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Pendant la Guerre de Sécession, une jeune femme se travestit en homme pour aller combattre à la place de son trop fragile compagnon. Réinventant l'imagerie dont se nourrit la représentation de la guerre en faisant cohabiter innocence et sauvagerie, bonté et abominable férocité, ce conte cruel propose une méditation sur la fragilité de nos certitudes et l'ambivalence de toute réalité.
Un roman magistral qui, plongeant dans la noirceur du chaos, délivre une leçon bouleversante sur les eaux troubles et tourmentées dans lesquelles la guerre s'entend à immerger ses victimes.
Un personnage dont j'ai particulièrement aimé les ambiguïtés.
Constance s'engage en tant que soldat de l'union à la place de son mari à la santé fragile, sous le nom de Ash Thompson. Dans sa tenue de soldat, avec son bandeau pour cacher ses formes, elle va prendre part aux entraînements, aux batailles, montant à la charge, obéissant aux ordres sans jamais reculer là où certains prennent leurs jambes à leur cou pour fuir. Elle va se lier d'une amitié singulière avec son colonel, repérée grâce à ses talents au tir et à son courage. Elle sera blessée et affrontera bien des épreuves avant de pouvoir rentrer chez elle. Constance raconte la guerre, les hommes, la violence, la mort, ses pensées, ses fantômes, son mari restait à la ferme, sa défunte mère toujours très présente, ses peines et ses espoirs.
Laird Hunt dresse le portrait d'une femme courageuse pour rendre hommage à toutes ces femmes qui durant la guerre ont troqué leurs jupes pour des pantalons. Avec écriture claire et poétique, qui nous décrit aussi bien la sauvagerie et la barbarie de la guerre que les songes et les fantasmes de Constance, ce roman nous raconte cette guerre fratricide d'un point de vue atypique et original.
Voici une histoire poignante dont je ressors toute secouée. C’est intense et c’est présenté par une magnifique écriture délicate et poétique.
J’ai tout de suite été charmée par cette héroïne (Constance) en acier qui se fait appelée Ash qui s’engage dans la guerre de sécession auprès de l’Union pour éviter la guerre à son mari plus fragile qu’elle. Et on n’insiste pas sur le fait que c’est un sacrifice, non son engagement à la place de l'homme qu'elle aime est comme une évidence. C’est une femme dégourdie qui s’adapte aux épreuves qu’on suit à travers ce périple qu’elle effectue auprès d’hommes.
Ash est blessée et perd son bataillon, c’est alors la confusion due à ses blessures qui suivent la confusion de la bataille. Ash essaie de retourner dans sa ferme, retrouver son mari.
Elle se lance dans une épopée où se mêlent ses rêves et ses absences suite à ses blessures, la confusion entre les morts et les vivants, ses conversations avec sa mère morte, les échanges avec son mari qui se trouve dans leur ferme. C’est un récit déroutant dans lequel j’avoue avoir perdu pied parfois ne sachant même plus si l’héroïne était redevenue homme ou restée femme, mais sans jamais être agréablement reconduite à la réalité.
J’ai aimé toutes les rencontres faites par Constance qui reprend ses habits de femme. Elle croise le chemins de personnes qui lui relatent leurs souffrances, ce qu’elles ont perdu lors de la guerre. Ce qui est décrit dans ce livre c’est l’horreur, la souffrance physique et psychologique. A la transformation physique de l’héroïne s’ajoute les souffrances physiques dues aux blessures, à la maladie. Et à côté de tout cela, l’amour de Constance pour son mari qui lui permet d’avancer, cet amour si joliment et pudiquement révélé au cours de l’histoire.
En pleine guerre de Sécession, Constance Thompson quitte l'Indiana pour rejoindre les champs de bataille, à la place de son mari, Bartholomew, trop "faible" pour affronter toute cette violence "J'étais forte, lui pas, ce fut donc moi qui partit au combat pour défendre la République".
Elle se fait passer pour un homme et prend le nom de Ash Thompson. Elle prend entièrement part à la guerre, gagnant une réputation de bon tireur et un pseudo "Gallant Ash".
Au delà d'une description très réaliste de l'horreur de la guerre de Sécession, Laird Hunt dresse un très beau portrait de femme. Il n'est d'ailleurs pas à son premier coup d'essai : il avoue que les femmes sont, pour lui, une grande source d'inspiration (c'est son troisième livres écrits à travers les yeux du sexe opposé).
L'auteur a été élevé par sa grand-mère dans l'Indiana. Une femme avec des convictions de gauche qui lui a permis de voir la vie autrement "Les femmes ont cette capacité déconcertante de prendre des décisions dramatiques en un laps de temps très court, en un battement de cils".
Neverhome nous fait découvrir cette histoire peu connue de la guerre de Sécession : des femmes se sont engagées dans le conflit. Elles n'ont pas été nombreuses et pourtant : à peu près 400 femmes blanches ou noires, sudistes ou nordistes, phénomène quasiment inconnu.
Une femme, en particulier, a influencé Laird Hunt : Loretta Velasquez. Elle a combattu en tant qu'officier dans l'armée des confédérés.
L'auteur voue à ces femmes une admiration sans borne et ça se sent dans tout le livre. "Ecrire à travers leurs yeux me donne plus de liberté, plus d'imagination, je ne le vis pas comme une contrainte mais comme un souffle".
Vers la fin du livre, Ash Thompson redeviendra Constance Thompson, quittant ses pantalons pour des robes (un soulagement). Elle reviendra chez elle, auprès de son mari tant aimé. Mais la fin ne se déroulera pas comme elle l'avait tant espéré....
Constance part à la guerre et laisse derrière elle, son mari, Bartholomew. Travesti en homme, elle s’engage chez les Confédérés sous le nom d’Ash Thompson pour défendre son pays et ses convictions. Après avoir fait ses classes, elle découvre les champs de bataille et les horreurs de la guerre en s’accrochant à l’idée qu’elle retrouvera un jour son mari et sa ferme.
Oscillant entre rêve et cauchemar, nous suivons le destin hors du commun de Constance qui nous raconte son incroyable aventure sans fard. Ce livre retrace la Guerre de Sécession vue par un simple soldat et évoque la difficulté de revenir à la vie après avoir connu l’horreur des combats. Neverhome est avant tout un roman d’atmosphère où l’horreur et la folie ne sont jamais bien loin. Les aventures de Galant Ash ne suffisent pas à atténuer cette chape de plomb. Le roman m’a laissé un goût amer dans la bouche. A ne lire que si l’on est en forme.
Je viens de finir ce livre vraiment "différent", Constance est une femme forte de caractère et physiquement, son mari Bartholomew est chétif et fragile. Ils décident d'un commun accord que c'est elle qui ira à la guerre. C'est la guerre de sécession, Constance devient galant Ash, elle va vraiment traverser des tableaux de guerre, des roublards, des méchants, des armes, un général, une clinique pour les fous, puis on va partager son chemin de retour.un livre qui ne quittera pas mon esprit avant longtemps ou même jamais. Je tiens à ce livre qui m'a été dédicacé par l'auteur lors du festival intime de Namur.
Franchement seule une ou deux longueur m'ont empêché de mettre la cinquième étoile.
Je vous encourage à découvrir ce livre et cette histoire.
La guerre de Sécession éclate, une jeune paysanne de l'Indiana part au front à la place de son époux à la santé fragile.
« Nous étions à peu près de la même taille, mais lui était fait de paille et moi d’acier ».
La robuste Constance, poitrine bandée, cheveux coupés, chapeau enfoncé sur les yeux, devient le soldat Ash Thompson.
C'est à travers ses yeux que nous voyons la guerre, la vie brisée des hommes au combat. C'est à travers ses mots, ceux qu'elle écrit à son mari, que nous soupçonnons ce qu'elle traverse.
Dans ses lettres, elle raconte son quotidien de soldat, l’horreur des batailles, l’absurdité des vies perdues pour une cause qu’elle ne comprend pas vraiment.
Elle s’engage aussi dans un dialogue intérieur avec sa mère, disparue depuis quelques années. Son ombre l’accompagne dans sa longue errance dans une campagne dévastée lorsqu’elle perd son régiment.
« Neverhome » n’est pas seulement un roman de guerre, j’y ai lu la belle histoire d’amour d’une femme hors du commun pour son homme, pour la vie.
Laird Hunt signe un livre magnifique, où la nature tient un place prépondérante, tant par son hostilité que par sa magnificence.
Encore un coup de cœur.
L'extraordinaire épopée d'une femme travestie en homme pendant la guerre de sécession. La première partie du roman est haletante. On observe avec angoisse et curiosité cette tireuse d'élite dont la mort semble avoir peur. La deuxième partie est un peu plus poussive. On a du mal à suivre - et à croire - ses ultimes péripéties.
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