérique aux alentours de l'an mille et y donna naissance à son fils, Snorri Thorfinnsson, le premier enfant blanc né sur ces terres appelées en viking Vinland. Deux livres fondateurs sont régulièrement mentionnés dans le roman : La saga des Groenlandais et La saga d'Erik le Rouge.
Nonobstant les sources très anciennes et la période à laquelle vit Sigurlina, le roman de Sigrún Pálsdóttir est très moderne. Elle aurait pu faire des aventures de Sigurlina un roman fleuve en décrivant par le menu tout ce qu'elle voit, ce qu'elle vit et s'apitoyer sur son sort, car son héroïne va de mésaventures en mésaventures pour ne pas dire de drames en drames. Mais foin de tout cela, l'autrice ne s’appesantit pas. Elle décrit, énumère et surtout laisse le lecteur faire les liens. Ce qui n'est pas écrit clairement l'est entre les lignes. J'aime lorsqu'une écrivaine parie sur l'intelligence et l'imagination de ses lecteurs. J'aime cela parce que plutôt qu'un pavé indigeste de plus de 400 ou 500 pages, elle écrit un court roman d'à peine 200 pages, vif, dynamique, sans temps mort. Tout y est juste, rien n'est en trop et rien ne manque. Pourquoi, par exemple, infliger des pages de descriptions de l'aménagement et du fonctionnement d'une maison lorsque tout peut être dit comme ceci : "Sans qu'on sache comment, la maison avait fini par s'emplir de meubles. Sans qu'on sache comment, Sigurlina avait fini par se retrouver à la cuisine, s'affairant aux fourneaux, ils avaient fini par s'asseoir tous les trois à table pour prendre leurs repas." (p.25)
Sigurlina est une héroïne charmante, un peu naïve sans doute, qui devra lutter, tomber pour mieux se relever, s'affirmer, se défendre, tout cela pour acquérir sa liberté, ce qui n'était pas évident il y a plus d'un siècle. Le roman est également passionnant parce qu'il traite de l'histoire de l'Islande, de l'héritage culturel et la réflexion est intéressante lorsque de nos jours, beaucoup de pays pillés réclament le retour des œuvres.
Très belle découverte que ce roman foisonnant, passionnant. Sigrún Pálsdóttir use d'une langue fluide, agréable qui ravira le plus grand nombre pour cette tragi-comédie qui emballe du début à la toute fin.
La fuite vers New York
En retraçant le parcours de Sigurlina qui, à la fin du XIXe siècle a fui Reykjavik pour New York, Sigrún Pálsdóttir réussit un roman qui mêle l'histoire et l'aventure aux sagas islandaises, sans omettre d’y ajouter une touche féministe.
Nous sommes à Reykjavik en 1896. Sigurlina y vit avec son père qui, après le décès de son épouse, se consacre presque exclusivement à ses collections. Au musée des Antiquités il passe son temps «au milieu de son fatras à répertorier les trouvailles qu’on lui apporte et qu’il s’efforce d’exposer pour les voyageurs étrangers.» Il en oublie sa fille qui n'a qu'à se consacrer à ses travaux d'aiguille et à trouver un bon parti.
Mais Sigurlina s'est forgé un fort caractère et entend mener sa vie comme elle l'entend. Elle est curieuse, aime lire et écouter les conversations, y compris lorsqu'elles ne lui sont pas destinées. Et elle a repéré un jeune rédacteur ambitieux. Mais ce dernier est promis à une autre. Alors, après avoir été troussée par un vieux sadique, elle décide de rassembler ses affaires, s'empare d'une fibule dans la collection de son père et prend le premier bateau vers l'Écosse, puis vers New York. Dans ses bagages, elle a aussi la lettre d'un important collectionneur que son père avait accueilli et guidé en Islande. Un courrier qui sera tout à la fois son sauf-conduit et sa lettre d'embauche. Installé dans une belle demeure, elle devient rapidement la secrétaire particulière de cet érudit. Mais, en voulant attraper un volume de sa bibliothèque, il fait une chute mortelle. Et voilà Sigurlina à la rue. Elle va parvenir à trouver un toit et un emploi de couturière, mais le destin va s'acharner contre elle. Un incendie détruit son immeuble et ses maigres biens. Dans la poussière et les cendres, elle parvient cependant à récupérer la fibule, se disant qu'elle pourrait peut-être en tirer un bon prix. Je vous laisse découvrir comment l'objet sera exposé au Metropolitan Museum avant de connaître des péripéties dignes des sagas islandaises, dont on finit du reste à l'associer.
On ne s'ennuie pas une seconde dans ces multiples pérégrinations qui, après avoir pris un tour dramatique vont virer au tragicomique. Et nous rappeler que l'Histoire n'a rien de figé, qu'elle se construit sur des récits plus ou moins authentiques, qui enflamment les imaginaires. Et à ce petit jeu Sigrún Pálsdóttir fait merveille, en retrouvant les recettes du roman populaire, en construisant son livre comme un feuilleton à rebondissements dans lequel chaque chapitre contient son lot de surprises. Bref, c’est un bonheur de lecture!
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