Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Roger Stéphane rencontre Jean-Jacques Rinieri en juin 1946.
Le premier est l'ami de Gide, Cocteau, Malraux... Il a libéré l'Hôtel de Ville de Paris en août 1944, fonde L'Observateur et est l'un des pionniers du combat pour la décolonisation. Le second étudie la philosophie à Normale Sup. " J'aimais Jean-Jacques comme je croyais jusqu'à hier ne plus pouvoir aimer. Il périt le 30 août 1950. " (Roger Stéphane, Tout est bien). Pendant quatre ans, Roger et Jean-Jacques vivent au grand jour un amour-amitié.
Parce que c'était lui parait au printemps 1953 : c'est " un morceau de musique de chambre [sans] pathétique sentimental ou verbal " (Roger Martin du Gard) dans lequel Stéphane raconte l'agonie de son ami, à la suite d'un accident de voiture. C'est aussi un livre poignant sur l'absence, le sentiment de n'avoir " plus jamais personne à qui dire l'indicible ", un livre étonnamment moderne sur l'amour qui exclue toute jalousie et se conjugue avec une totale liberté sexuelle décrite sans la moindre hypocrisie.
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