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Christian Bobin est né en 1951 au Creusot. Il est l'auteur d'ouvrages dont les titres s'éclairent les uns les autres comme les fragments d'un seul puzzle. On peut citer entre autres : Souveraineté du vide, Le Très-Bas, La part manquante, La plus que vive, La présence pure et Une bibliothèque de nuages.
Le roman propose une série de portraits de personnages contemporains au narrateur, et d'autres ayant vécu au XVIIe siècle.
J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture poétique et raffinée de Christian Bobin, dans ce roman inattendu et presque mystique.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/04/les-ruines-du-ciel-christian-bobin.html
L’écriture, la lecture, la peinture, la musique ; Dieu, la religion, la mort ; les lys blancs, les genêts, les pissenlits, les roses trémières, les lilas ; la famille de l’auteur, son enfance. Autant de thèmes abordés dans une alternance d’alexandrins, de décasyllabes, de sentences, de formules, ou encore de prose poétique. C’est un de ces romans protéiformes que l’on peut ouvrir au hasard des pages pour en lire quelques lignes sans être prisonnier de la linéarité de l’œuvre.
Christian Bobin, écrivain discret (il habite en Saône-et-Loire, au Creusot où il est né) livre régulièrement des ouvrages qui tiennent à la fois ou séparément du roman, du journal et de la poésie en prose. Il les appelle ses « fragments », où une écriture serrée trace des petits tableaux représentatifs de son état d’esprit du moment et de l’idée qui passe. « Les ruines du ciel » vagabondent ainsi entre la destruction de Port-Royal sur ordre du roi Louis XIV que ce contre-pouvoir indisposait, et les ruines de la société actuelle, avec l’espoir d’y trouver « les signes d’une vie heureuse, toujours possible ». Le ton passe de la gravité (« Comment pourrions-nous comprendre la vie : nous ne voyons que son dos. Quand elle tournera vers nous son visage ce sera la mort, le vrai début de la conversation ») à la légèreté (« […] fraise : petit fruit rouge ou blanc qui croît dans les jardins et les bois. Ressemble au bout des mamelles des nourrices »). On y goûte de vrais bonheurs d’écriture : « un escalier étroit comme une certitude », « Les livres sont la résidence secondaire de l’âme » et l’ensemble se glisse délicieusement dans les interstices de lectures plus ambitieuses ou plus apprêtées. Comme chante Brassens - qui s'y connaissait : « C’est un modeste »…
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