Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Avec l'impossible retour Amélie nous embarque avec elle et son amie pour un voyage au japon.
Elle sera notre guide et nous conteras son voyage.
Elle va faire découvrir a son amie photographe les villes de Tokyo et Kyoto et se remémoras de nombreux souvenirs.On a l'impression de suivre deux adolescentes parfois tellement les situations sont cocasses...
Et parfois je trouve "la copine" un peu dure avec Amélie, mais c'est toujours avec un grand plaisir que je découvre ses écrits mème si ces dernières années j'ai comme l'impression que les thèmes se répètent et que le nombre de pages se réduits malgré le cout du livre en lui mème...
Un roman nostalgique, des situations amusantes et un plaisir toujours présent pour ce 33e roman si je ne me trompe...
C’est la toute première fois que je lis cette auteure, j’avais beaucoup d’appréhension, je pensais que cette auteure n’était pas dans ma zone de confort ! Quelle fausse idée je me suis faite, je viens de finir l’Impossible retour et ma première réaction est : « elle est géniale » ! Comme quoi parfois il faut essayer avant de se faire de fausses idées.
Je l’avais aperçue au Livre sur la Place en 2019 et l’avais trouvée d’un abord sympathique puisqu’alors que je n’étais pas dans la file des gens qui attendaient une dédicace ; quand elle a levé les yeux, nos regards se sont croisés, elle m’a souri !
Bon je reviens au livre, un très beau voyage à Kyoto et Tokyo, j’ai noté tous les temples, rues et monuments pour aller consulter les photos. Mais en attendant ce roman est aussi un documentaire.
La quatrième de couverture est une pensée donc elle en dit peu sur le contenu du livre.
Si j’ai apprécié le voyage, j’ai aussi essayé d’étudier les comportements des deux amies.
Son amie Pep, photographe, qui a gagné un voyage pour deux au Japon a décidé de demander à Amélie de l’accompagner, sachant que cette dernière parle la langue couramment et connaît le pays pour y avoir vécu, à mon sens, elle est asthmatique, allergique aux acariens, mais aussi un peu hypochondriaque car elle se sent mal dans un hôtel aux apparences propres et ne ressent aucun malaise dans une boîte à la propreté douteuse !
Pour ce qui concerne Amélie, d’emblée elle est sympathique, on ressent son émotion à travers son récit, c’est une personne sédentaire, elle appréhende de quitter son lieu de vie, elle dit au revoir à son lit et à ses meubles, mais pire encore, elle a peur du retour d’où « l’impossible retour ». Ce mal être s’explique par les déménagements multiples qu’elle a subits jusqu’à l’âge de dix-sept ans (ses parents étaient diplomates).
En bref, son écriture m’a séduite. Ce court roman autobiographique a été une révélation et je me promets de lire la totalité de son œuvre (j’ai pris beaucoup de retard).
Bonjour Amélie, je me réveille un peu tard mais je vais me rattraper.
J'avais lu son précédent roman « Psychopompe « que j'avais vraiment, vraiment détesté. Comme beaucoup de monde, début septembre , nous attendons son denier livre. Une énième autobiographie, le retour dans ce pays qu »elle aime tant le Japon Elle arrive à nous faire voyager dans ces contrés lointaines La plume de l’auteure reste toujours aussi fluide, tout en finesse entraînant une lecture agréable Mais la stop pour pour moi,j'ai décidé d passer à travers ses prochains, livres Il n' y a plus de créativité, une impression de déjà lu à chaque fois. Je pense qu'elle devrait se concentrer un peu plus, pour nous sortir une pépite, loin de son vécu. Attention aucune polémique, cela reste mon ressenti
Une rentrée littéraire ne serait pas une vraie rentrée sans le roman d’Amélie Nothomb.
Toutes les années, à cette période, je lis son dernier roman, par fidélité plus que par habitude, comme une ancre qui me retient à mes lectures d’il y a des décennies en arrière, comme un refuge, comme un rendez-vous qui marque le temps.
Amélie Nothomb est revenue à l’auto-fiction, ce genre qui lui va si bien. L’impossible retour est l’histoire d’un voyage qu’elle fait au Japon sur la demande d’une amie, pour l’accompagner et lui servir de guide.
C’est surtout l’occasion de nous parler d’elle, de sa difficulté à vivre, à trouver sa place dans un pays ou dans un autre. Elle nous raconte son Japon, si différent de celui qu’elle a laissé enfant, son Japon qu’elle retrouve avec toute la maturité d’une femme de presque 60 ans. Bien plus qu’un récit de voyage, ce sont des confidences sur elle, sur son père, sur son rapport aux autres, aux aliments.
C’est lent, calme, zen diront certains et ça fait du bien de retrouver cette écriture et ce vocabulaire si particulier, ce style qui résonne comme le son de sa voix. Un texte qui mêle agréablement passé et présent.
Et non, Amélie ne boit pas que du champagne : elle boit aussi de la bière et du whisky !
Cette année pour son 33ème roman, Amélie nous propose un impossible retour au pays du Soleil Levant, le pays de son enfance, celui où elle aurait tant aimé vivre, y rester. Elle avait choisi d'y vivre à l'âge de 21 ans, ce fut un fiasco dont elle parle dans "Stupeur et tremblements" , un échec identitaire qui l'a peut-être malré elle, créée, façonnée en écrivain , sans lequel, elle n'aurait peut-être jamais publié.
Pep Benoni, son amie photographe gagne un aller-retour en avion pour la destination de son choix. Elle choisit le Japon et demande à Amélie de l'accompagner comme guide en lui précisant que ce ne sera pas un voyage nostalgique.
Amélie est terrorisée à l'idée de cette mission et de ce retour au Japon, depuis de son plus jeune âge elle éprouve la difficulté des départs. Il faut dire que les départs, elle en a connu un grand nombre vu les fonctions de son père. Le Japon, elle l'a quitté à l'âge de 5 ans, c'était son pays, son identité lié aussi à l'expérience réussie de son père. Un retour au printemps 2012 pour un reportage mais jamais une initiative personnelle d'y retourner. Elle accompagne donc son amie du 20 au 31 mai 2023 et nous raconte cette expérience.
Un texte léger et profond, nostalgique, drôle avec des scènes burlesques et des quiproquos.
Elle nous parle de ce Japon qu'elle aime profondément, de sa culture, de ses traditions, de l'évolution du pays. Un pays où le respect est essentiel alors que son amie n'en a parfois que faire. Il y a de belles anecdotes qui nous font rire ( la perte du billet de train, les toilettes....) mais qui scandalisaient et choquaient profondément Amélie.
Amélie renoue avec la langue, la culture, nous fait visiter des villes comme Tokyo, Nara, Kyoto, le bonheur de retrouver des endroits que j'ai eu la chance de visiter.
Mais outre le pays et ses traditions, elle se livre, nous fait des confidences, on partage avec elle ses émotions, traumas des départs, honte dans les attitudes de son amie mais on ressent profondément l'absence du père, particulièrement dans ce pays qui l'identifie, synonyme de réussite pour lui.
Le temps de ce voyage, Amélie relit "A rebours" de Huysmans cherchant la sérénité, l'illumination. On comprend aussi l'importance de l'écriture et de la lecture.
Ce beau voyage est bien plus profond qu'il n'en a l'air, il m'a ému. Je vous le recommande vivement.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Tout se passe comme si le japonais était une marée ; à mesure que je m'éloigne, descend la mer des mots. Il suffit que je revienne et la marée remonte, mon bateau est en eau.
Les seuls moments où je ne doute pas de mon existence sont ceux où je lis.
Le vide au Japon n'est pas ce qu'il est chez nous. Ici le vide, c'est la merveille, c'est ce que l'on recherche. Le vide, c'est l'occasion de vivre enfin.
Ce qui est important, lorsque l'on contemple (...), c'est de retrouver l'harmonie qui est en soi.
Bien plus que lire, relire est un acte d'amour.
Celui qui vit une illumination n'éprouve aucun besoin que cela se sache et ne désire pas exister.
https://nathavh49.blogspot.com/2024/09/limpossible-retour-amelie-nothomb.html
Amélie Nothomb, on l’aime ou on la raille, qu’importe, elle partage une nouvelle fois avec son lectorat une tranche de sa vie. Dans son dernier livre, nous partageons ses souvenirs d’enfant et de jeune adulte. Le passé, qui ne peut demeurer inchangé, s’oppose à la brutalité d’un présent.
Pour son 33ème roman, Amélie Nothomb nous entraîne à nouveau au Japon, le pays qu'elle aime le plus au monde, sa terre sacrée mais où elle n'arrive pas à vivre.
C'est son troisième opus sur sa relation avec ce pays; elle y part, du 20 au 30 mai 2023, avec son amie, Pep Beni, photographe qui s'y rend pour la première fois. Pour Amélie, c'est la quatrième fois : elle y est née et y a vécu jusqu'à ses 5 ans (1972); elle y retourne en 1989, persuadée de s'y installer; elle y travaille, y vit, y aime mais c'est un terrible échec qui accouchera de "Stupeurs et tremblements", échec dont elle ne s'est toujours pas remise. Sa dernière visite était en 2012, à l'occasion d'un reportage qui lui était consacré.
C'est un voyage intime, profond qui la reconnecte avec son passé, avec son père mort pendant la pandémie de Covid, avec elle-même. Amélie Nothomb se livre avec émotion, nostalgie, tristesse, mélancolie et même si le Japon est un thème vu et revu dans sa bibliographie, ce texte est plus émouvant que les autres. le Japon a fondé son identité et le lien qui l'unit à ce pays est indestructible malgré l'impossible retour.
Nous visitons Kyoto, le Kansaï, Tokyo et j'avoue que les descriptions, l'atmosphère qui se dégage me donnent envie de découvrir ce pays. L'humour est bien présent aussi avec son insupportable amie qui ne connaît aucun des codes sociaux et culturels du Japon et qui se comporte en terrain conquis, persuadée que l'Occidentale qu'elle est a raison partout et toujours.
Dans ma chronique sur son précédent ouvrage (« Psychopompe ») j’avais notamment écrit :
« Ceci n’est pas un essai » aurait pu dire Magritte, un autre Belge .. et est-ce un roman comme indiqué ?
Amélie se livre dans cet écrit centré sur sa vie (et une partie de son œuvre) ; on retrouve (déjà égrené ici ou là) de multiples lieux de son enfance liés aux déménagements de son diplomate de père, son viol, l’anorexie suivant ce traumatisme, la place du père, l’importance du champagne (mais moins que certaines fois), et quelques nouveaux développements sur les rapports à l’écriture, aux oiseaux (à leurs diversités, et surtout au vol et aux chants, … et aux rapports à la vie et à la mort ; et notamment la liaison aux morts, à leur âme (et particulièrement à celle de son père en s’investissant d’un rôle de psychopompe) :
…
C’est bien de l’Amélie dans le texte avec son style et certaines étrangetés. Il est plus autocentré, autobiographique et plus personnel … mais jusqu’où ? »
Avec « L’impossible retour » Amélie ne va pas à la plage (comme Martine), mais au Japon (lieu essentiel de sa vie) pour accompagner une amie qui lui demande de faire la guide.
La (sa) nostalgie traverse ce retour temporaire dans l’archipel du Japon avec des retrouvailles diverses (lieux, nourriture, culture, …) et Amélie continue de se découvrir, de montrer sa sensibilité.
Mais ce nouvel opus ressemble plus à un journal de voyage, voir un journal tout court … (avec certaines confidences, nostalgies, sensibilités, …) … mais qui (à partir du moment où il est partagé avec des lecteurs) aurait pu être publié dans une revue (« Elle », « Lui », Tokyo Match, Géo… ) …
Ma fidélité aux publications d’Amélie renvoie à ses premiers écrits (comme « Hygiène de l’assassin », « Les combustibles », …) et à ses capacités à développer des exagérations décalées et crédibles.
Mais la (ma) nostalgie est en train de céder la place à une certaine frustration, même si on ne s’ennuie pas vraiment pendant la paire d’heures de lecture.
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