Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
Le roman d'apprentissage d'une femme africaine au XXIe siècle, entre ombre et lumière.
" Je n'étais jamais retournée sur la tombe de Madeleine. N'y avais jamais apporté son repas préféré, de l'huile de palme, du sel ou une cruche de vin de raphia. Madeleine, pour autant que je m'en souvienne, préférait le vin rouge. Mais enfin, le vin de raphia, c'est ce que l'on déposait sur la tombe des morts dans le Haut-Fènn. " Vingt ans après la mort de sa mère, Katmé Abbia, enseignante, apprend que la tombe doit être déplacée. Son mari, Tashun, préfet de la capitale, voit dans ce nouvel enterrement l'occasion providentielle de réparer les erreurs du passé et surtout de donner un coup d'accélérateur à sa carrière politique. Quand Samy, artiste tourmenté, ami et frère de toujours de Katmé, est arrêté et jeté en prison, les ambitions politiques de son mari entrent en collision avec sa vie et la placent devant un choix terrible.
Porté par une écriture puissante où l'âpreté du réel le dispute à un humour à froid, Les Aquatiques est à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.
Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
Les aquatiques, c'est le quartier pauvre d'une ville imaginaire d'Afrique.
Katmé Abbia est femme du préfet et inspire le respect.
La tombe de sa mère doit être déplacée et son mari y voit l'occasion d'une grande cérémonie qui servira son ambition politique.
Parallèlement, Samy, son ami de toujours, son frère de cœur, artiste controversé organise une grande exposition, mais sera emprisonné pour homosexualité.
Je n'ai pas été particulièrement fan de l'histoire que j'ai trouvée assez longue.
Par contre l'écriture est très belle, puissante, et nous emporte.
C'est un beau portrait de femme que nous offre l'auteure.
L'histoire se déroule au Zambuena, un pays africain imaginaire, mais qui n'est peut-être pas très éloigné de la réalité de certains pays.
Un pays gangrené par la corruption, dirigé d'une main de fer par « le Vieux », le « Père de la Nation » depuis des décennies.
Un pays où les homosexuels sont traités comme les pires criminels et sont sauvagement réprimés, où les femmes battues ne peuvent s'attendre à aucun soutien des autres femmes (« Toutes les femmes mariées passent par là au moins une fois dans leur vie, tu ne vas pas en faire un drame »), où les juges ne rendent une justice équitable que si « les deux parties leur donnent la même somme d'argent ».
Katmé, une jeune femme intelligente et d'une grande force de caractère, a abandonné sa carrière d'enseignante après son mariage pour endosser les rôles de femme de préfet et de mère au foyer. Malgré son statut privilégié et son aisance financière, elle ne dispose en réalité que d'une liberté limitée et toute relative.
Muselée et méprisée par son mari, véritable tyran domestique dévoré par ses ambitions politiques, la jeune femme doit ravaler sa fierté et encaisser jour après jour les coups bas et les tromperies.
Au fil des ans, elle étouffe dans cette vie, mais comme lui fait remarquer ironiquement l'une de ses amies, « quand on mange avec quatre couverts de chaque côté de l'assiette, on ne fait pas la révolution ! ».
Deux événements vont marquer un tournant dans sa vie : 20 ans après la mort de sa mère, l'organisation d'un nouvel enterrement en grande pompe, qui n'est autre qu'une manœuvre politique de son mari, et l'arrestation de son meilleur ami.
Pour enfin cesser de « vivre au rabais d'elle-même », Katmé, dont le prénom signifie « l'évoluée », devra faire des choix courageux.
Avec une écriture pleine de vivacité et parfois crue, Osvalde Lewat dresse le remarquable portrait d'une femme se battant pour son émancipation, dans une société patriarcale qui peut se montrer d'une grande violence envers ceux qui refusent de se laisser enfermer dans les carcans.
Un premier roman prometteur et intelligent.
Une immersion totale dans la haute société d'un pays africain. J'ai suivi avec grand intérêt et compassion la vie de Katmé enfermée dans son mariage avec un homme de haute société ambitieux.
Alors que la vie pourrait être formidable pour Katmé , belle femme, instruite, et de caractère, sa vie s'obscurcit peu à peu dans ce pays où sont implantées les traditions, les moeurs laissant la place et le pouvoir aux hommes. C'est une description haletante, sensible, de cette descente aux Enfers, un enfer conjugal, familial et sociétal.
Dès le début, on sent un malaise existant dans l'univers de Katmé sans qu'elle en prenne conscience : les exigences de Tashun son mari, son ambition et son égoïsme; la présence permanente et prenante de sa belle-mère. Puis tout se déchaine lorsque Katmé est contrainte d'organiser l'exhumation et le deuxième enterrement des restes de sa mère décédée 20 ans auparavant. Tashun profite de cet évènement pour rassembler la population et crée un événement phare de son avènement vers la politique. Coups bas, politiques et personnels. Katmé pour subir a besoin de se sentir soutenue et c'est chez son ami Samy qu'elle trouve ressources. Samy ami de longue date et artiste la comprend. Mais leur relation servira la cause des adversaires du politicien Tashun, Samy parce que homosexuel sera livré en pâture à cette société corrompue, enfermée sur ses traditions, ses moeurs ancestrales. Ces événements décrits sont stressants, horribles ,scandaleux de réalisme. La description de la mise à mort de Samy est insoutenable.
Katmé va peu à peu se retrouvait seule. Son monde éclate, elle va devoir faire face à sa belle-famille, à son mari, à la bien-pensance de son pays. C'est un roman d'une violence notamment psychologique extrême. Katmé est une héroïne élevée presque au rang d'héroïne tragique. Un beau roman !
Ce roman pourrait se dérouler dans de nombreux pays subsahariens tant le tableau politique est tristement familier : régime ploutocrate, corruption généralisée, vieux dictateur népotique entourée d'un cour clientéliste, homophobie légalisée. Osvalde Lewat a préféré choisir un pays fictif, le Zambuena, afin de pouvoir déployer une réflexion fertile et profonde sur la société contemporaine africaine, en toute liberté.
Sans concession, dès le premier chapitre. L'enterrement bâclé d'une femme, dans un cercueil trop petit, par mesure d'économie car elle n'était pas mariée mais concubine d'un homme riche et puissant. Il est décrit avec un talent évident à maitriser le tragi-comique avec un humour froid très acide dont ne se départira jamais le récit, notamment lors du deuxième enterrement de la même femme qui tourne à la farce pour servir les ambitions de son beau-fils en pleine campagne électorale.
C'est sa fille, adulte que l'on suivra à l'heure des choix. Katmé ne veut plus vivre au rabais d'elle-même, elle ne veut plus vivre un ersatz de vie mais le faire à la hauteur de ce qu'elle est. Elle qui est écrasée par de lourds compromis qui ont envahi son quotidien de femme entretenue, épouse de préfet, empêtrée dans un patriarcat sournois mais profitant d'un confort de privilégiée largement financé par le gouvernement corrompu. le déclic a lieu lorsque son meilleur ami, Sammy le presque frère, un artiste, est dénoncé et arrêté pour homosexualité ostensible. C'est le déclic.
Ce bilan de vie suite à une prise de conscience ne pouvait fonctionner que grâce à un personnage fort. C'est le cas avec Katmé, pas nécessairement sympathique d'ailleurs, dont l'auteur brise habilement l'hermétisme en révélant progressivement, par touche, son passé, afin d'éclairer son choix de la convention, de compromis en renoncement, puis les germes de la révolte pour se libérer. L'introspection est sombre et énergique, portée par une écriture âpre et ciselée qui dit parfaitement toute l'urgence de cette quête de soi émancipatrice. le personnage de Samy, dont les oeuvres sont perçues par le gouvernement comme agressives car critiques à l'égard de l'ordre établi, est également très convaincant.
Un premier roman intelligent qui pose clairement l'univers affirmé d'une auteure à suivre.
Chronique de la page 100
Ls explorateurs de la rentrée littéraire
Ambiance africaine contemporaine dès les premières pages, le prologue présentant celle que l’on pressent comme la rebelle qui pourrait bien se distinguer par la suite. Et en effet, Katmé, professeur « Bonne sauce » autrement dit enseignante d’économie ménagère, prend la parole. Elle a dû à regret laisser tomber ses fonctions au lycée pour devenir Madame la Préfète avec la dimension du paraître que cela implique.
Un personnage sulfureux pointe en filigrane : un artiste engagé, le frère de la narratrice, dont le travail politiquement incorrect pourrait lui jouer quelques tours.
Alors oui, à la page100, on a envie d’en savoir plus sur ces personnages et l’on pressent une suite mouvementée.
La langue est riche, les dialogues et les expressions savoureuses accrochent le lecteur, et il y a fort à parier que la suite ne sera pas décevante
Les explos 2021
Du haut de ses treize ans, Katmé n’a pas versé une larme le jour lors de l’enterrement de sa mère, témoignant de la rancune envers cette femme qui l’avait (SUPPR) abandonnée. Des années plus tard, dans ce pays imaginaire d’Afrique subsaharienne, elle quitte son poste de professeur « Bonne sauce », autrement dit enseignante d’économie ménagère au lycée, pour revêtir le costume de « Madame Préfète ». Son ambitieux mari envisage de procéder à une nouvelle cérémonie, avec le faste qui avait manqué la première fois aux funérailles bon marché. Derrière cette volonté de réhabilitation, se dessinent les tractations d’une campagne électorale qui pourrait le hisser au rang de gouverneur. Samuel, le frère de coeur de Katmé, l’artiste à la sensibilité exacerbée, pourrait représenter un obstacle sur le chemin de gloire du politicien : dans ce pays où l’homosexualité est sévèrement punie, les moeurs contre nature du jeune homme déchainent les passions.
Entre tradition et modernité, c’est un portrait de l’Afrique du vingt-et-unième siècle que nous propose Osvalde Lewat. A travers le portrait et les confidences d’une jeune femme qui choisit de rejeter toute forme de compromission, dût-elle pour cette raison subir l’opprobre de ses proches, c’est aussi un état de lieux du fonctionnement politique du pays, et la campagne électorale en exacerbe les aberrations.
Si le propos est parfois drôle, grâce aux dialogues qui mettent en valeur les expressions imagées et fleuries qui sont un vrai bonheur, le récit est loin d’être mièvre et la violence n’est pas occultée.
Le message est clair : il est une génération de femmes qui souhaitent se débarrasser du carcan des traditions qui relèguent les épouses au rang de faire-valoir de leur mari, avec une volonté réelle de vivre selon leurs aspirations personnelles.
Un premier roman au franc-parler remarquable.
Chronique du livre !
A l’ouverture de son premier roman, Oswalde Lewat enterre Madeleine Lapteu, mère de l’héroïne, Katmé, 13 ans à l’époque. Elle nous fait retrouver cette Katmé adulte devenue « Madame Préfète » épouse de Tashun préfet dans la capitale du Zambuena, mère de deux jumelles. Elle nous présente Samy Pankeu, un très cher ami d’enfance de Katmé artiste engagé (c’est lui qui a créé « une série de tableaux photographiques baptisée les Aquatiques présentant des visages terrifiés émergeant d’eaux usées, d’inondations, les pièces d’identité surnageant, des mères suspendant à bout de bras au-dessus de leur tête un bébé, une lampe, une valise, la figure tuméfiée d’un noyé » et qui va exposer sous peu.). Elle nous annonce que la tombe de Madeleine doit prochainement être déplacée pour permettre le tracé d’une nouvelle autoroute. Tashun veut prendre les choses en main pour préparer le nouvel enterrement avec faste afin de… gagner de nouveaux électeurs et une nouvelle province pour son parti ! Ambiance !
Une cabale autour de l’homosexualité de l’artiste entache l’exposition des Aquatiques. L’homosexualité est encore passible de peines de prison au Zambuena comme dans d’autres pays africains réels eux.
La société que la romancière dépeint est tout à la fois crue, truculente, corrompue, injuste et brutale. La violence plante ses crocs au détour de certaines pages insoutenables, et l’humble lecteur homo que je suis, suffoque. Il faut pourtant découvrir une Katmé - au demeurant longtemps assez peu sympathique même avec sa petite sœur… bonne sœur – ouverte à elle-même pour choisir une existence digne et libre.
On sort, sonné de ce roman avec l’amertume qu’un destin parfois s’accomplit seulement une fois que le malheur a bien fracassé ce qui semblait durablement établi.
Que Samy et Katmé soient les bienvenus dans mon antre littéraire.
Escale à la page 102 sur 327
En cent premières pages, Oswalde Lewat enterre Madeleine Lapteu, mère de l’héroïne du roman, Katmé, 13 ans à l’époque, elle nous fait retrouver cette Katmé adulte devenue « Madame Préfète » épouse de Tashun préfet à Yaoundé (Cameroun), mère de deux jumelles, elle nous présente Samy Pankeu, un ami d’enfance de Katmé artiste engagé (c’est lui qui a créé « une série de tableaux photographiques baptisée les Aquatiques présentant des visages terrifiés émergeant d’eaux usées, d’inondations, les pièces d’identité surnageant, des mères suspendant à bout de bras au-dessus de leur tête un bébé, une lampe, une valise, la figure tuméfiée d’un noyé » et qui va exposer sous peu.), elle nous annonce que la tombe de Madeleine doit prochainement être déplacée pour permettre le tracé d’une nouvelle autoroute. Elle nous signale alors que Tashun veut prendre les choses en main pour préparer le nouvel enterrement avec faste afin de… gagner de nouveaux électeurs et une nouvelle province pour son parti ! Ambiance !
Page 102, une cabale autour de l’homosexualité de l’artiste entache l’exposition des Aquatiques.
La société que la romancière dépeint est tout à la fois crue, truculente, corrompue, injuste et brutale.
A l’attaque des 225 autres pages !
Chronique finale :
Katmé est mariée à Tashun, préfet d'Akriba. Ils ont des jumelles et vivent confortablement. Elle a démissionné de sa profession d'enseignante en économie sociale et familiale dans un lycée pour s'occuper de ses filles, de l'organisation du quotidien et du personnel à son service, et participer aux réunions du Caz qui regroupent toutes les femmes mariées à un homme d'influence. Elle n'est pas épanouie et a fait beaucoup de compromis pour satisfaire aux pressions sociales de sa famille et de son pays : se marier, avoir des enfants afin d'acquérir un statut social... Heureusement, depuis l'époque du lycée, elle a lié une relation d'amitié très forte avec Samy, un artiste engagé qui prépare sa première exposition. Un jour, Katmé reçoit un courrier l'informant que la tombe de sa mère va devoir être déplacée car le gouvernement a un projet de création d'autoroute à cet endroit. Son mari qui est très ambitieux y voit un moyen de servir ses intérêts politiques car il brigue un poste de gouverneur.
Mais quelques temps après, son ami Samy est arrêté puis incarcéré car il est accusé d'être gay dans un pays qui pénalise lourdement l'homosexualité. Très vite, Tashun nie le connaître et ne fait rien pour lui venir en aide car il ne veut pas que cet événement porte préjudice à sa carrière politique.
Katmé va devoir faire des choix, continuer sa vie de femme de préfet qui lui offre un statut et un
confort financier ou soutenir son ami de toujours ?
« Les Aquatiques » est un roman engagé qui dénonce les pressions sociales et familiales, les diktats que subissent les femmes ou encore l'homophobie. Il évoque une société inégale dans lequel le gouvernement est corrompu, où les plus riches ne côtoient pas les plus démunis qui vivent dans des quartiers extérieurs, à l'abandon.
La plume de l'auteure est agréable et fluide. J'ai trouvé la première partie du livre plaisante mais sans plus. Je me suis un peu ennuyée dans la description du quotidien de Katmé qui subit sa vie et dans laquelle il ne se passe pas grand-chose.
Puis dans une seconde partie, les événements auxquels elle doit faire face l'obligent à réagir, à ouvrir les yeux sur sa vie qui ne lui convient plus, sur l'échec de son mariage et sur la personnalité ambitieuse de son mari prêt à toutes les bassesses pour être élu gouverneur. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à être happée par l'histoire et à apprécier ce récit car j'attendais impatiemment que Katmé se rebelle et qu'elle sorte de sa torpeur, que le récit et la protagoniste prennent enfin de la consistance. La carapace se brise et le personnage se dévoile. Sous son apparente froideur, Katmé se révèle être une personne sensible, attachante et très humaine.
Cet ouvrage dresse le portrait d'une femme qui s'émancipe dans une société moderne, corrompue et profondément inégalitaire. C'est un livre qui révolte et bouscule.
Avis page 100 :
La narratrice Katmé décrit l'enterrement de sa mère Madeleine avec des mots froids. Au moment du décès de celle-ci, elle était alors âgée de treize ans.
Vingt ans plus tard, elle ne pense plus à sa mère. Elle a une vie bien rangée mais qui ne semble pas la satisfaire. Elle est mariée à Tashun qui est préfet. Elle a abandonné son métier d'enseignante pour s'occuper de ses jumelles, organiser le quotidien au sein de sa grande maison et gérer le personnel travaillant pour sa famille. Katmé aime passer du temps avec son ami de longue date, Samy, un artiste engagé qui prépare sa première exposition.
Un jour, Katmé reçoit une lettre pour l'informer que la tombe de sa mère doit être déplacée car le gouvernement a le projet de construire une autoroute à cet endroit.
A la page 100, j'ai du mal à me faire un avis. Je ne suis pas hyper emballée pour le moment mais le roman se lit sans difficulté. J'apprécie l'impertinence du personnage de Katmé et son esprit affûté. J'espère qu'elle va se révolter. Je suis curieuse de découvrir la suite.
Dans ce roman on suit Katmé, d’abord enfant enterrant sa mère, puis devenue femme. Elle a épousé Tashun, préfet de Yaoundé avec qui elle a eu deux filles, des jumelles. Elle vit dans une maison avec du personnel, distribue de l’argent à tous ceux qui viennent frapper à sa porte. Son meilleur ami, Samy, est comme un frère. Ils se connaissent depuis le lycée. Il est artiste et Katmé finance son atelier afin qu’il puisse vivre de sa passion.
Un jour Katmé reçoit un courrier lui indiquant qu’elle doit déplacer la tombe de sa mère qui se trouve sur le tracé de la nouvelle autoroute en construction. Son mari prend les choses en main et prépare le nouvel enterrement avec faste. Il y voit le moyen de gagner de nouveaux électeurs et une nouvelle province pour son parti. Tout est magouille et pot de vins. Les ambitions de son mari passeront en premier, laissant Samy en prison accusé d’être homosexuel. Katmé ouvre les yeux sur sa vie et ne veut plus vivre comme son mari le décide. Elle va devoir faire des choix importants. Je vous laisse découvrir la suite de ce roman passionnant qui permet de s’immerger dans une culture et un pays. Il pose beaucoup de questions. C’est aussi un magnifique portrait de femme. Bref j’ai beaucoup aimé ce roman et j’aurais voulu rester encore un peu avec Katmé, découvrir davantage de sa vie après son choix. Un premier roman dont je suivrai avec plaisir les prochains ouvrages de cette autrice franco-camerounaise. « Les aquatiques » sortira le 19 août 2021.
Merci à Netgalley et aux Escales pour cette lecture.
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PS : j'ai mentionné hâtivement que Tashun était préfet à Yaoundé (Cameroun) en fait, rien n'indique que c'est le Cameroun, le Zambuena est le nom que l'auteure camerounaise a choisi pour son pays de fiction !