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Se souvenir des belles choses...
Le soir du 31 décembre, Izumi rend visite à sa mère Yuriko pour les fêtes de fin d'année, mais cette dernière est absente. Il la retrouve finalement perchée sur la balançoire d'un parc voisin, où elle semble perdue. Cet événement n'est que le premier signe de la maladie qui la ronge : quelques mois plus tard, il apprend qu'elle est atteinte d'Alzheimer.
À mesure que les souvenirs de Yuriko s'estompent, ceux de l'enfance d'Izumi ressurgissent. En prenant soin de sa mère - au moment où lui-même s'apprête à devenir père - Izumi tente de comprendre ce qui l'a éloigné d'elle au fil du temps, s'interroge sur le sens de leur relation. Pour retrouver l'essentiel de ce qui leur reste à présent.
Izumi, tout occupé par l'arrivée imminente de l'enfant que porte sa femme, ne remarque pas immédiatement que sa mère commence à développer des troubles cognitifs. Pourtant, les oublis et les fugues de celle-ci vont progressivement lui ouvrir les yeux sur la situation et le contraindre à prendre des décisions difficiles...
Ce roman aborde de manière discrète mais poignante les thèmes de la vieillesse, de l'isolement, et du délitement de la mémoire. On y explore comment, avec le temps, les rôles entre parent et enfant peuvent s'inverser.
Izumi est confronté à un choc brutal pour lequel il n'est pas préparé, le submergeant de questions, de doutes, et d'émotions. Nous assistons, parfois incrédules, à ses dénis, à ses maladresses, mais aussi aux souvenirs qu'il contemple de sa relation avec sa mère—une relation pudique, forte, et éprouvée. Leur histoire m'a profondément touchée, car j'y ai trouvé des résonances personnelles. L'écriture est intime et bouleversante. Izumi connaît la solitude et la culpabilité des choix qui n'en sont plus, se raccrochant aux bribes d'échanges et de tendresse qui subsistent.
Lorsque les souvenirs s'effacent, que reste-t-il ? N'est-ce pas ce lien d'amour que l'on crée et transmet, la véritable essence de la vie ?
Alors qu'il rend visite à sa mère Izumi la trouve dans un parc. Elle semble désorientée. Que lui arrive-t-il ? Quelque temps après, Izumi apprend que sa mère souffre d'Alzheimer.
Dès lors, Izumi va s'occuper d'elle et va voir remonter à la surface ses souvenirs d'enfance. Et alors qu'il s'apprête à devenir père, il s'interroge sur ce qui l'a éloigné de sa mère et comment profiter du temps présent au côté de cette mère dont la mémoire s'échappe.
Avec cette écriture très douce, l'auteur nous parle sans misérabilisme ni tristesse de cette maladie que beaucoup redoutent. Il évoque aussi la solitude des anciens et la relation entre les enfants et leurs parents vieillissants. Ce qui nous pousse à nous interroger sur notre propre situation, comment percevons nos parents parfois dépendants et comment envisageons-nous notre futur par rapport à nos enfants.
C'est un roman qui se savoure, que l'on conserve pour le relire.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/07/n-oublie-pas-les-fleurs-genki-kawamura.html
Poésie et transmission des souvenirs dans une famille japonaise
C'est l'histoire d'Izumi, trentenaire nippon, très occupé par son travail à Tokyo, qui s'apprête à devenir père. Et de sa mère Yuriko, avec qui les rapports ne sont pas toujours simples, car le passé ne les a pas épargnés. Quand Yuriko commence à perdre la mémoire, leurs équilibres de vie vont être complètement bouleversés.
J'ai une grande passion pour le Japon, sa culture, et j'apprécie beaucoup le côté décalé de sa littérature. En revanche, ici, ce roman ne m'a pas conquise. Le sujet est beau et aurait pu me saisir, mais je suis restée totalement détachée, sans empathie avec les personnages. Le récit m'a paru lent, et long alors que le roman est assez court...
J'ai tout de même apprécié la description de la vie quotidienne japonaise (transports, nourriture, paysages...) qui me rappelle d'excellents souvenirs de voyages, mais j'avais assez vite envie de finir ce roman pour en découvrir un nouveau qui m'emporterait plus !
Enfant, Izumi n’a eu que sa mère pour l’élever et prendre soin de lui. Aujourd’hui, alors qu’elle perd peu à peu tous ses repères, les rôles s’inversent. L’occasion pour Izumi de se remémorer les bons moments passés avec sa mère et les un peu moins bons. Alors qu’il s’apprête à être père, il s’interroge aussi sur la relation qu’il va tisser avec son enfant, alors qui lui n’a pas eu de « modèle ».
Les romans japonais ont souvent un rythme doux empreint de nostalgie et une écriture simple, sans fioriture, ce qui est le cas de « N’oublie pas les fleurs ». Il ne se passe pas vraiment de grands événements, l’auteur raconte la vie de tous les jours, le passage du temps, la vieillesse, et la vie qui recommence… C’est un roman touchant, mais tellement triste dans sa réalité. À lire quand on a le moral ! Une jolie découverte malgré la thématique. À noter, le très joli titre qui trouve toute sa résonance dans le récit.
#grandprixdeslecteurspocket
Comme chaque 31 décembre, Izumi rend visite à sa maman, mais ce n'est pas une maison chaleureuse ,ni des odeurs de plats festifs qui l'accueillent. Sa mère n'est même pas présente pour le serrer dans ses bras, dès son arrivée...
Ce roman nous fait découvrir la vie de ce jeune homme, lorsqu'il était enfant puis adolescent, auprès de sa mère professeur de piano.
C'est un roman pudique, sensible tendre malgré le sujet grave qu'il traite, la perte de la mémoire...
« Autrefois, notre espèce ne pouvait espérer atteindre les cinquante ans. Cette limite dépassée, nous avons commencé à voir apparaître les cancers. Maintenant que nous réussissons à les combattre et à rallonger d’autant notre espérance de vie, c’est Alzheimer qui nous rattrape… À chaque victoire, l’humanité doit se mesurer à une nouvelle menace. »
On découvre Izumi à un moment particulier sa vie où il apprend la maladie d’Alzheimer de sa maman, Yuriko.
Il apprend quasiment en même temps la naissance prochaine de son premier enfant.
Les souvenirs de Yuriko commencent à s’effacer, elle commence à se perdre et oublier son quotidien.
Ceux sont les souvenirs d’enfance de Izumi qui font surfaces.
Par ses souvenirs, on tente de connaître Yuriko et d’appréhender la relation mère-fils.
Comme souvent avec la littérature japonaise, ce livre est d’une douceur permettant d’appréhender chaque sentiment sous un fond de poésie.
Ce livre est doux et touchant.
Je vous le conseille.
Comme chaque année, Izumi vient fêter le Nouvel an chez sa mère. Mais cette fois, ce ne sont ni la chaleur du foyer, ni les effluves d’un bon repas qui l’accueillent. La maison est froide et déserte, Yuriko a disparu. Il la retrouve dans un parc, assise sur une balançoire, le regard vide.
Accaparé par son travail et préoccupé par la grossesse de sa femme, Izumi ne prête pas attention à cette absence de sa mère. Mais les moments d’égarement se multiplient et quand il se décide à consulter, le diagnostic tombe, implacable : Yuriko souffre de la maladie d’Alzheimer. Commence alors un long parcours du combattant pour maintenir le lien avec cette mère qui l’a élevé seule et dont la mémoire s’effiloche puis s’efface.
Qui mieux qu’un écrivain japonais pouvait évoquer le sujet sensible de la maladie d’Alzheimer avec suffisamment de délicatesse et de pudeur pour rendre son récit plus doux que démoralisant ? Genki Kawamura nous livre un texte, émouvant sans être larmoyant, traitant de la vieillesse, de la solitude et de la très belle relation entre une mère et son fils. A mesure que les souvenirs de Yuriko s’effacent, Izumi, lui, se souvient…de son enfance, de leur vie à deux, de leur complicité, de la disparition de sa mère pendant une longue année. Pour lui, Yuriko a toujours été une mère. Il la découvre femme et même enfant puisque les rôles finissent par s’inverser. C’est lui dorénavant qui doit prendre soin d’elle, la nourrir, satisfaire ses caprices de petite fille. Comme une amorce à sa nouvelle vie de père de famille qui se profile…
C’est beau, doux, profond, pudique, universel.
Saviez-vous que sur 50 millions de personnes atteintes de démences dans le monde, 60% à 70% sont touchées par la maladie d’Alzheimer ? Ce pourcentage devrait même augmenter ces prochaines années (Source : OMS). Face à ce constat accablant, des auteur(es) prennent la plume pour raconter ce quotidien déroutant. C’est le cas de Genki Kawamura, autrement connu pour son best-seller Et si les chats disparaissaient du monde (éditions Pocket), qui revient cet automne avec son second roman N’oublie pas les fleurs publié aux éditions Fleuve.
Un soir de nouvel an, Izumi se rend comme chaque année chez Yuriko, sa mère, pour passer ce moment en sa compagnie. Cette fois pourtant, elle n’est pas chez elle. Après plusieurs heures de recherche, il la trouve totalement confuse sur la balançoire d’un parc. Cet évènement peu anodin en amène d’autres poussant Izumi à convaincre sa mère d’aller consulter un spécialiste. Le verdict tombe : elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle qui pousse ce fils à s’interroger sur sa relation avec sa mère, leur histoire commune et peut-être mettre au grand jour ce qui ne l’a jamais été avant qu’il ne soit trop tard.
Roman poignant, N’oublie pas les fleurs fait écho au quotidien de millions de personnes sur Terre. Il met en lumière la dégénérescence cognitive mais également et surtout le rôle des proches et l’impact que la maladie peut avoir sur leur vie. Tout y est abordé, l’angoisse de se voir oublié du malade, cette fatalité à se retrouver impuissant, pieds et poings liés dans une situation incontrôlable mais également le souvenir d’une réalité qui n’est hélas plus partagée. Le tout dans la problématique tristement intemporelle de la mise en EHPAD, son coût et la condition de vie des séniors.
Genki Kawamura s’autorise l’autopsie de cette pathologie à travers un récit simple, sans fioritures, pour libérer cet immense carrousel de sentiments désordonnés et sublimer cette relation mère-fils qui unit les deux personnages principaux. Il s’interroge également sur ces liens du sang, les non-dits, les secrets que l’on garde pour se protéger ou s’apaiser dans le confort du déni.
Aborder le thème de la mémoire, c’est également prendre en compte celui du temps qui passe, de ces jours qui ne reviennent pas et que l’on chérit avec nostalgie et mélancolie. En cela, N’oublie pas les fleurs soulève la beauté des souvenirs, la complexité de la maladie d’Alzheimer et la puissance, aussi philosophique soit-elle, d’une locution latine connue de tous : carpe diem soit cueille le jour, l’instant, mais pas les fleurs.
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