Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Isabelle a été très claire. Elle n'épousera Pierre que s'il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d'une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant...
Drôle et déluré, Séduire Isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l'art de vivre ensemble.
Les chroniques sont en ligne ! A découvrir pour avoir des idées de lecture...
Plus que quelques jours avant les premières chroniques de nos #explolecteurs, venez découvrir les avis de la page 100 !
Pierre, journaliste politique, ne sait pas ce qui l'attend lorsqu'il demande, Isabelle en mariage.
Celle-ci ne lui répondra qu'après la semaine passée dans la demeure de ses grands-parents où toute la famille sera réunie car il faut que Pierre fasse bonne impression et soit accepté par le clan.
Pierre est loin de se douter de ce qui l'attend, il arrive dans une famille de foldingues.
Tiendra t-il la semaine ? Va t-il partir en catimini et oublier Isabelle et sa famille ?
Un roman plaisant avec des situations amusantes voire burlesques.
Un bon moment de détente.
« Séduire Isabelle A. » ou un petit moment de jubilation familiale.
Mais quelle famille ! Non mais quelle famille !
Aux antipodes de la famille traditionnelle, ces personnages nous donnent l’envie de redécouvrir nos familles et de passer plus de temps avec nos « tribus. »
Un vrai moment de joie où se mêle aussi un point de vue mélancolique et tendre sur le temps qui passe.
J’ai un avis mitigé. La lecture a été agréable. J’ai passé un bon moment avec cette famille haute en couleurs. Mais les personnages ne me laisseront pas un souvenir impérissable. Toute la famille Pettigrew est loufoque. De la grand-mère aux petits-enfants, aucun ne semble dans la norme attendue par Pierre. Et c’est sans doute ce que je reproche à ce roman : il est trop dans l’excès. La famille de Pierre est très formatée, celle d’Isabelle ne l’est pas du tout. C’est blanc ou noir, il n’y a pas de gris, c’est dommage.
Au début de l’ouvrage, il y a un lexique avec la dynastie des Pettigrew détaillant les quatre générations de la famille afin d’aider le lecteur à s’y retrouver, mais ce n’est pas tout le temps évident.
Il est vrai qu’il n’est pas simple de s’intégrer dans une nouvelle famille. Des efforts doivent être faits des deux côtés. Le roman laisse transparaître que c'est à Pierre de faire tout le travail d’adaptation.
Il y a aussi quelques histoires d’adultère. Certains expliquent que c’est normal et que cela renforce le couple (même si l’un des deux n’est pas au courant de la tromperie). On lit beaucoup de choses de ce style dans les romans, et je trouve cela dommage.
La famille Pettigrew est très soudée. Tout le monde se plie aux règles (comme d’aller sur une plage nudiste). En fin de compte, ils ne sont pas très libres de leurs choix. Tout est dicté par le fonctionnement de cette famille autour des grands-parents d’Isabelle.
Pour Isabelle, tout doit être comme elle le souhaite. Elle est assez dirigiste. Elle n’essaie pas vraiment de comprendre les difficultés que rencontre Pierre. Un couple est composé de deux personnes et chacun fait des compromis. Là, ce n’est pas le cas.
Une lecture détente.
http://www.aupresdeslivres.fr/Seduire-Isabelle-A-Sophie-Bassignac
Isabelle entre dans la vie de Pierre un peu comme une tornade. À l’image de sa chambre, où il semble que la jeune fille ne parvient pas à ranger grand chose, le jeune homme sage est pris dans un tourbillon que le ravit en même temps qu’il l’inquiète. Comment un tel amour peut-il résister au temps ? D’autant que l’appétit sexuel de sa compagne semble inépuisable, se doublant d’une belle inventivité. Alors Pierre s’accroche, s’amuse, s’attache tant et si bien que les deux tourtereaux en viennent à parler de mariage.
Le moment est par conséquent venu de faire connaissance avec les Pettigrew, une famille fusionnelle dont l’auteur a très bien fait de nous donner a dynastie en ouverture de ce roman pétillant. En cet été 2015, du côté d’Angers, Isabelle présente la tribu à son futur mari. Outre les grands-parents James et Henriette qui les accueillent, la famille est au grand complet, soit quatre générations. De quoi impressionner Pierre qui entame une carrière de journaliste et a été élevé dans le respect des conventions. Car bien entendu, autour de la table du repas, tout le monde observe Pierre «avec un sérieux de jury olympique qui attend sans broncher l’incontournable salto arrière.»
L’alcool aidant, il va réussir à briser la glace, même s’il est un peu perdu par la vie très libre de cette tribu très soudée. Du reste, il n’est qu’à observer Isabelle pour le comprendre. Elle « portait la lingerie de sa mère, conduisait les voitures de collection de son père, se mettait au vert chez sa sœur ou ses grands-parents, se biturait avec son frère Frédéric, accompagnait ses deux oncles à l’opéra ou dans des restaurants étoilés où elle tenait avec le plus grand sérieux son rôle de conseillère conjugale. »
Du coup, l’exploit consiste à se faire une petite place au cœur de ce maelstrom. Une sortie – naturiste – au bord de mer accompagnée de coups de soleil imposants va lui permettre d’observer de plus près la philosophie de sa belle-famille.
« Il se dit qu’il n’était pas difficile, au fond, de vivre avec les Pettigrew. Une fois accoutumé au niveau sonore, il fallait s’en remettre au hasard, considérer que tout était possible, ne s’étonner de rien et se laisser porter. On pouvait parler, se taire, rêver. Personne ne vous en tenait rigueur. On n’exigeait rien de vous et c’était très reposant. Il n’oubliait pas qu’il était sur un siège éjectable mais il avait confiance. »
Seulement voilà, au moment où il se dit que la partie était gagnée, il y a fallu passer par le spectacle qui, par tradition, fête l’anniversaire de l’aïeule. Le «Quinze août 2015 à vingt heure trente précises, Henriette afficherait quatre-vingt-trois ans au compteur de sa longue existence.» Une fête qui va tourner au désastre.
Mais n’allons pas trop vite en besogne. Entre-temps, il y aura eu un vrai-faux départ, quelques confidences, des crises dans quelques couples et quelques incidents plus ou moins sérieux.
En dix chapitres nerveux, Sophie Bassignac dépeint avec beaucoup de justesse la difficulté qu’il peut y avoir aujourd’hui de construire une relation, de gérer une famille, de trouver les bases d’une entente. C’est tour à tour joyeux et grave, pour finir sur une note optimiste.
« Sans le formuler non plus, Pierre comprit que leur différence n’était pas une tragédie insurmontable. Que la carpe et le lapin respiraient le même air et que la nature ne les avait pas créés pour se détruire. »
En refermant ce roman, on se dit que si l’auteur avait l’idée de nous proposer une suite aux aventures d’Isabelle et Pierre, on serait bien content de les retrouver.
http://urlz.fr/46G5
Rendez vous de la page 100, les Explorateurs de la rentrée littéraire.
"Pierre passe du temps avec Isabelle, qu'il aime, dans une propriété de sa famille. Celle-ci, très farfelue, n'est pas contre cette relation, mais leur mode de vie durant ces vacances interpelle Pierre qui n'est pas issu de la même éducation. Difficile pour moi de me plonger dans cette histoire tellement il est compliqué de s'attacher aux personnages vu leur nombre, mais surtout leur présentation simultanée. Ils manquent de consistance, de profondeur et la légèreté du ton ne m'a pas aidé à rentrer pleinement aux côtés des personnage. J'ai du mal à percevoir le fil conducteur. L'humour et les situations loufoques que vit Pierre sont par contre rafraîchissants."
Avis Complet :
Pierre aime Isabelle. Isabelle aime Pierre. Ce dernier passe des vacances dans une propriété de la famille d'Isabelle accompagné de la famille de celle-ci qui doit l’accepter avant d’envisager un mariage. Depuis plusieurs années, ils ont pour habitude de fêter l'anniversaire d’Henriette Pettigrew, la grand-mère d'Isabelle. Tour à tour, il fait la connaissance de ses parents, de son oncle, de sa sœur, de ses neveux. N'ayant pas eu la même éducation, Pierre a du mal à trouver ses marques et à comprendre cette famille à la fois libérée, fantasque et différente de lui. Mais les sentiments qu'il porte à Isabelle vont être son fil conducteur.
Je reste mitigée sur cette lecture, à la fois amusée, sur ma "fin", mais aussi frustrée. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages et à les différencier, malgré la présentation du tableau de famille en début de livre. A froid, je pense que j'ai été comme Pierre, rencontrant beaucoup de monde en même temps sans avoir le temps de faire connaissance ou de mémoriser les noms et les liens qui les unissent. En cela, Sophie Bassignac a eu du talent : présenter les personnages comme si nous entrions dans une pièce bondée : nous ne savons plus où donner de la tête.
Loin de m'attacher aux personnages, je me suis attachée ici à l'ambiance générale du livre : prônant la différence, mettant en avant qu'il n'existe pas une éducation unique, et surtout que le bonheur ne doit pas être une façade qu'on affiche. Il doit être vécu avec autant d'intensité chaque jour.
Sans spoiler les événements du livre, je parlerais d'un événement qui m'a à la fois décontenancé et amusée : un face-à-face entre la grande mère Henriette et un taureau... Ceux qui liront comprendront. Et c'est justement avec des événements aussi cocasses que je me suis habituée à la famille. Comme ils se dévoilent sur la seconde partie du roman, on les découvre avec leur sensibilité et leur fragilité.
L'histoire d'amour entre Isabelle et Pierre est atypique, loin du cliché du prince charmant, ce qui fait du bien. Le roman pose également la question : faut-il être soi-même ou absolument plaire à autrui et donc changer ? Ce genre de réflexion me plaît, même si le roman manque de profondeur, ou plutôt de page pour étayer davantage les relations familiales, surtout celles de Pierre avec sa propre famille.
Même si je reste mitigée, ce qui fait pencher la balance vers le positif est simplement mon impression à la fin de la lecture : en reposant le livre, j'avais un sourire aux lèvres en imaginant encore chaque personnage dans son quotidien, la rencontre entre la famille de Pierre et d'Isabelle. Leur cocasserie m'a suivie toute l'après-midi, et même le lendemain, signe que le livre m'a marqué.
#ExploLecteurs - Avis complet :
Séduire Isabelle A. est ma première lecture de la romancière Sophie Bassignac, j'étais donc très curieuse de découvrir cette plume !
Ce roman est d'une fraîcheur assez rare dans les romans de la rentrée littéraire : le drame est laissé de côté au profit du rire et parfois même du burlesque dans des situations inattendues : c'est le choc des cultures entre le prétendant et les Pettigrew ! Sur les 100 premières pages, la romancière décide de nous dépeindre la volonté de Pierre à se marier avec Isabelle et pour cela il doit réussir le pari de séduire son éventuelle future belle-famille. La suite nous dira si le pari est rempli...
Au fur et à mesure de cette lecture je n'ai pu m'empêcher de trouver cela sympathique mais sans étincelle, c'est une histoire qu'on lit pour nous détendre avec plaisir mais que l'on oublie aussi très vite. Je pense que cela vient du fait que nous n'avons pas grand chose sur lequel nous rattacher : les personnages sont très nombreux et ne sont pas forcément approfondis. Le gros point fort est leur côté burlesque !
Quant au narrateur : il est noyé sous les informations, sous les situations, sous cette famille qui est à l'opposé de tout ce qu'il est et conçoit comme familial. J'ai bien apprécié ces efforts pour plaire, pour s'adapter par amour mais même si cela est très touchant il n'en reste pas moins que c'est la plus vieille histoire du monde.
En définitive, j'ai apprécié cette lecture qui est très agréable surtout face à l'avalanche de récits dramatiques pour cette rentrée littéraire mais qui manque de facéties inattendues.
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#Explolecteurs : les 100 premières pages
Séduire Isabelle A. est ma première lecture de la romancière Sophie Bassignac, j'étais donc très curieuse de découvrir cette plume ! Ce roman est d'une fraîcheur assez rare dans les romans de la rentrée littéraire : le drame est laissé de côté au profit du rire et parfois même du burlesque dans des situations inattendues : c'est le choc des cultures entre le prétendant et les Pettigrew ! Sur les 100 premières pages, la romancière décide de nous dépeindre la volonté de Pierre à se marier avec Isabelle et pour cela il doit réussir le pari de séduire son éventuelle future belle-famille. La suite nous dira si le pari est rempli...
Mon avis de la page 100 : Une bien fade chronique de la vie d'une famille bourgeoise aux allures semi-punk; Après lecture complète, les personnages se font en effet un peu plus burlesques, on pourrait se croire dans un cirque, une adaptation cinématographique ne serait pas difficile tant les Pettigrew sont hauts en couleur. Néanmoins, on reste sur sa faim
LE RENDEZ VOUS DE LA PAGE 100
Entrer dans une famille c'est comme entrer religion :on y apprends de nouvelles règles ,de nouveaux codes ,de nouveaux principes et surtout on y découvre ...la systémie ,c'est à dire qu'on pénètre dans les méandres et turpitudes du "comment qu'ça fonctionne dans cette famille là!"
En rencontrant Isabelle, Pierre ne savait pas qu'il allait rencontrer ..un concept !
Jusqu'à la PAGE 100 ,la famille Pettigrew impose un rythme tourbillonnant et truculent qui fait hésiter Pierre entre 2 solutions :
Continuer parce que ça vaut le coup ou ...prendre ses jambes à son cou !
C'est dans le reste du roman que je trouverais ma réponse et j'ai hâte de la savoir !
AU FINAL /
Une histoire pétillante et légère à déguster comme on déguste un rosé frais à la terrasse d"un café !
MA CHRONIQUE /
Au début j'ai accroché sur l'histoire trés optimiste qui dénote en ces temps "zobscurs" puis j'avoue avoir eu un moment de lassitude vers les 3/4 du roman . Malgré tout et je trouve que c'est une qualité ,l'optimisme de ce récit reste communicatif .
Les différents personnages sont hauts en couleurs et quelque part ,on a presque envie de faire partie de cette famille un peu en marge de toute réalité .
Le dernier repas est un peu le clou du spectacle et clôture la saison en quelque sorte. Les personnages se mettent en scène mais on se demande si cela reste bien nécessaire avec malice puisqu'ils sont en représentation permanente finalement !!!
En résumé ,une lecture confirmée dans ce qu''elle a de pétillant et léger .
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