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Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Couverture du livre « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » de Anthony Doerr aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d'oeuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l'existence est bouleversée par la... Voir plus

Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d'oeuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l'existence est bouleversée par la guerre : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
Cette fresque envoûtante, bien plus qu'un roman sur la guerre, est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront jamais détruire la beauté du monde.


Un écrivain électrique qui défie les ténèbres, rallume la lumière avec les mots. Philippe Chevilley, Les Echos.

Un livre rare. Julien Bisson, Lire.

Un éblouissant tour de force. Alexandre Fillon, Livres hebdo.

PRIX PULITZER

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Articles (1)

  • Eté 2015, les 10 romans à lire absolument !
    A redécouvrir : été 2015, les 10 romans à lire absolument !

    Chaque année révèle ses surprises et bien heureusement les pépites foisonnent !Un bon cru que celle-ci où les auteurs confirmés nous ont surpris, d'autres ont acquis leur notoriété en recevant de nombreux prix, certains sont carrément époustouflants par leur talent ou leur œuvre colossale. Prenez le temps de les lire, vous ne serez pas déçus !

Avis (30)

  • Je découvre l’auteur avec cet ancien roman Prix Pulitzer.

    J’ai aimé l’alternance des chapitres suivant Marie-Laure ou Werner. Bien sûr, on se doute qu’à un moment, ils vont se rencontrer. Mais les pages défilent, et toujours rien.

    Si je n’ai pas compris grand chose aux travaux de Werner...
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    Je découvre l’auteur avec cet ancien roman Prix Pulitzer.

    J’ai aimé l’alternance des chapitres suivant Marie-Laure ou Werner. Bien sûr, on se doute qu’à un moment, ils vont se rencontrer. Mais les pages défilent, et toujours rien.

    Si je n’ai pas compris grand chose aux travaux de Werner autour de la radio et des ondes, j’ai en revanche aimé les maquettes du père de Marie-Laure pour lui permettre de se déplacer dans le quartier, car elle est aveugle.

    J’ai aimé Jutta, la soeur de Werner, qui écoute les émissions de radio étrangères et qui voit plus loin que la propagande du Reich.

    J’ai aimé que la radio soit à la fois le vecteur principal de cette propagande mais aussi un appareil ennemi dans les pays conquis

    J’ai aimé l’émission française qu’écoute Werner et Jutta sur les sciences.

    J’ai aimé les leitmotivs : les affiches Berlin fume des Juno ! ; la voute étoilée les nuits ; les citations qui reviennent en mémoire des personnages.

    J’ai aimé la passion de Marie-Laure pour les animaux marins, elle qui lit 20.000 lieues sous les mers en braille que son père lui a offert.

    J’ai aimé la recherche du fabuleux diamant L’Océan des flammes, bleu-gris avec une touche de rouge au centre. Un diamant de 133 carats qui devait être enfermé pendant 100 ans.

    J’ai aimé les boîtes à codes que le père de Marie-Laure construit pour ses anniversaires. Jusqu’à celle renfermant le fameux diamant.

    J’ai aimé Volkheimer le colosse taiseux, ami de Werner.

    Je n’ai pas aimé l’établissement scolaire de l’élite dans lequel Werner rencontre Volkheimer, et se lie d’amitié avec Frederick.

    J’ai détesté ce qu’il arrive à Frederick et la culpabilité que ressent Werner qui ne fait rien pour aider son ami. Un roman qui montre, si l’on en doutait encore, que le Reich cassait aussi ses propres enfants.

    J’ai aimé les pêches au sirop de Mme Manec, comme un rayon de soleil dans la bouche.

    J’ai aimé ce roman sur les ondes radios qui sont devenus des ondes wi-fi. Un roman tellement riche que je ne vous ai pas parlé de tout ce qu’il s’y déroule.

    Une citation :

    Comment se fait-il que le cerveau, qui ne bénéficie d’aucune source lumineuse, édifie pour nous un monde plein de lumière ?

    L’image que je retiendrai :

    Celle des mollusques de Marie-Laure découvre dans une ancienne écurie dans les remparts de Saint-Malo que lui fait découvrir le fou du village.

    https://alexmotamots.fr/toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir-anthony-doerr/

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  • Août 1944, le destin de deux jeunes : l’un, d’une jeune fille aveugle réfugiée avec son père, dans la ville de Saint-Malo, devant la difficulté d’approvisionnement à Paris, et l’autre, d’un jeune homme avide de connaissances, orphelin habitant près de la ville d’Essen. Un destin parallèle...
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    Août 1944, le destin de deux jeunes : l’un, d’une jeune fille aveugle réfugiée avec son père, dans la ville de Saint-Malo, devant la difficulté d’approvisionnement à Paris, et l’autre, d’un jeune homme avide de connaissances, orphelin habitant près de la ville d’Essen. Un destin parallèle pendant un certain laps de temps qui aboutira à une rencontre pour le moins désirée, pendant la période de libération de la ville maritime.

    Difficile d’appréhender la vie de ces adolescents, qui augure d’une vie pleine de sacrifices, d’incompréhension de la situation sociale, aussi Werner Pfennig choisit-il d’intégrer alors une école d’élite, une école d’abnégation – sans aucune alacrité –, dont le seul mot d’ordre est : La nation sera votre seule et unique raison de vivre. En effet, facile à exprimer mais point de réflexion pendant cette période, où l’injonction permanente était, la disparition de l’unité pour la gloire du groupe ! Werner part donc sur différents fronts de guerre, sur lesquels l’ignominie survole la noria des horreurs commises par la sempiternelle folie des hommes.

    Quant à Marie-Laure Leblanc, souffrant d’une cataracte congénitale inopérable, elle arrive à se prendre en charge, grâce à l’appui de son père – serrurier au Muséum d’histoire naturelle – qui en permanence l’initie, notamment, à la connaissance de la famille des mollusques et qui deviendra bien plus tard l’objet d’un professorat. Peut-être que la lecture en braille du roman de Jules Verne : Vingt mille lieues sous les mers, ont permis cette symbiose.

    Un formidable conte que Anthony Doerr, prix Pulitzer en 2015, d’une plume légère arrive à nous faire saisir les difficultés, les atrocités subies par les uns et les autres. Certes il n’est pas question d’oublier mais d’admettre déjà le pardon ! Et malgré tout, dans ce contexte spécifique, l’esprit s’élève tant l’auteur, parsème d’échappatoires avec des envolées sur la houle et les couleurs des vagues de l’océan, sur la faune ornithologique, sans oublier, bien sûr, la partie historique intra-muros de Saint-Malo. Bref chacun, arguant de sa personnalité, sera plongé, dans le bruit et la fureur des bombardements, puis survolera d’une tranquille ataraxie les remparts de cette éminente cité maritime.

    La lumière existe-t-elle au bout du tunnel de l’ineffable ?

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  • Toute la lumière que nous ne pouvons voir a reçu le prix Pulitzer en 2015. J’y ai trouvé en germe ce qui m’a fascinée dans La cité des nuages et des oiseaux, mais j’ai nettement préféré ce dernier.

    Marie-Laure, douze ans, est aveugle. Elle vit avec son père, serrurier du Muséum national...
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    Toute la lumière que nous ne pouvons voir a reçu le prix Pulitzer en 2015. J’y ai trouvé en germe ce qui m’a fascinée dans La cité des nuages et des oiseaux, mais j’ai nettement préféré ce dernier.

    Marie-Laure, douze ans, est aveugle. Elle vit avec son père, serrurier du Muséum national d’histoire naturelle. Il a construit une maquette de son quartier que Marie-Laure explore avec les doigts. Elle devient ensuite suffisamment autonome pour s’aventurer à l’extérieur.

    Werner a perdu ses parents, son père est mort dans un accident de mine. La mine, son avenir. Sauf que Werner découvre comment réparer les radios, il est alors repéré par les nazis.

    Lorsque la guerre arrive, Marie-Laure et son père se réfugient à Saint-Malo. Werner, après quelques années dans une école d’élite, est envoyé sur le front pour localiser les radios ennemies.

    J’ai trouvé le roman long ; les flashbacks incessants qui concernent non seulement Marie-Laure et Werner, mais aussi un nazi à la recherche d’un diamant mythique rompent la fluidité de la lecture.

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  • Bonjour,
    Ce livre est une véritable pépite avec les 2 faces côté Français et Allemand ! Un de les proches me l'a passé cet été et j'ai beaucoup apprécié, j'ai dû le rendre mais je vous le conseille vivement

    Bonjour,
    Ce livre est une véritable pépite avec les 2 faces côté Français et Allemand ! Un de les proches me l'a passé cet été et j'ai beaucoup apprécié, j'ai dû le rendre mais je vous le conseille vivement

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  • Toute la lumière que nous ne pouvons voir, c'est d'abord un titre qui m'éblouit les rétines.
    C'est ensuite un récit épique et foisonnant qui nous entraîne de Paris à Saint-Malo en passant par la Ruhr en Allemagne.
    C'est l'attachement aux deux personnages principaux : Marie-Laure, adolescente...
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    Toute la lumière que nous ne pouvons voir, c'est d'abord un titre qui m'éblouit les rétines.
    C'est ensuite un récit épique et foisonnant qui nous entraîne de Paris à Saint-Malo en passant par la Ruhr en Allemagne.
    C'est l'attachement aux deux personnages principaux : Marie-Laure, adolescente aveugle porteuse malgré elle d'une lourde responsabilité et Werner, jeune allemand au service de la Wehrmacht malgré ses principes moraux.
    C'est un rythme marqué par des chapitres courts et une double temporalité entre quelques jours en 1944 et les années d'avant-guerre.
    C'est aussi et surtout cette superbe écriture et ces si beaux moments qui serrent le ventre et le cœur, cette envie de ne jamais quitter le livre, de toujours y revenir.

    Toute la lumière que nous ne pouvons voir, c'était le Pulitzer de février et pas un des moins beaux, croyez-moi sur parole.

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  • Seconde guerre mondiale. Deux destins. En Allemagne avec le jeune orphelin Werner Pfennig et en France avec la jeune aveugle Marie-Laure Leblanc. Deux personnages liés sans qu’ils le sachent par une émission captée à la radio. Se rencontreront-ils ? Peu importe.

    Je ne raconterai pas...
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    Seconde guerre mondiale. Deux destins. En Allemagne avec le jeune orphelin Werner Pfennig et en France avec la jeune aveugle Marie-Laure Leblanc. Deux personnages liés sans qu’ils le sachent par une émission captée à la radio. Se rencontreront-ils ? Peu importe.

    Je ne raconterai pas l’histoire, on trouve partout des résumés plus ou moins complets…

    Ce roman c’est avant tout une construction réussie. Alternant des chapitres très courts d’un lieu à l’autre, d’un personnage à l’autre et d’une époque à l’autre. Or, on le sait, plus les chapitres sont courts, plus on avale les pages…

    L’apparition d’un nouveau personnage, vers la fin du premier tiers du livre, va créer du suspense et apporter un peu de tension. Et c’était nécessaire, parce que je commençais quelque peu à m’ennuyer…

    C’est donc un roman efficace, qu’on dévore rapidement, riche en documentation historique, avec des personnages attachants (pas forcément les principaux mais plutôt les secondaires comme le jeune Frederick, ou le grand-oncle de Marie-Laure), quelques passages un peu rudes (mais pas trop pour ne pas froisser le lecteur), quelques moments mélodramatiques, tous les ingrédients sont là pour en faire un bon livre.

    Alors, me direz-vous ? Pourquoi n’avoir pas encore crié au génie ?

    Eh bien, je m’étais imaginé une écriture plus dense, plus étoffée. Ce roman se lit trop facilement à mon gré, on ne bute sur aucune phrase, aucun passage, tout est fluide, sans aspérité. Et j’ai besoin, pour avoir un coup de cœur, d’une écriture qui me résiste un peu.

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  • Marie-Laure, petite fille aveugle, vit à Paris avec son père.
    Werner, fou de technologie, vit dans un orphelinat en Allemagne.
    Nous sommes au début des années 30 et le conflit à venir est inévitable.
    Qu'est-ce qui relie ces deux là ?
    C'est ce que raconte ce roman.
    De très brefs chapitres...
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    Marie-Laure, petite fille aveugle, vit à Paris avec son père.
    Werner, fou de technologie, vit dans un orphelinat en Allemagne.
    Nous sommes au début des années 30 et le conflit à venir est inévitable.
    Qu'est-ce qui relie ces deux là ?
    C'est ce que raconte ce roman.
    De très brefs chapitres alternent entre le vie de l'un et l'autre de ces 2 enfants qui commencent leur vie d'adulte.
    Malgré les 610 pages, cela se lit très vite et très aisément avec toutefois quelques longueurs sur la fin.
    Bien sûr, nous voulons savoir si leurs chemins se croiseront.
    Il est question d'amour d'un frère pour une sœur, d'un père pour sa fille, d'amitié, de loyauté et de trahison. Il a de la folie aussi.
    Il est surtout question de rédemption.
    Le style est fluide et nous avons la sensation de sentir l'odeur iodée de la mer et de vivre le siège de Saint Malo.
    Ce n'est certainement pas un chef d'œuvre comme le titre le Library Journal mais un roman séduisant, une fresque très agréable à lire.

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  • Pendant la seconde guerre mondiale, deux destins que tout oppose, celui de Marie-Laure, jeune aveugle réfugiée chez son oncle à Saint-Malo, et celui de Werner, orphelin recruté par la Wehrmacht pour son génie des transmissions électromagnétiques, finissent par se croiser sous les bombes de la...
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    Pendant la seconde guerre mondiale, deux destins que tout oppose, celui de Marie-Laure, jeune aveugle réfugiée chez son oncle à Saint-Malo, et celui de Werner, orphelin recruté par la Wehrmacht pour son génie des transmissions électromagnétiques, finissent par se croiser sous les bombes de la Libération qui pilonnent la cité malouine.

    Vaste fresque épique et foisonnante, cette histoire très romanesque centrée sur deux adolescents est un récit d’aventures et d’apprentissage sur fond de guerre. Alternant entre le Paris de l’Occupation qui tente de sauver ses trésors, comme ceux du Museum d’Histoire Naturelle où travaille le père de Marie-laure, et une Allemagne jetée dans une folie meurtrière et dévastatrice qui n’épargne pas sa population, embrigadée, exploitée et terrorisée, la narration converge vers la cité corsaire de Saint-Malo, dans un décor magique de pierre et de mer bientôt voué à l’enfer du feu et de la destruction lors des bombardements de la Libération.

    Dans ce maelström, Marie-Laure et Werner sont deux galets roulés et usés par la tempête, tous deux emportés malgré eux dans une vague qui leur dérobe leur innocence. Les confrontant au pire et à ce qui devrait les dresser l’un contre l’autre, elle finit par les pousser aux choix les plus essentiels, ceux qui préserveront leur humanité, et, à travers elle, l’avenir du monde. Un curieux mélange de poésie et de réalisme imprègne les pages de ce roman aux multiples niveaux de lecture. Derrière la restitution historique pleine d’exactitude et de discernement, où les populations, y compris allemandes, se retrouvent toutes victimes du conflit qu’elles subissent, se dessine une fable symbolique, porteuse d’espoir et de réconciliation, comme celle qui unira les descendants respectifs des familles de Werner et de Marie-Laure.

    S’accrochant coûte que coûte aux beautés d’un monde qu’on croirait pourtant devenu fou, l’auteur s’émerveille de curiosités autant naturelles que scientifiques : oiseaux, diamant fabuleux, ingénieuses maquettes de villes pleines de compartiments secrets, magiques transmissions radio… Habité par Jules Verne dont les Vingt mille lieux sous les mers jalonnent le récit, ce roman historique teinté de poésie fabuleuse, où la lumière refuse de céder le pas à l’ombre, m’a aussi parfois évoqué Marina de Carlos Ruiz Zafon. C’est d’ailleurs avec le même étrange envoûtement que l’on parcourt chez l’un la cité de Saint-Malo, et chez l’autre la ville de Barcelone.

    Aucun temps mort ne vient rompre le rythme de cet épais roman qui se dévore avec le plus grand plaisir. Entre Histoire, aventure et fable, il emporte le lecteur dans une intrigue originale, pleine d’intelligence et de sensibilité, dont le point d’orgue est sans aucun doute son extraordinaire évocation de la cité malouine et de sa libération en août 1944.

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