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Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l'enquête. Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible.
Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d'un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui.
A-t-il oublié la menace qui y rôde ?
Paul Belvague essaie de convaincre son ami Alan de l’accompagner au Foyer des Galibots. 15 ans qu’Alan a raccroché et profite d’une vie paisible auprès de Mina. Il n’est pas question pour lui de retourner sur les lieux. Il y a vécu des choses qu’il garde par devers lui.
Il cédera néanmoins et se retrouvera confronté au Shadow Man qui semble le poursuivre depuis bien longtemps. Qui est-il ? Que lui veut-il ?
Pourquoi ces enfants ne quittent-ils pas les lieux ? Ont-ils un lien avec le Shadow Man ?
Voilà on y est, c’est la dernière apparition d’Alan Lambin. Sa dernière enquête avec Mina à ses côtés. Mina qui est sa force, son ancre, son soutien.
Une nouvelle fois, je suis immergée dans le récit de Jean-Marc Dhainaut. Le style fluide, captivant a gagné en maturité par l’action, par la profondeur de ses personnages.
Je voyage entre passé, présent sans jamais me perdre. Les jalons sont bien posés. Je vais suivre le dernier combat d’Alan contre des forces obscures avec émotions. Frissons, peur, inquiétude, stupeur, empathie, joie, tristesse. La palette émotionnelle est complète.
Par-delà l’histoire d’Alan et ses acolytes, l’auteur parle de la mémoire des lieux. Lieux qui portent entre leurs murs des drames qui les empoisonnent, qui résonnent encore aujourd’hui.
Bien que l’on parle fantôme et cie, je me sens bien dans les romans de Jean-Marc Dhainaut. Il y a cette touche de réalisme des personnages dans leurs sentiments, leurs frayeurs, leurs doutes. Cette façon de nous les présenter comme s’ils pouvaient être nos voisins.
Triste de laisser Alan partir pour des jours plus paisibles auprès de sa dame. Toutefois, je pense qu’il ne sera jamais très loin. N’est-ce pas Megan Grayford ?
Bonne lecture
À peine sortis d'une conférence dont ils étaient les organisateurs, Paul, Mina et Alan vont se confronter de nouveau à une réalité spectrale et inquiétante.
Quinze ans après avoir exploré un hôpital, Alan n'ignore pas que si la maison de retraite bâtie sur ses ruines a connu une série de suicide, c'est sans doute parce qu'il avait laissé derrière lui une menace effrayante...
Quand Alan reprend du service, c'est pour nous régaler d'une aventure intrigante et frissonnante. Ses réticences à affronter les ombres du passé, pousse notre intérêt au vif et galvanise notre excitation.
Au menu des frémissements, du danger, des tensions, de la peur. Le lieu de l'intrigue se prête bien à l'ambiance. Les visions qui défilent sous nos yeux sont marquantes. On se laisse animer par un sentiment d'inquiétude. Il y a une énergie chargé d'électricité qui crépite. En revenant sur les traces de son passé, notre enquêteur paranormal, fait la part belle à nos émotions. En laissant parler sa fragilité, le personnage d'Alan nous est rendu sympathique, attachant.
L'écriture est fluide, catapultante. Les investigations sont complètes, croisées, variées. Sur la route, nos comparses trouvent des épines, des jalousies, des rivalités. Il y a des apparitions qui se répètent, envahissantes, obsédantes. Les fantômes, les générations se rapprochent, prisonniers d'un même lieu, d'une proche douleur. Des coïncidences précisent la direction et le rythme, l'angoisse s'accélère. Le combat est actif jusqu'au bout pour libérer les secrets, les blessures enfouies.
Un épisode, une de fois plus réussi qui déborde de charme et de conviction !
Retrouver les aventures d’Alan Lambin est toujours un plaisir, même s’il semblerait que ce soit le dernier opus de cette série, j’espère que ce ne sera pas le cas et que la suite se fera avec un autre personnage mais je n’en dis pas plus. A nouveau sollicité par son ami Paul, Alan et Mina vont reprendre après plus de quinze ans d’arrêt là où tout avait commencé voir les trois tomes précédents. Retour donc sur les lieux qui avait tant terrifié notre enquêteur en paranormal, et découverte du Foyer des Galibots situé dans le Nord de la France. Une vague de suicide et de faits mystérieux a sévit dans cette paisible maison de retraite. Pensionnaires et employés sont terrifiés par la présence hostile qui semble hanter les lieux. Dans cette enquête, on retrouvera Erwan Diwen, le charlatan accompagné de son fils et de Meghan qui apporte la touche de fraicheur bienvenue dans ce sombre récit. Le moment qui m’a le plus touchée est celui où l’on en apprend un peu plus sur l’enfance d’Alan, et sur la place prépondérante qu’a tenu sa grand-mère Madenn, c’est écrit avec beaucoup de sensibilité. L’auteur nous offre un personnage principal qui a su conserver son courage et ses idées malgré les années qui passent et c’est un personnage empli de sagesse qui nous emporte dans une aventure intense en émotion. Il faut dire que dès que l’on parle d’enfants hospitalisés, cela vient toucher une corde sensible. Le résultat de leur recherche va aller bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. Heureusement, on peut toujours compter sur une touche d’humour pour alléger les situations trop angoissantes et les fameux « Nom d’une pipe ! » me rappellent toujours le capitaine Haddock. Un moment de lecture où l’on frissonne entre fantômes et démons mais pas que. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/07/02/38373713.html
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