Julita est une journaliste indépendante reconnue, mais elle est toujours obsédée par le créateur du site qui a essayé de l'assassiner, elle est toujours aussi intriguée par ses sentiments à l'égard de Jan, son partenaire qui lui a appris à éviter les embûches du dark net.
Le roman suit les trajectoires de différents acteurs du web. Un mathématicien soviétique viré de l'université pour avoir travaillé sur la création d'un monstre informatique inutile : l'Intelligence artificielle.
Un mystérieux homme d'affaires qui signe des contrats avec toutes les bibliothèques pour numériser leurs fonds. Un jeune père dépassé, devenu spécialiste des fraudes informatiques, perplexe devant le virus étrange qu'il vient d'isoler. Tout ça sur fond d'éboulement du barrage d'une mine de cuivre qui n'est peut-être pas un hasard non plus.
L'auteur nous conduit à une intéressante analyse des effets de la peur et des nouvelles voies que l'informatique ouvre au crime.
Le lecteur captivé suit, haletant, une intrigue folle menée par des personnages attachants et ressort du roman plus intelligent, mieux informé mais effrayé par le nouveau monde qu'il a sous les yeux. Frissons garantis.
La Trilogie du dark net 3
Quel plaisir de retrouver Julita et Jan toujours en prise avec Xtraterrestria1.
J’ai aimé en apprendre plus sur ce fameux X1 : qui est-il ? Quelle est son histoire ? Et découvrir un homme obnubilé par sa création ZNATOK.
J’ai eu de la peine pour la dirigeante Helena Niemczyk aux prises avec son supérieur après l’éboulement d’une retenue d’eaux toxiques appartenant à son conglomérat. J’ai eu de la peine pour cette femme seule dont la fille a été gravement malade avant de décéder.
J’ai aimé suivre l’allemand Florian en charge d’un virus informatique étrange : il doit découvrir comment il fonctionne et comment l’arrêter. Tellement obnubilé par ce virus, sa vie de famille devint un désastre.
J’ai aimé suivre Jan et Janita jusqu’en Suisse à la poursuite des méchants : ses alpages, son calme, sa police.
Un bémol : une fin un pue rapide au vue des 3 tomes d’enquête.
Mais j’ai aimé que l’auteur me parle de l’IA qui peut générer des textes encore un peu de guingois, mais capable de repérer dans une correspondance longue des signaux faibles.
L’image que je retiendrai :
Celle de la mère de X1, très malade, obligée de patienter le temps que son fils s’extraie de sa fixation.
https://www.alexmotamots.fr/saturation-totale-jakub-szamalek/
Dans ce troisième tome de la Trilogie du Dark Net, Jakub Szamalek clôture la folle aventure de Julita Wojcicka journaliste qui ne lâche rien.
L'auteur reprend la recette qui a fait le succès des deux tomes précédents. Plusieurs histoires qui semblent totalement distinctes vont finalement s'imbriquer dans une grande toile d'araignée informatique dans laquelle Julita va devoir s'extraire pour garder la vie sauve. Va-t-elle enfin avoir toutes les réponses à ses questions ? Pourra-t-elle enfin coincer l'homme derrière les deux affaires qu'elle a élucidé auparavant ?
Le partage de nos données, voulu ou accidentel, n'est pas sans conséquence. C'est toujours aussi terrifiant d'en apprendre davantage sur les informations personnelles qui circulent sur le Net et comment elles peuvent être utilisées par des personnes malintentionnées. Et là où l'auteur a visé dans le mille c'est en axant l'intrigue sur l'intelligence artificielle. Sujet au combien actuel et pour lequel les pouvoirs publics sont en train de se faire dépasser sans régulation rapide et efficace. Rien que l'avant-propos du roman est angoissant : "Au moment de confier ce texte à l'éditeur, il contenait encore d'infimes traces de science-fiction. Au moment de sa publication ce n'était plus le cas."
J'ai été ravie de retrouver Julita, personnage que j'aime beaucoup et qui est si attachante. Elle gagne encore davantage en épaisseur dans cet ultime tome. Elle va beaucoup me manquer. J'ai été un petit peu déçue de la manière dont se termine son histoire. J'aurais aimé un peu plus de détails sur son devenir. Bon c'est peut-être aussi parce que je n'avais pas envie de la laisser partir .
J'ai trouvé qu'on était un peu moins dans l'action. L'intrigue se met lentement en place et les nouveaux protagonistes sont présentés en alternance avec en fil conducteur le passé d'un personnage central. Le roman n'en reste pas moins captivant. À partir du milieu du roman, le rythme s'accélère et le dernier quart devient haletant avec une scène digne d'un film d'espionnage. Je trouve d'ailleurs que l'ensemble de la trilogie est très visuel et qu'une adaptation en série serait vraiment géniale.
Je suis vraiment heureuse d'avoir découvert cette trilogie qui met à l'honneur le polar polonais. Je remercie chaleureusement les @editionsmetailie de m'avoir permis de lire en avant première "Saturation totale". Je guetterai avec beaucoup d'attention la sortie du prochain roman en français de l'auteur.
Commencer par le dernier tome d'une trilogie n'est pas toujours une tâche aisée. Pourtant, si les deux premiers volumes de la série Dark Net sont aussi brillants que celui-ci, alors cette trilogie mérite vraiment d'être explorée. Au cœur de l'intrigue se trouve Julita Wójcicka, une journaliste ambitieuse et courageuse dont les aventures nous plongent dans les dangers du monde numérique. Bien que je ne sois pas experte en nouvelles technologies ni en sécurité Internet, j'ai été immédiatement captivée par ce thriller. Le sujet du darknet, bien qu'effrayant, est fascinant et dépasse souvent l'imagination. L'introduction du livre m'a particulièrement frappée : « Au moment de confier ce texte à l'éditeur, il contenait encore d'infimes traces de science-fiction. Au moment de sa publication, ce n’était plus le cas. » Cette phrase souligne à quel point la fiction peut rapidement rejoindre la réalité. Ce roman met en lumière une vérité trop souvent ignorée : sur Internet, rien ne disparaît vraiment. Une information apparemment anodine peut devenir une arme redoutable entre de mauvaises mains, rappelant ainsi l'importance d'une utilisation prudente des nouvelles technologies. Jakub Szamałek aborde avec finesse des thèmes comme l'intelligence artificielle et la cybercriminalité, offrant non seulement un thriller haletant, mais aussi une véritable leçon de vigilance. Dans un monde où la vente de données, le piratage de comptes bancaires et les usurpations d'identité sont monnaie courante, cette trilogie devient plus qu'un simple divertissement. Ce qui est effrayant, c'est que la plupart des dangers décrits ne relèvent pas de la fiction, mais sont bien réels dans notre quotidien connecté. Elle nous enseigne à être plus conscients des menaces réelles qui nous entourent. Szamałek donne à ses lecteurs les clés nécessaires pour mieux comprendre et se protéger face à ces dangers invisibles. Une lecture incontournable dans notre ère numérique. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/10/saturation-totale.html
Saturation totale, Jakub Szamałek, Métailié (traduit par Kamil Barbarski)
Julita, journaliste maintenant reconnue, se retrouve au cœur de malversations économiques menées par des hommes d’affaires, des informaticiens prêts à tout pour développer l’intelligence artificielle. Accompagnée De Jan, l’ex-flic expert des nouvelles technologies, elle fonce tête baissée
Troisième et donc ultime tome de la trilogie du Darknet, après Tu sais qui et Datas sanglantes.
Et troisième roman mené à fond de train dans les arcanes de l’informatique, des nouvelles technologies, toujours plus rapides, plus innovantes. A tel point que l’avant-propos du livre est d’une réalité confondante : "Au moment de confier ce texte à l’éditeur, il contenait encore d’infimes traces de science-fiction. Au moment de sa publication n’était plus le cas."
Ultra-détaillée et documentée, flirtant parfois avec le trop-plein d’informations pour mon cerveau plutôt littéraire que mathématique, cette trilogie se dévore sans temps mort. Il faut dire que le duo Julita/Jan fonctionne bien : entre l’impétueuse voire inconséquente journaliste et le ténébreux, taiseux et prudent Jan, ça clashe souvent, l’un ne supportant plus les actes de l’autre et vice-versa, mais l’entraide -et plus- est toujours présente.
Lire la trilogie fait se poser des questions sur nos usages de l’Internet, des téléphones, de tout ce qu est connecté. Dans Saturation totale, il est question d’intelligence artificielle, qui utilisée à de bonnes fins est une aide excellente, mais qui, comme toute nouvelle technologie peut se révéler néfaste, dangereuse dès lors qu’elle est utilisée dans de mauvaises intentions.
Jakub Szamałek n’épargne rien à ses héros, ni à ses lecteurs. Il mène son roman habilement et se révèle en tant qu’écrivain efficace, réaliste, aux histoires particulièrement bien ficelées et addictives.
Le onze octobre prochain, nous pourrons enfin connaître le dénouement de la fameuse trilogie du Dark Net de l’auteur polonais Jakub Szamalek, à paraître chez les Editions Métailié : nous avons pu découvrir le premier opus Tu sais qui paru en septembre 2022, que j’ai chroniqué ICI, puis le deuxième tome Datas sanglantes le 06 octobre 2023, également chroniqué ICI. Deux ans après, nous voilà enfin avec la résolution de l’intrigue. Encore une fois, une épigraphe en guise d’avant-propos qui rend le propos de l’auteur encore plus inquiétant : » Au moment de confier ce texte à l’éditeur, il contenait encore d’infimes traces de science-fiction. Au moment de sa publication, ce n’était plus le cas « . S’il y a bien fiction en ce qui concerne les contours généraux de l’histoire, les méthodes des divers hackers, lobbyistes et autres entreprises de désinformation n’ont rien d’inventé, ce qui reste encore le plus perturbant à l’issue de la lecture du roman.
Pour reprendre le cours de l’histoire, Judita, la protagoniste principale qui exerce la fonction de journaliste, a laissé derrière elle sa place chez Meganews, après avoir fait l’objet de revenge porn, et d’une paire de tentatives de meurtre, après avoir découvert les traces d’un complot d’envergure internationale. Judita a dû se plonger dans les méandres d’internet pour débusquer les traces qui pourraient la mener aux instigateurs. Dans les deux premiers tomes, Judita a mis à jour des manigances politiques qui ont mené à l’élection sur la scène politique polonaise. On achève Datas sanglantes avec une Julita très près de découvrir l’identité de l’homme qui se cache sous le pseudonyme. Et on commence Saturation totale avec l’identité même de Pyotr Semenov, un nom parmi tant d’autres anonymes, dont la narration va dérouler le fil biographique de ce Russe lambda, et qui de par ses connaissances et compétences en informatique et autres technologies de l’information va devenir l’un des cerveaux de cette machination, basée encore une fois sur la cybercriminalité. Je pensais que les deux tomes précédents avaient exposé toutes les façons possibles et imaginables de détourner les systèmes informatiques, de franchir les barrières de sécurité cybernétiques pour désinformer, manipuler, influencer la vie publique des pays. Que nenni. L’auteur nous réserve encore toute une brochette de surprises, l’Intelligence Artificielle étant le socle de ce troisième roman du dark net, qui, à l’avenant de son avant-propos sont susceptibles de provoquer une forme de paranoïa aigue chez son lecteur, en tout cas chez moi, ça n’a pas été loin d’être le cas.
Autant dire que j’ai dévoré cet ultime tome avec toute l’impatience qui était la mienne depuis ma lecture du premier roman de la trilogie il y a deux ans de cela : si les deux premiers tomes charpentent cette machination et attise le suspens, il s’agit ici d’apporter une résolution à de nombreuses interrogations restées en suspens, en plus de cette ultime intrigue amenée par les agissements du conglomérat polonais du cuivre. Une ultime intrigue qui se présente comme une apothéose à toute cette succession de machinations plus retorses les unes que les autres ou l’on a connu toutes les formes de cyberattaques possibles, que l’on découvre entre affliction et fascination lorsqu’on a pas de connaissances sur le fonctionnement des méandres d’internet. Cette ultime affaire nous offre encore une nouvelle occasion d’intégrer le temps de cette enquête les dessous incroyables des hackers et autres fraudeurs du même acabit. On élargit encore notre perception de cette vie numérique et numérisée, qu’est la notre, de tous les appareils connectés qui ponctuent notre quotidien et qui enregistrent absolument tout, jusqu’au moindre battement de cœur, sans oublier la date de vos dernières règles.
Cette fois-ci, l’intrigue s’appuie sur le conglomérat polonais du cuivre PKM, et c’est un accident mortel, une montagne de déchets toxiques résultant de l’exploitation du ledit cuivre connue sous le nom de La montagne de fer, que tout s’enchaîne. Parallèlement Judita dans sa quête de vérité secondée par Jan, ce compagnon de galère, entretient avec lui une relation entre amitié et amour charnel. Nous suivons également Helena Niemczyk, la directrice du conglomérat, Florian Schulte, pirate informatique qui s’est rangé dans la légalité et occupe la fonction d’analyste de programmes malveillants à Schloss Security, sise à Berlin, enfin Semenov qui se cache derrière Xtraterrestria1. Chaque chapitre est divisé en plusieurs focalisations différentes, que l’on devine bien, finiront par se rejoindre à un point donné.
Des chapitres explosés en plusieurs focalisations différentes, un tempo qui s’accélère, l’ultime opération des escrocs du net, l’action de ce dernier tome monte encore en puissance et en internationalité puisque la Russie rejoint les Usa sous couvert de suprématie et de contrôle des réseaux sociaux et médiatiques (...)
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