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Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire... Premier polar au coeur des réserves africaines, Okavango est aussi un hymne à la beauté du monde sauvage et à l'urgence de le laisser vivre.
Qu'ajouter à toutes les critiques existantes au moment où j'écris la mienne ?
Que la couverture de ce livre m'a attirée encore plus que l'auteur et que les maints billets que j'avais déjà lus, ce qui n'est pas peu dire. J'étais happée par la majesté de ce lion surplombant ce groupe de rangers, ... à moins que ce ne soit des braconniers, à chaque fois que je reprenais le livre.
Que la dénonciation par l'auteur des trafics d'animaux est ce qui m'a finalement le plus parlé dans ce livre, au delà de l'histoire et des personnages, et que l'auteur, malheureusement et à raison, n'est pas optimiste sur ce sujet. Plus une espèce animale est menacée, plus sa cote augmente sur ce marché, et plus les braconniers s'en prennent à elle. L'exemple parfait du cercle vicieux.
Que j'ai enrichi mes connaissances sur le Sud de l'Afrique et de tous ces états que franchement, j'aurais eu du mal à situer sur une carte avant ma lecture.
Que l'auteur, à son habitude, s'est parfaitement documenté et nous partage des éléments de l'histoire récente de ces pays, et des peuples qui tentent d'y survivre depuis des années.
Alors, bien sur, c'est Caryl Ferey, il y a une bonne intrigue, des personnages complexes, du suspense, un peu d'humour (Merci Priti), mais cela est resté presqu'au deuxième plan pour moi. J'ai été beaucoup plus fascinée par l'aspect documentaire, qui se mêle harmonieusement à l'intrigue.
Voilà un thriller palpitant au cœur des parcs nationaux et de leur lutte contre les braconniers sans scrupules, prêts à tout pour s'enrichir.
Il m'a pourtant manqué un petit quelque chose pour que ce soit un vrai page Turner, sans que je puisse cerner exactement quoi.
Dépaysement garanti histoire douloureuse des hommes et des animaux en Namibie et Angola. Découverte des ethnies.
Encore une fois je suis bluffée par le talent de cet auteur. Après le Chili, l’Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande (et j’en passe), Caryl Ferey entraine cette fois le lecteur dans une réserve africaine, Wild Bunch, à la frontière de la Namibie.
Une enquête prenante, un récit engagé et documenté contre le braconnage et les trafics d’animaux sauvages, des personnages forts, complexes et attachants, des paysages époustouflants, tous les ingrédients sont réunis pour plonger sans modération dans ce récit haletant.
A lire d’urgence !
Afrique Australe, Namibie. Lors d’un safari dans sa réserve animalière de Wild Bunch, John Latham découvre le corps d’un jeune homme. C’est la ranger Solanah Betwase, profondément engagée dans la lutte anti braconnage, qui est chargée de l’enquête. Tout pourrait accuser Latham d’avoir tué un braconnier sur ses terres. Lors de leur confrontation, Solanah détecte beaucoup de complexité en Latham et ne sait où le situer, ami ou ennemi, innocent ou manipulateur ? Protecteur des animaux certes, au point d’assassiner un braconnier ? Et pourquoi son système de surveillance vidéo et photographique à détection de mouvements high tech qui couvre toute la réserve n’a-t-il rien enregistré de l’intrusion du braconnier et de son meurtre ? Autant de questions qui restent sans réponse.
Tout s’emballe quand John découvre l’un de ses points d’eau empoisonné et les nombreux animaux qui s’y désaltéraient morts et horriblement amputés de leurs crocs, pattes et cornes. Comment un tel carnage est-il possible sans que le système de surveillance n’aie rien enregistré ?
C’est quand le nom du « Scorpion » , le pire braconnier du pays , chef d’une véritable mafia aux multiples ramifications refait surface que les rangers, tout comme John, se mettent en chasse avant qu’il ne soit trop tard.
Rangers, braconniers, riche propriétaire, mafia locale régie par un personnage violent et sans pitié, voilà ce qui nous attend dans ce thriller addictif. Cette fois-ci, Caryl Férey nous transporte au cœur des réserves animalières namibiennes et offre par là même un véritable hymne à la beauté sauvage de la nature et aux animaux qu’il est urgent de protéger et de laisser vivre en toute liberté.
Comme toujours avec cet auteur, voici un livre qui nous amène à ne pas détourner le regard de ce qui se passe loin de chez nous et à réfléchir sur le monde que nous voulons pour demain.
Magnifique roman où les animaux de la savane jouent le rôle principal.
J’ai rarement été aussi envoûtée par cette ambiance africaine.
Les personnages sont les acteurs de la lutte contre le braconnage . Au cours de leur traque des trafiquants d’ivoire et autres trophées, John et Solanah se découvrent. Leur histoire d’amour finira tragiquement, avant d’avoir commencé.
Voyageur impénitent, Caryl Férey est bien connu pour ses romans noirs sur fond de critique sociale, dans des pays encore endoloris par leur passé récent, qu’il s’agisse de colonisation, d’apartheid ou de dictature. Il revient cette fois de la Namibie et de ses immenses réserves d’animaux sauvages, avec un ethno-polar qui s’attaque au trafic d’espèces animales protégées, quatrième commerce illégal le plus lucratif au monde.
L’Okavango est un fleuve endoréique : ses eaux se perdent dans le désert du Kalahari après avoir serpenté entre Angola, Namibie et Botswana. Dans cette région d’Afrique australe, de vastes réserves s’efforcent de protéger une faune menacée par la bêtise et la cupidité humaines, alors que devenues rares à force d’extermination, certaines espèces recherchées pour l’ivoire, la kératine soi-disant aphrodisiaque de leurs cornes, ou la simple possession de trophées, voient leur cote croître toujours plus haut sur les marchés noirs du braconnage et des trafics internationaux. Pour cet « or à sang chaud » se battent de vastes organisations criminelles dotées de puissants moyens de persuasion, entre armes lourdes et corruption. C’est donc à une véritable guerre, opposant d’un côté les rangers et la police, de l’autre un groupuscule commandité par un ancien chef militaire, dit le Scorpion, qu’un premier meurtre commis sur les terres de Wild Bunch, la réserve du riche écolo misanthrope John Latham, va insensiblement mener.
Au beau milieu du conflit, une femme ranger, Solanah Betwase, va devoir faire le tri entre vrais et faux appuis. Non seulement l’argent peut retourner n’importe qui parmi les misérables populations locales, mais les alliés les plus évidents réservent aussi leurs lots de surprises. Ainsi le propriétaire de la réserve, au passé bien trouble, et même le propre époux et supérieur de notre justicière, égaré dans sa jalousie. Entre polar et roman d’aventures distillant nombre d’informations édifiantes sur cette région d’Afrique, sur le triste sort de sa population martyrisée et sur les enjeux qui continuent à décimer une faune pourtant protégée, la tension s’installe dans une ambiance d’emblée sanglante, les plus grands fauves ne s’avérant pas forcément ceux que l’on croit.
Indéniablement addictif, le récit qui, à mesure que l’action s’emballe jusqu’à son dénouement guerrier, abandonne peu à peu les nuances au profit du grand spectacle, de la romance assez convenue et d’une justice pour le moins radicale, se commet sans doute à vouloir trop plaire et divertir pour demeurer totalement convaincant. S’il conjugue suffisamment d’intérêt didactique, d’action cinématographique et de bluette sentimentale pour satisfaire honnêtement un large public, on pourra largement lui préférer le très documenté et bien plus crédible Ivoire de Niels Labuzan, davantage holistique dans son approche de la même thématique.
Aux bémols près de ses aspects les plus racoleurs, Okavango reste un polar instructif et efficace, sur les beautés d’un monde sauvage condamné par l’idiotie et la rapacité des hommes.
Caryl FEREY prépare ses romans avec minutie, il y passe beaucoup de temps, précis, attaché à chaque détail, soucieux d'une vérité et surtout absolument passionné. Alors, qu'il nous entraîne en Amérique Latine ou en Afrique, c'est un véritable voyage qu'il propose à ses lecteurs, mais également une réflexion sur l'Homme et sa cupidté, sa violence, son intransigeance souvent absurde. Une fois de plus, je suis entrée dans l'histoire et j'ai été suffisamment séduite pour attendre avec impatience le prochain roman de cet auteur qui fait désormais partie des grands !
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