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Il était une fois un chevalier déchu et une jolie princesse à délivrer... Méprisé par ses anciens compagnons d'armes pour un crime qui entache à jamais sa réputation, Arzhur erre de tavernes en champs de bataille à la recherche du prochain contrat qui remplira sa bourse. Une nuit, trois mystérieuses vieilles femmes lui proposent le pacte dont rêvent tous les mercenaires : retrouver honneur et fortune en délivrant une fille de roi, retenue captive dans les ruines d'un château abandonné. Malgré la méfiance de son écuyer, Arzhur accepte le marché et livre un combat sans pitié aux monstres qui gardent la princesse. Mais Islen n'est pas la frêle jeune fille en détresse qu'il imaginait sauver...
D'où viennent ses obscurs pouvoirs, que tout le royaume semble redouter ? Quels liens l'unissent aux trois vieilles qui ont payé Arzhur pour la libérer ? Victimes d'un complot dont ils n'ont pas toutes les clés, les jeunes gens s'allient pour reprendre leur destinée en main.
Un vrai coup de cœur pour cette BD fantasy.
Des personnages forts, un visuel parfait, un scénario épique !
Je recommande pour tous les fans du genre !
De la fantasy de qualité.
Hâte de lire la suite et fin !
Voici l’histoire de deux parias qui vont se retrouver unis dans la réhabilitation de leur honneur.
On retrouve les codes du registre de la Fantasy : une princesse, un chevalier, des sorcières et un dragon.
Rien de surprenant sur le fond et pourtant ce tome 1, fluide et totalement maitrisé, est un vrai plaisir.
Un gros potentiel pour cette histoire mais j’attends la suite pour donner un avis définitif.
« Ténébreuse » est un roman graphique comme je les aime, les dessins sont expressifs, le scénario haletant et je remercie Babelio et les éditions Dupuis pour cette lecture.
J’avais beaucoup apprécié « Peau d’homme » dont Hubert avait écrit le scénario et je retrouve également dans « Ténébreuse » une héroïne singulière avec du caractère.
Tout commence comme un conte de fée classique, sauf que le chevalier déchu Arzhur n’est qu’un mercenaire qui va passer un contrat avec trois vieilles femmes du genre harpies. Le marché est simple : contre espèces trébuchantes, il lui faut sauver une princesse du château en ruine où elle est prisonnière. Ainsi retrouvera-t-il son honneur perdu. N’écoutant pas son écuyer, plus circonspect, le jeune homme se jette dans l’aventure.
Grâce aux pouvoirs d’une épée magique, Arzhur délivre Islen la jolie princesse de ses geôliers, monstres hideux et féroces. Sauf que notre héros a tout faux et Islen le lui reproche avec véhémence. L’ingénu chevalier s’est fié aux apparences mais la vérité est tout autre, et la jeune fille lui révèle que les monstres la protégeaient. De plus, elle n’a jamais été prisonnière du château.
Commence alors pour les jeunes gens un long périple pour rejoindre le royaume du père de la princesse.
Bien que marquée par sa lourde hérédité – elle porte la couronne de papillons de sa mère magicienne- et par d’étranges pouvoirs, la jeune princesse est déterminée à vivre son propre destin. Islen et Arzhur vont devenir alliés pour franchir les obstacles qui parsèment leur chemin vers la liberté.
La jeune princesse a un caractère bien trempé. Loin de la douce apparence des princesses de conte, c’est elle qui prend les choses en main et guide Arzhur, brave mais ingénu et bien loin du preux chevalier des contes.
L’auteur prend plaisir à revisiter les codes du conte. Nombreuses sont les références culturelles, on retrouve le fantastique des contes du moyen-âge avec des figures comme Mélusine ou Draglon le roi de la ville d’Ys. Cette histoire a deux lectures, à la fois conte fantastique qui abonde en métaphores où le lecteur est emmené vers des contrées mystérieuses, et épopée teintée de féminisme où les femmes tiennent des rôles importants.
L’histoire n’est pas bavarde, c’est le dessin qui prend toute la place et rythme la progression. Outre les personnages, tous très expressifs, on ne se lasse pas d’admirer le détail des décors et des paysages. Les couleurs, souvent assombries, donnent de la densité au récit. C’est tout simplement fascinant.
Un vent funeste et puissant souffle sur cette histoire qui m’a tenue en haleine jusqu’au dernier dessin.
Que j’aime les bandes dessinées de la série Aire Libre de chez @dupuis_bd ! Je ne suis jamais déçue !
» Un chevalier déchu et une princesse aux sombres pouvoirs s’allient pour échapper au sort que d’autres ont déterminé pour eux.
Arzhur ne se doute pas de ce qui l’attend quand il accepte le marché de trois inquiétantes vieilles femmes qui lui promettent fortune et gloire en échange d’une princesse à délivrer. Mais certaines filles de roi ont de bonnes raisons de vivre retirées du monde… «
J’ai adoré ! Déjà pour l’univers sombre et fantastique que nous conte Hubert, les dessins de Vincent Mallié aux couleurs surannées et les mystères qui sont engrainés au fil de la lecture.
Des thèmes forts comme le respect des animaux, l’écologie, le féminisme, l’acceptation de la différence ou l’introspection personnelle réussissent avec brio à faire partie de ce décor ténébreux et inquiétant. Une vraie réussite !
J’attends la suite avec impatience !
Dans ce conte riche de nombreux hommages, l’histoire se déploie avec esprit, humour et intensité. Le texte, les personnages sans oublier les dessins, dont la fine précision et la beauté éclatante se répondent, emportent toute la narration. Dès la couverture, se conjuguent douceur et menace. Le titre, Ténébreuse, se rapporte autant à l’ambiance globale de ce royaume qu’à l’émotion présente dans les personnages principaux. Tout est troublé mais chacun essaye de faire semblant. La princesse, Islen, est présentée de profil, tout comme Arzhur. Et c’est au fur et à mesure de l’histoire que leurs visages se découvriront, leurs émotions nous apparaîtront. Ils ne sont pas là où on les attend. Lui est décontenancé, surpris, déstabilisé, perdu dans cette histoire qui le dépasse. Tout lui échappe car il vit dans un monde de légendes. Il se voulait chevalier comme dans les contes. On retrouve ici la patte scénaristique intelligente et sensible au monde de Hubert. Ce grand scénariste, mais également coloriste, m’avait ébloui pour Miss Pas Touche ou dernièrement Peau d’homme. Il questionne le genre, les identités et les normes et puise, dans les contes et dans les légendes (ici médiévales), des possibilités de regarder la société d’aujourd’hui. C’est dans le même esprit qu’il aborde les personnages féminins. Les trois sorcières sont un hommage à Shakespeare dont la prise en main visuelle par Vincent Mallié est puissante. Islen, la princesse, est un être qui ne porte aucune marque de sa position fantasmée. Elle a décidé de son sort, protégeant ses proches et frustrée de ne pouvoir exprimer son amour pour le monde. Elle doit vivre loin de son père, est étrangement habitée par les pouvoirs de sa mère. Elle a conscience de sa propre puissance mais souffre de ne pas être considérée et libre.
Le déploiement de cette histoire, racontée en deux tomes, est haletant dès le début. Le livre premier ne souffre pas du tout de la présentation de l’histoire. On comprend tout de suite dans les enjeux des protagonistes auxquels on s’attache au fur et à mesure de la lecture. Au moment où une certaine confiance règne entre Arzhur et Islen, le passé est révélé. On perçoit alors la menace qui pèse sur la princesse et sur le royaume. Ce flash back permet une dynamique incroyable dans le découpage et les dessins. La beauté de la balade en forêt, calme et faussement sereine, laisse planer le début d’une romance qui n’en est pas véritablement une. La relation entre le chevalier et la princesse est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît et ne prend pas le dessus sur le véritable sujet : les ténèbres. Les auteurs explorent ce qui sommeille en chacun, cette obscurité qui anime parfois le désespoir des êtres. Vincent Maillé, par ses cadrages et ses couleurs, donne un rythme passionnant à cette bande dessinée. Les ambiances sont installées rapidement, appelant l’imaginaire de chacun·e. C’est vif, beau et très intense. Les personnages et la manière qu’il a de les révéler, laissant assez d’espace à leur fragilité, provoquent de nombreuses émotions et un mouvement qui donne envie de découvrir rapidement le deuxième tome de cette histoire.
Ahhhh j'en étais sûre! J'étais sûre que si je lisais ce premier tome, je brûlerais de connaitre la suite... bingo! Et désormais il va falloir patienter en attendant le deuxième et dernier tome de cette série.
Ce qui m'a tout d'abord amenée vers ce titre, c'est le nom D Hubert sur la couverture : j'ai déjà lu 2 de ses oeuvres et cela avait été un véritable coup de coeur à chaque fois. Ensuite la couverture... je suis tombée sous le charme de l'illustration, à ce stade, je n'avais qu'une envie, en savoir plus.
Et je n'ai pas été déçue ;)
L'histoire est celle d'Arzhur (et non pas Arthur ;) ), un mercenaire, ancien chevalier qui se voit confier par trois vieilles femmes la mission d'aller libérer une jeune princesse retenue prisonnière dans un château par de sombres créatures... Classique? Ça serait mal connaître Hubert! Ainsi Islen est très différente de l'image de la jeune demoiselle en détresse qu'on aurait voulu nous faire croire... Elle est forte, volontaire, mystérieuse, ensorcelante...
Bien évidemment, cette histoire (magnifiquement servie par les illustrations de Vincent Mallié, il faut tout de même le dire) est là pour nous amener à réfléchir, à la manière d'un conte, sur des thèmes comme l'hérédité, le regard des autres... et c'est, comme toujours, extrêmement intéressant.
Maintenant il ne me reste qu'à subir les affres de l'attente avant la sortie du tome 2.
Arzhur est un chevalier déchu, il est la risée de tous et a un fort penchant pour l'alcool. Après avoir reçu une raclée par ses anciens compagnons, il se voit proposer par trois vieilles femmes, d'aller sauver une princesse en danger avec à la clef une bourse d'or bien remplie... Son écuyer se méfie de cette offre bien trop alléchante mais Arzhur y voit le moyen de gagner beaucoup d'argent et de retrouver sa gloire d'antan. Islen est bien une princesse en exil mais elle n'est pas en danger comme le prétendaient les trois ombres... Qui est-elle vraiment ? D'où lui viennent ses pouvoirs ? Fallait-il vraiment la ramener à son père le roi ?
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Trahison, magie, bataille, sang, jeu de pouvoir, vengeance tous ces ingrédients sont dans cette histoire d'Hubert qui prendra fin avec la seconde partie de ce diptyque. En plus d'un scénario qui nous offre un gros cliffanger à la fin du premier livre, on est saisi par la beauté du graphisme de Vincent Mallié. Et au delà du trait, les couleurs sont superbes, sombres, brûlantes, intrigantes, tout est là pour donner encore plus de puissance au récit.
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Un scénario au top, un graphisme magnifique, un cliffanger qui vous fait regretter de ne pas avoir la seconde partie entre les mains. Tout y est et plus encore. N'hésitez plus, enfourchez votre fidèle destrier pour rejoindre votre librairie au galop.
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