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Sans preuve et sans aveu

Couverture du livre « Sans preuve et sans aveu » de Philippe Jaenada aux éditions Mialet Barrault
Résumé:

Sur un même dossier où n'apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d'être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l'on «croie» cet homme innocent ou non n'a aucun... Voir plus

Sur un même dossier où n'apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d'être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l'on «croie» cet homme innocent ou non n'a aucun intérêt:une justice sérieuse et digne, honnête, n'avait simplement pas le droit de l'empêcher de poursuivre librement sa vie, sans raison valable, en faisant mine de s'appuyer sur un dossier qui ne contient que du vide trouble, des inepties, des tricheries.À travers cet exemple, dont il décortique avec la minutie qu'on lui connaît chacun des éléments, Philippe Jaenada dresse un vibrant réquisitoire contre les dysfonctionnements inacceptables d'un système policier et judiciaire qui, par manque de moyens et de détermination, se délite sous nos yeux dans l'indifférence générale.Après les succès remarqués de La Petite Femelle, de La Serpe (prix Femina) et d'Au printemps des monstres, Philippe Jaenada nous offre ici une nouvelle facette de son très grand talent.

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Avis (5)

  • On connait la passion de Philippe Jaenada pour les faits divers et sa façon de les traiter dans des ouvrages qui analysent, détaillent, détricotent l’histoire en l’émaillant de réflexions personnelles très souvent enfermées dans des parenthèses qui peuvent être simples, doubles voire triples !...
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    On connait la passion de Philippe Jaenada pour les faits divers et sa façon de les traiter dans des ouvrages qui analysent, détaillent, détricotent l’histoire en l’émaillant de réflexions personnelles très souvent enfermées dans des parenthèses qui peuvent être simples, doubles voire triples ! Et surtout sa volonté de montrer les failles d’un système judiciaire qui va parfois trop vers les évidences.

    Ici, il s’intéresse à une affaire survenue en 2004 avec l’assassinat d’une dame de 88 ans, Marie Laprie, retrouvée avec une plaie à la tête dans sa maison partiellement incendiée. C’est sur son neveu, Alain Laprie, que les soupçons vont très vite s’orienter. A l’issue d’un premier procès en 2018 il sera acquitté puis finalement condamné à 15 ans de prison lors d’un second procès en 2020. Il a alors 68 ans et clame son innocence depuis le début. Philippe Jaenada a rencontré cet homme, a écouté son histoire et a mené sa propre enquête.

    Les admirateurs de Philippe Jaenada retrouveront ici tout ce qui fait le sel de ses livres, avec cette petite différence que, pour une fois, il s’agit de parler d’un événement contemporain avec un homme actuellement emprisonné. Mais cela démontre aussi que, même si les techniques d’investigation ont évolué entre La Serpe ou La petite femelle et aujourd’hui, il peut encore exister des zones d’ombre à partir desquelles s’interroger sur la culpabilité ou l’innocence d’une personne.

    C’est, comme d’habitude, très documenté et le livre met bien en avant les incohérences qui se glissent entre les pages du dossier d’Alain Laprie et qui ferait en effet pencher pour son innocence ou tout du moins pour un approfondissement des recherches sur d’autres personnes que lui.

    Si ce n’est pas le meilleur cru des affaires judiciaires de Philippe Jaenada, cela reste prenant et l’auteur parvient à amener le lecteur sur la piste du doute. En cela, c’est un pari réussi.

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  • En août 2022, l’auteur dîne avec Patrick (un ami libraire) basé au Cap Ferret. En compagnie d’une tierce personne, une relation dudit libraire. Un homme qui a un (très grand !) besoin de l’aide de Philippe Jaenada. Il s’appelle Alain Laprie et va être incarcéré dans quelques jours pour le...
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    En août 2022, l’auteur dîne avec Patrick (un ami libraire) basé au Cap Ferret. En compagnie d’une tierce personne, une relation dudit libraire. Un homme qui a un (très grand !) besoin de l’aide de Philippe Jaenada. Il s’appelle Alain Laprie et va être incarcéré dans quelques jours pour le meurtre de sa tante, Marie Cescon, retrouvée morte dans sa maison en feu, un soir de mars 2004. Soupçonné puis jugé coupable – et après bien des rebondissements – il vient d’être condamné à quinze années de réclusion criminelle. Le sexagénaire a beau crier son innocence à tout va (depuis seize ans) personne ne semble plus vouloir l’écouter …

    Comme à son habitude, Philippe Jaenada nous livre un travail de pro. Recherches sérieuses et scrupuleuses. Ton neutre, ce qui ne va aucunement l’empêcher de pointer du doigt les très nombreux dysfonctionnements de la justice. Une enquête de longue haleine, fort généreusement relatée (l’auteur est en passe de devenir notre John Grisham français …) L’écriture est bourrée d’humour et d’une certaine dérision, malgré la gravité de la situation. Pour une fois, Philippe Jaenada nous explique que le temps lui est conté : impossible de s’amuser – sur ce coup-là – en nous abreuvant de ses célèbres digressions … Il doit tenter de faire rapidement bouger les choses pour soutenir le « présumé coupable », avant que le jugement ne soit définitivement entériné … Et comme c’est un homme fort consciencieux, l’écrivain va travailler d’arrache-pied, afin de lui laisser une petite chance de révision de procès ou de ré-examen de pièces du dossier …

    Souhaitons donc que tout cela n’ait pas été fait en vain – surtout si ce « coupable » n’en est pas un ! …

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  • Je retrouve un auteur que j'affectionne, le livre d'un redresseur de torts, " Philippe Jaenada " qui jamais ne baisse les bras devant l'injustice. Un besoin, en effet, concrétisé par la parution de plusieurs romans : que ce soit : " La Serpe ", " Le Petite Femelle " ou " Au printemps des...
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    Je retrouve un auteur que j'affectionne, le livre d'un redresseur de torts, " Philippe Jaenada " qui jamais ne baisse les bras devant l'injustice. Un besoin, en effet, concrétisé par la parution de plusieurs romans : que ce soit : " La Serpe ", " Le Petite Femelle " ou " Au printemps des monstres ", une liste qui ne laisse pas le lecteur insensible aux arguments, à la noria d'éléments à l'appui de ses convictions. Mais qui surtout montre les lacunes indéniables, des différents corps de la justice et des forces de maintien de l'ordre.

    Je note, par ailleurs, que l'auteur informe d'entrée le lecteur, de ne pas vouloir trop utiliser les digressions et autres parenthèses ; a priori un défi difficile ! Mais qui semble peu ou prou respecté, cette fois-ci !

    Or donc, le mercredi 17 mars 2004, une vieille femme de 88 ans est retrouvée morte dans son pavillon à Pompignac – Gironde – et qui a brûlé pour une bonne partie. Il s'agit de Marie Cescon. Et dès le début de l'enquête, les soupçons se portent sur Alain Laprie, 64 ans, le neveu préféré de sa tante Marie ; et qui sera jugé pour le meurtre de celle-ci.

    Une sombre affaire d'argent, d'héritage et bien sûr de testament plus ou moins douteux. Où l'ire de certains membres de la famille, qui n'apprécient pas que Alain soit l'unique héritier. Car l'octogénaire serait riche, et comme elle n'aimait pas être seule, et donnait des sommes d'argent, pour son assurance contre la solitude. Il est évident alors, qu'il règne une grande tension familiale, un climat pas très sain et dont toutes les relations sont basées sur la notion d'argent.

    En septembre 2001, Alain Laprie, est incarcéré pour quinze ans à la maison d'arrêt d'Angoulême.
    Un homme effondré,
    un homme seul,
    un homme exaspéré devant tant d'iniquité, tant de haine,
    bref un homme fini.

    S'ensuit une enquête menée par " Philippe Jaenada " comme à l'accoutumée, c'est-à-dire avec moult détails, moult supputations, moult recherches afin de comprendre les raisonnements et les motifs de l'enfermement de l'accusé, par l'administration judiciaire. Il est, je pense inutile de préciser qu'il s'insurge devant les leurres, les mensonges et les erreurs de ce dossier et de la doxa qui génèrent une pression sur tous les intervenants (bon, moi aussi j'utilise les parenthèses, et la logique de la prétérition !).

    Si les arguments présentés par le récit " Sans preuve & sans aveu " décortiquent bien le descriptif de l’enchaînement des faits, il reste au lecteur de juger " en son âme et conscience " d'accepter ou non la culpabilité de l'homme condamné ; et de considérer comme l'auteur : " que la gendarmerie et la justice n'ont pas accompli sérieusement la mission qu'elles sont censées accomplir ".

    Un livre si sincère soit-il, suffira-t-il à faire bouger l'opinion publique et la justice ? Sans beaucoup d'espoir, cependant, devant le principe de l'autorité de la chose jugée.

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  • « … ce livre a simplement pour intention d’essayer de montrer qu’Alain Laprie n’a pas été correctement jugé. Que la gendarmerie et la justice n’ont pas accompli sérieusement la mission qu’elles sont censées accomplir. »
    Après La petite femelle, La serpe et Au printemps des monstres, Philippe...
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    « … ce livre a simplement pour intention d’essayer de montrer qu’Alain Laprie n’a pas été correctement jugé. Que la gendarmerie et la justice n’ont pas accompli sérieusement la mission qu’elles sont censées accomplir. »
    Après La petite femelle, La serpe et Au printemps des monstres, Philippe Jaenada a décortiqué à nouveau une affaire judiciaire. Cette fois-ci, c’est dans l’urgence qu’il a épluché un dossier puis écrit car Alain Laprie est en prison, qu’il souffre quotidiennement de conditions de vie atroces, condamné à quinze ans de réclusion, Sans preuve & sans aveu.
    Le mercredi 17 mars 2004, Marie Cescon (88 ans) a été découverte baignant dans son sang, dans sa maison en partie détruite par le feu, à Pompignac, près de Bordeaux. Avec son talent habituel, Philippe Jaenada traite le dossier, raconte, évalue, dénonce, argumente. C’est précis, détaillé et très intéressant à lire.
    Une fois de plus, l’auteur prouve qu’une erreur judiciaire s’est mise en place et a été facilitée par des gendarmes et des juges sûrs de leur opinion, s’acharnant sur un homme que toute enquête sérieuse, ne dédaignant aucun détail, permettrait d’innocenter.
    L’affaire de l’assassinat de Marie Cescon est avant tout une histoire de famille que Philippe Jaenada détaille parfaitement. On parle d’héritage, d’argent bien ou mal géré, cet argent au sujet duquel toute famille peut se déchirer.
    J’apprends qu’Alain Laprie était « le neveu préféré » de Marie Cescon, qu’il était son héritier désigné dans son testament mais que d’autres membres de la famille n’acceptaient pas ce cadeau.
    De plus, il y a cet incendie partiel de la maison, le gaz ouvert ou fermé, le feu qui couvait ou non. Tout cela avait une importance capitale pour les horaires de la soirée et rien n’est vraiment tiré au clair.
    Alain Laprie subit des gardes à vue, est incarcéré, libéré, acquitté lors d’un premier procès. Hélas, le Parquet fait appel et un second procès est même interrompu, renvoyé pour arriver à celui qui inflige la condamnation facilitée par la projection d’une vidéo. Il s’agit de la confrontation entre Alain Laprie et son oncle, Georges, décédé, frère de Marie Cescon, auteur d’une révélation qui a fait basculer l’affaire sans la moindre preuve.
    Il faut lire Sans preuve & sans aveu pour comprendre comment la vie d’un homme peut s’effondrer sur de simples présomptions, des accusations infondées, des rapports d’experts bien arrangeants et sur la négligence d’éléments prouvant l’innocence d’Alain Laprie.
    Philippe Jaenada, contrairement à son habitude, évite les longues digressions, pourtant très intéressantes, de ses précédents livres. Malgré tout, cela ne l’empêche pas de glisser quelques clins d’œil qui font sourire et détendent un peu la lecture.
    C’est la vie d’un homme qui est en jeu, toute sa famille qui est brisée Sans preuve & sans aveu. Malgré les belles formules comme la présomption d’innocence ou le bénéfice du doute, la réalité est tout autre. Manque de moyens du système judiciaire, formation insuffisante des gendarmes enquêteurs, les exemples similaires foisonnent et il serait temps de remédier à cela, de faire cesser ces scandales car l’intime conviction ne doit jamais remplacer les faits, les preuves, l’absence d’aveux. Cette solution de facilité cause trop de dégâts humains irréversibles pour être la règle.
    Chronique illustrée à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/05/philippe-jaenada-sans-preuve-sans-aveu.html

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  • Le 17 mars 2004, à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux, deux jeunes gens s’apprêtant à aller retrouver des amis, aperçoivent de la fumée, des flammes aussi, s’élevant du toit de la maison voisine.
    À l’intérieur, est retrouvée, la tête ensanglantée, Marie Cescon, 88 ans. Les pompiers ne...
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    Le 17 mars 2004, à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux, deux jeunes gens s’apprêtant à aller retrouver des amis, aperçoivent de la fumée, des flammes aussi, s’élevant du toit de la maison voisine.
    À l’intérieur, est retrouvée, la tête ensanglantée, Marie Cescon, 88 ans. Les pompiers ne pourront pas la réanimer... Les enquêteurs se focalisent dès le départ sur un homme Alain Laprie, le neveu préféré de Marie. Mis en garde à vue le 22 juin 2004, il est remis en liberté 11 heures après.
    Quelques années plus tard, pour se délivrer d’un lourd secret dit-il, son oncle Georges, un frère de Marie, intéressé par l’héritage, l’accuse. Il déclare aux gendarmes que son neveu s’est confié à lui quelques jours après le décès de l’octogénaire, qu’il lui a révélé être l’auteur du crime : « C’est moi qui ai fait le coup », cette confession de l’oncle sera répétée devant le juge d’instruction.
    Le procès prévu à Bordeaux le 20 juin 2016 est annulé et renvoyé au 26 novembre 2018. Alain Laprie est acquitté au bénéfice du doute, le témoignage bien tardif de l’oncle, décédé en 2014, et nié par l’accusé, étant le seul élément du dossier.
    Dix jours plus tard, le parquet général fait appel de la décision.
    Après seize années d’instruction, Le 17 février 2020, au palais de justice d’Angoulême, sans témoin, sans preuve et sans aveu, la cour d’assises condamne Alain Laprie à 15 ans de réclusion criminelle.
    Il est remis en liberté le temps que la justice examine son pourvoi en cassation. La cour de cassation rejette le pourvoi et il dort en prison depuis le 2 septembre 2021.
    Touché par cet homme et son histoire, l’auteur ne se contente pas de sa seule intuition et se plonge dans le dossier d’instruction de l’affaire, dossier qui va le convaincre qu’il ne peut s’agir que d’une erreur judiciaire.
    Décortiquant et épluchant minutieusement le dossier judiciaire comme il l’a déjà si bien fait dans ces précédents bouquins, cette fois sans digressions, il écrit ce livre, dit-il, dans l’urgence afin de réhabiliter un innocent accusé dans une affaire où l’enquête a été menée entièrement à charge. Un acharnement de l’instruction pour pouvoir le déclarer coupable sans pour autant qu’il y ait la moindre preuve, notamment avec cette histoire de feu qui a couvé.
    Dans ce dossier de rivalités familiales, maintes choses l’ont interpellé et Philippe Jaenada explique et décrit tout cela très bien. Pas la moindre preuve. Le témoignage de son oncle, sur lequel vont s’appuyer les jurés est complètement invraisemblable. De nombreux éléments sont en sa faveur et il a notamment un alibi. Mais, persuadés qu’ils ont trouvé le coupable, les gendarmes et les juges d’instruction se fiant à leur intime conviction vont s’acharner sur lui pour démontrer que ce ne peut être que lui.
    C’est ainsi qu’une dernière expertise finit par mettre en avant que le feu a pu couver, contrairement à ce qu’avaient conclu les experts précédents et ce pour que cela puisse coïncider avec la présence d’Alain Laprie dans la maison. Autre acharnement avec la bouteille de gaz ouverte...
    Cette enquête focalisée sur une seule personne montre de nombreuses incohérences. De graves insuffisances également sont à déplorer. Aucune analyse d’ADN n’a été faite auprès des voisins ou de l’entourage, pourtant, sur un mégot retrouvé près du corps, il y avait un ADN n’appartenant ni à Alain, ni aux cousins…
    Pourquoi Alain Laprie pour lequel aucune preuve ni aveu n’est dans le dossier a-t-il été condamné ?
    La présomption d’innocence comme c’est le cas dans cette affaire, qui est prévue par le code pénal, ne doit-elle pas, au bénéfice du doute, bénéficier à l’accusé et l’empêcher d’être condamné ?
    Mais l’on sait malheureusement qu’il existe de nombreuses histoires comme celle-ci, où le bénéfice du doute et la présomption d’innocence n’existent pas.
    Cette affaire révèle les failles d’un système judiciaire fort mal en point, en train de se déliter par manque de moyens, d’énergie et de volonté.
    J’ai été convaincue par l’analyse méticuleuse et détaillée du dossier de cette affaire menée avec tellement de précision et de sérieux par Philippe Jaenada et été entièrement persuadée de sa sincérité.
    J’ai été scandalisée et bouleversée à la lecture de ce livre, incrédule et atterrée devant la manière dont a été menée cette enquête et effarée sans pour autant être complètement surprise par l’inefficacité de notre système judiciaire. En effet, des erreurs judiciaires ont déjà été commises, on le sait et une amie avocate à qui l’écrivain parlait du projet de son livre confirme : « C’est loin d’être rare, crois-moi. »
    Sans preuve & sans aveu, selon son auteur a pour seul objectif d’obtenir la réhabilitation d’un innocent. Mais ce livre propose une profonde réflexion sur sur le fonctionnement de la justice.
    En attendant, un homme est privé de liberté et croupit en prison, laissant femme et enfant désemparés tandis que le ou les coupables courent toujours.
    https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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