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Babe Paley est la plus en vue des « Cygnes de la Cinquième Avenue », ces femmes de la haute société new-yorkaise des années 1950. Son atout indéfinissable : son style. Elle incarne l'élégance, fait souvent la une de Vogue, mais ce que personne ne voit, c'est le sentiment de solitude qu'elle laisse dans son sillage, en dépit de sa fortune, de ses enfants, de son mari riche et puissant. Jusqu'au jour où Truman Capote surgit dans sa vie. Leur amitié est instantanée et fulgurante. Babe trouve chez l'écrivain prodige, aussi génial qu'extravagant, la passion qui manquait à son existence. Grâce à elle, Truman accède à cette élite qui le fascine tant. Et à ses secrets, ses rumeurs, ses scandales, y puisant son inspiration, au risque de trahir Babe.
Ce livre est passé à un cheveu du coup de coeur. Ce qui aurait été le cas si je n’avais pas eu à le mettre de côté, un peu ennuyée par la lenteur de l’histoire, pour y revenir, m’attacher à ses personnages et juste profiter de la lascivité qui se dégage du roman.
L’auteur nous décrit la relation de Truman Capote avec un groupe de femmes de la haute société de New York des années 50 à 70. Ces femmes, ce sont ses cygnes, élégantes, oisives mais riches et influentes. C’est tout particulièrement avec Babe, une femme parfaite qu’il a un lien de complicité qui l’amène à être la troisième personne de son couple sans que cela ne gêne son mari (au contraire). On suit cette relation jusqu’à l’apothéose de Truman Capote avec la publication de “ De sang froid” puis le manque d’inspiration, l’éloignement de ses cygnes qui finiront par le rejeter.
Je me suis délectée de cette relation entre Babe et Truman Capote. Je me suis attachée à Babe que tout le monde envie pour son physique, sa position, ses robes, sa docilité. Je suis tombée sous son charme. J’ai été touchée par cette femme et toute la bienveillance dont elle fait preuve, derrière tout l'artifice, son maquillage et son dentier.
L’auteur a su faire ressortir la profondeur et la subtilité derrière chacun de ses personnages, ces cygnes.
S’il s’agit d’un monde artificiel qui est décrit mais j’ai apprécié le côté mondain, les commérages, les trahisons et tout ce qui se révèlent derrière, les inquiétudes, la solitude et les calculs. Je l’ai lu comme un livre “people” tout en étant attendrie, émue par ses relations pas si artificielles. J’ai donc passé un très bon moment. J’en ressort avec l’envie de lire Truman Capote car si le personnage n’est pas vraiment décrit à son avantage, je l’ai trouvé très intéressant plein de sarcasme.
Le roman de Mélanie Benjamin raconte l'amitié de Truman Capote avec les ladies de la haute société de New-York ; "Les cygnes" selon Truman.
Truman est très proche de "Babe" : l'auteur traite en particulier l'amitié entre Babe et Truman.
"Les Cygnes de la cinquième avenue" ne m'ont pas emmener avec elle. je n'ai pas réussi à m'attacher a ses femmes qui sont vraiment très superficielles, ennuyeuses, matérialiste... : le "People" des années 50'.
Pourtant l'écriture de Mélanie Benjamin est belle, fluide, elle décrit un Truman Capote comme très certains sur ce qu'il entreprend et sur lui.
Ce roman lu en tant que juré du prix des lecteurs Livre de Poche 2018 m'a laissé indifférent ; je ne suis pas un grand adepte des mondanités, et des ragots.
Cependant, je tiens à souligner le grand travail de recherche de Mélanie Benjamin sur la société new-yorkaise, l'époque et les grands détails sur la vie de Truman Capote (sa vie, son enfance, ses relations, le travail d'écrivain..).
Ce roman mêle d'une façon formidable, la fiction et la réalité.
Il décrit d'une manière passionnante la profonde et réelle amitié qui a existé entre Truman Capote et Babe Paley.
Nous avons aussi l'impression d'évoluer dans le New-York des années 1950, en compagnie de ces " cygnes ", ce groupe de femmes très riches, belles et élégantes qui, d'une certaine façon, " régnaient " sur cette 5ème avenue.
Leurs surnoms de " cygnes " viendrait du fait que leur nuque est si fine et leur peau si blanche.
Toutes ces femmes prennent donc Truman Capote sous leurs " ailes " et chacune d'entre elles va se confier à lui, lui livrer tous leurs secrets.
Ce roman est véritablement un tableau très réussi de la haute-société New-Yorkaise des années 1950.
Les cygnes se sont quelques femmes ultra riches et belles qui ont régné sur la scène sociale du New York des années 50-60.
Il y avait Slim Keith, un modèle toujours sur la liste des femmes les mieux habillées, liée à une succession d'hommes riches et puissants, y compris Clark Gable et Hemingway.
Il y avait Pamela Churchill, mondaine britannique, mariée au fils de Winston Churchill, surnommée la «plus grande courtisane du XXe siècle».
Il y avait Gloria Guinness, mariée à cinq reprises, et que l’on a dit être espionne...
Il y avait la sœur de Jackie Kennedy et d’autres beautés plus ou moins oubliées de nos jours.
La reine d'entre elles, était Babe Paley, l'épouse parfaite du président de CBS. De toutes les stars de la haute société, aucune ne brille plus qu’elle. Son visage impeccable orne régulièrement les pages de Vogue, elle est célébrée et adorée pour son style ineffable et son goût exquis.
Truman Capote les aimait toutes, mais aucune autant que Babe.
L’écrivain s'est faufilé dans le cercle intime des Cygnes. L'enfant prodige littéraire les flattait et les ravissait de son esprit vif.
Ce petit génie aux cheveux dorés et à la personnalité débordante devient vite leur chouchou.
Grâce à elles, Truman fait une entrée remarquée dans la vie enviable de l'élite de Manhattan, avec accès direct aux commérages du puissant cercle social de Babe.
Sûre de la loyauté de l'homme qu'elle appelle "True Heart", Babe n'imagine pas les dégâts que Truman laissera dans son sillage.
L’auteur examine la relation entre Truman et Babe, amis improbables. Truman était le seul que Babe laissait voir sans maquillage; Truman était celui qui a compris sa solitude profonde et ses failles bien cachées; Il était celui qui comprenait son mariage sans amour.
Du charme sournois de Truman Capote au glamour tragique de Babe Paley, Melanie Benjamin évoque, avec des détails saisissants, un monde perdu.
Récit fictif mais historiquement exact, ce roman est tout à la fois une merveilleuse et tragique histoire d’amitié, et le récit d’un des plus grands scandales littéraires.
Captivant !
« Il l’a tuée. C’est aussi simple que ça. »
Quel début fracassant et un tantinet surjoué pour lancer la fabuleuse histoire de ces reines de beauté de Manhattan, riches jusqu’à l’ennui, qui, pour se distraire, se commirent avec l’écrivain à la mode des fifties : Truman Capote. Le vilain petit canard charma un temps les ravissants cygnes avant de s’envoler vers le succès en emportant tout ce qu’il avait appris et qu’il aurait dû garder pour lui. Mélanie Benjamin nous conte les aventures fastueuses de ces icônes de la haute société new-yorkaise, leurs (petits) secrets et le plaisir qu’elles prirent à écouter le ludion sulfureux distiller des confidences dont les deux exemples ci-dessous, parmi bien d’autres, définissent assez bien la nature :
Gloria Guiness, avant de faire un beau mariage, marchait dans les rues pieds nus; elle n’avait pas de préférence sexuelle avérée mais, ayant remarqué que les hommes payaient mieux, elle choisit de faire son chemin par leur intermédiaire. Marilyn Monroe négligeait sa toilette de sorte que son empreinte olfactive n’égalait pas sa plastique.
On apprend aussi (je ne sais pas si c’est vraiment important) que Bill Paley, le puissant boss de la CBS était pourvu d’un énorme appétit, à table comme au lit, mais qu’heureusement il ne prenait pas de poids. Sa sublime épouse, Barbara dite « Babe », qu’il délaissait, voyait un psy qui lui conseilla de coucher avec Truman. Elle aurait volontiers suivi la prescription mais « True Heart », comme elle l’appelait, ne frayait qu’avec des camionneurs. Si belle, si riche et si malheureuse !
Les lecteurs sauront tout de la soirée mémorable donnée par l’auteur après le succès obtenu avec « De sang froid ». Ils découvriront le choc provoqué par la parution de la nouvelle « La Côte Basque 1965 » qualifiée de scandale littéraire et se feront une idée romancée de la relation privilégiée entre Babe Paley et Truman Capote.
C’est bien écrit et ça se lit agréablement. En résumé, c’est mince comme la taille de Mrs Paley, charmant comme son visage mais un peu écoeurant comme un Truman dégradé par le succès et l’alcool.
On papote, on ragote et… à la fin, c’est Truman qui capote !
j'ai eu très envie de lire ce roman (de beaux souvenirs sur la 5ième avenue), tout en pensant qu'il s' agissait d'une bluette vite lue . Que nenni !
Dans les années 1950 régnait sur NY un escadron de jeunes femmes très élégantes, très riches et formatées pour la majorité d'entre elles pour devenir des maitresses de maison accomplies, des épouses parfaites et des icônes de mode. Dior, Chanel, et aute grands noms sortaient quotidiennement chez Tiffany ou autre lieu à la mode de l'époque.
Bref, des femmes parfaites.
Elles avaient pour nom, Agnelli , Guinness, Churchill-Harriman, Paley , etc …
La plus remarquable d'entre elles était justement Babe Paley, mais comme chacune d'entre elles, elle cachait sa tristesse, ses manques(autres que matériels!) aux photographes paparazzi qui ne cessaient de rapporter leurs sorties et leurs toilettes.
Un jour, accidentellement invité par un des leurs, débarque un petit homme amusant, léger, homosexuel maniéré ; il devient le chouchou de ses dames, leur amuseur, toléré par leurs maris aux situations tellement importantes, qui ne craignent pas la compagnie de cet avorton pour leurs épouses .
Ce jeune homme , écrivain inconnu à l'époque, s'appelle Truman Capote.
Il est introduit partout, et aidé matériellement par toutes ces dames. Petit à petit, Babe Paley lui ouvre son cœur , lui raconte son enfance , le désert intime de sa vie ; ses amies aussi se laissent aller à des confidences. Entre Babe et Truman s'installe une sorte d'amour platonique apparemment, et surement sincère pour les deux.
Truman devient célèbre, il a écrit « De sang-froid », se met à boire plus que de raison, ne veut plus être amuseur, et sa propension à colporter des ragots vrais ou inventés d'ailleurs prend de telles proportions qu'elle finira par tuer.
Comme on apprend dès la première page qu'un drame s'est produit, on ne peut prendre à la légère la vie dorée en apparence de ces femmes. Quant à Truman Capote, certains lecteurs pourront voir dans son comportement une victime du « système », moi je n'y ai vu qu'un sale type près à tout pour qu'on parle de lui.
Cela dit je vais relire « Desang-froid », la génèse de ce livre est ici si bien racontée.
J'ai vraiment aimé cette lecture bien plus profonde que son titre ne le laisse soupçonner.
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