Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Après une longue absence une voluptueuse Islandaise revient à Majorque faire tomber les masques. Une fresque baroque sur les soixante dernières années d'une société en disgrâce, dominée par l'intérêt et le cynisme.
Après une longue absence une voluptueuse Islandaise revient à Majorque faire tomber les masques. Ce retour annoncé est prétexte à découvrir l'évolution sociale et économique de Majorque et de tout l'archipel des Baléares sur une soixantaine d'années, depuis les paysans à dos d'âne jusqu'à l'immense usine à tourisme d'aujourd'hui. Les Majorquins ont-ils été victimes ou acteurs de cette métamorphose ? Pour répondre à la question, Porcel convoque une galerie de figures hautes en couleur, toutes couches sociales confondues. Le traditionnel quatuor insulaire - ecclésiastiques, militaires, entrepreneurs, notaires - auquel font face des femmes flétries et insatisfaites, des vieillards décrépis et désorientés et des fils en manque de repères qui deviennent hippies, contestataires ou travestis quand ils ne se tuent pas au volant de leur rutilante Audi cabriolet.
N'épargnant aucune catégorie, Baltasar Porcel dépeint une virulente satire de cette société transformée par les rouleaux compresseurs de la modernité et du tourisme de masse, qui pleure son passé tout en bradant ses terres aux princes de la spéculation. Une société majorquine qui figure un paradigme de l'actuelle mutation sociale et des confusions qu'elle engendre à travers la rupture de la transmission culturelle, de l'accélération de la vie, de la voracité prédatrice de l'argent.
Entre élégie et caricature, cette oeuvre tumultueuse s'inscrit dans la tradition des romanciers du XIXe siècle. L'auteur utilise les mêmes ressorts (vengeance, adultère, pression morale...) avec la même fureur et la même générosité, s'attaquant surtout à la médiocrité et à la complaisance sous toutes leurs formes.
Grand maître des hyperboles - stylistique, idéologique, psychologique - Baltasar Porcel nous réserve un grand finale enflammé par les frasques de la sulfureuse Olympia, l'élément perturbateur que tous attendent et qui n'arrive qu'à la fin de l'ouvrage pour incarner le pouvoir de destruction et de résurrection par l'emprise des sens.
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