Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
" La connaissance est un présent d'une infinie cruauté quand elle ne permet pas d'agir. " Lors d'une réception en son honneur, le professeur Lazare s'isole, las des sollicitudes. Abordé par un jeune journaliste, l'éminent généticien se surprend à lui proposer un verre dans un bar. Au fil des échanges, Lazare se déleste du secret qui entoure ses recherches. À quoi bon avoir déchiffré la partition du génome si cela conduit à trahir l'être cher et condamne à la solitude ? Jouant des nuances et des silences avec une délicate subtilité, Reflets des jours mauves invite à un étonnant voyage où le passé fait chanceler le présent, et la conscience l'emporte sur la science.
[ CON-SCIENCE]
Le professeur Lazare, « l’Hippocrate de la thérapie génique », est abordé par un jeune journaliste lors du gala organisé pour son départ à la retraite… Commence alors une longue nuit où il va livrer le plus grand regret de sa vie.
Dans les années 1994, ses travaux le mènent à une prodigieuse découverte : la durée de vie d’un individu serait inscrite dans son patrimoine génétique. Or il ignore comment l’utiliser pour sauver l’amour de sa vie qu’il vient de rencontrer dans le cadre de ses recherches…
Un joli titre pour un beau roman ou selon l’adage : le plumage vaut son ramage. Une émouvante « confession laïque » faite d’allers-retours entre le passé et le présent, d’explications scientifiques pédagogiques et accessibles.
Si l’homme veut déchiffrer son code génétique et pour mieux appréhender le mystère de la vie, il faut bien garder à l’esprit que l’essence et la beauté de la vie, c’est l’imprévu.
Gérald Tenenbaum, mathématicien, prouve que l’on peu tout aussi bien manipuler les chiffres que manier la plume !
« Il paraît qu’il existe dans l’espèce humaine un gène de la générosité, récessif et très minoritaire. »
Michel Lazare est un brillant généticien. Ce soir là c’est lui qui est à l’honneur mais lassé de tout ce mouvement, il s’isole. Un jeune journaliste vient alors le trouver pour lui demander un entretien. Il est loin de s’imaginer qu’il vient d’ouvrir les vannes du souvenir et que la nuit va être très longue.
Lazare se replonge dans un passé qui le hante et livre enfin le secret qui lui pèse depuis de nombreuses années.
J’avoue ne pas avoir tout compris des explications biologiques et scientifiques qui sont données. Même si elles sont traitées avec beaucoup de pédagogie. Mais cela n’est pas si important. Ce qui compte dans ce livre c’est surtout la poésie et la nostalgie dont il est imprégné. Une nostalgie portée par cette envie folle de rattraper le temps perdu, retenir le temps qui passe et de sauver ceux qu’on aime.
Le récit alterne entre passé et présent, retraçant la relation de Lazare avec Rachel, une jeune femme dont l’histoire est habitée par l’abandon et la mort, et les recherches scientifiques que mène Lazare sur le génome.
Les confidences s’enchaînent, entraînant les témoins de Lazare et le lecteur au cœur d’une réflexion autour de la transmission génétique, des croyances qui nous habitent, de la recherche des origines.
Mais là où Gérald Tenenbaum se distingue c’est dans sa manière de ne pas tout dire, de laisser le lecteur imaginer certaines choses ou de les comprendre grâce à quelques indices posés là comme autant de pièces d’un puzzle à reconstituer.
Un très joli roman à découvrir.
Alors que le professeur Lazare est reconnu pour ses recherches en génétique, il ne semble en retirer aucun mérite, et se montre distant, fuyant. Pourtant, celui-ci s'apprête à livrer à Ethan, un jeune journaliste, les aléas connexes de la vie...
C'est un récit feutré qui s'invite pour dire ce qu'il est impossible de formuler. Il faut remonter dans le passé de Lazare pour situer cet homme contraint, enfermé dans ses silences. C'est le jeu de la délivrance intime, cruelle qui se joue sous nos yeux, à résolution réelle.
Lazare dévoile à travers ses mots plus qu'il n'en a jamais délivré dans le résultat de ses recherches. On est ému par la fragilité, la complexité qui se dégage de cette histoire aux parfums d'inachevé. La poésie émerge et s'envole du caractère précis et rigoureux scientifique. On la saisit, on la déroule, on s'en délecte.
L'écriture est brillante, sensible et opère une pulsation mélancolique, de diversion. On parle de hasard, d'amour, de connaissance, d'hérédité, d'arbitraire. La parole est juste, mesurée et libère en ponctuation l'indéchiffrable. On se sent infiniment petit au regard de l'infini possible. Ici, le contrôle est dans le lâcher prise et dans la réunion des paradoxes.
La réflexion est adéquate, oscillante, symphonique. Il y a quelque chose d'inexprimé, de tacite qui transcende le mystère, le suprême.
Et si les accents de doute étaient miraculeux ? Avec "Reflets des jours mauves", Gérald Tenenbaum nous offre plus qu'un assemblage des mots, un algorithme de nombre, mais bien une intime et profonde confession...
Une passionnante plongée dans l'univers d'un scientifique amoureux, victime des croyances de son temps.
Superbe écriture, suspense maintenu jusqu'à la dernière ligne.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...