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Sur l'Enclave, tout a été dit : qu'elle serait une zone blanche perdue dans la vallée du Lot, qu'on y vivrait en parfaite autonomie, qu'une créature y régnerait sans partage... Tout a été dit, mais on préfère se taire.
C'est ce à quoi le jeune adjudant-chef Stanislas Sullivan est confronté. À l'inverse de ses collègues de la gendarmerie de Buzac, il n'est pas un enfant du pays. Aussi, quand une de ses affaires, tombée au coeur de l'été, se révèle être un cas de disparitions de pèlerins reliées à l'Enclave, il va devoir ignorer les mises en garde et faire quelques entorses à la procédure.
Ignorer les mises en garde, c'est aussi l'option prise par Vanessa, aide médico-psychologique, et Simon, infirmier, venus passer un week-end dans l'Aveyron. Pour ce tandem qui accompagne quatre adolescents aux pathologies variées, c'est une première. Une première aussi, cette sensation de liberté quand ils naviguent sur le Lot. Oubliant pour un temps, et à tort, les chimères menaçantes des locaux...
Que cache l'Enclave ? Un monstre digne de légendes ancestrales ou une vérité macabre ? Que trouvera Vanessa en allant chercher de l'aide, une fois l'accident survenu ? Et sur quel obscur passé Stan mettra-t-il la main ?
« Un polar subtil, entre thriller et roman social. » Le Parisien Week-end « Le troisième qui vient de paraître, nous confine dans une nouvelle bulle, angoissante comme les stand alone de Thilliez, malsaine comme les histoires de Jean-Christophe Grangé à ses premières heures ; une sorte de piège à ciel ouvert : L'Enclave. » Le Point À propos de l'auteur L'Enclave est le troisième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018) et Jeu de dames (2019).
Dans la campagne aveyronnaise, à proximité d'un village bucolique apprécié des touristes, existe une zone de non-droit appelée l'Enclave. Plusieurs légendes (monstres mangeurs d'hommes, zombies...) et disparitions inquiétantes entourent ce lieu mystérieux. L'intrigue suit deux récits. Le premier concerne un groupe de jeunes trisomiques ainsi que leurs accompagnateurs, venus faire une excursion sportive. Le second suit Stan Sullivan, un jeune gendarme fraichement débarqué, qui mène l'enquête sur la disparition de deux randonneurs. Alors que toutes les pistes semblent mener à l'Enclave, il se heurte au silence des habitants du village et aux obstacles de sa hiérarchie.
Avec une écriture toujours très visuelle et un rythme rapide, Nicolas Druart nous offre un récit très vivant et une plongée dans l'horreur. Dès les premières pages, j'ai été prise dans l'histoire et ai bien senti que l'angoisse allait vite monter. Et, effectivement, l'auteur maîtrise parfaitement l'art du thriller avec une plongée des personnages dans un cauchemar sans fin. Comme dans Instinct, les personnages principaux sont attachants et complexes. Si les "méchants" ne sont pas très nuancés et que la zone concentre une quantité surprenante de psychopathes, L'Enclave m'a séduite pour son ambiance très angoissante, avec, pendant une grande partie de l'histoire, la question de savoir si le mal est humain ou surnaturel. La force des personnages, leur rage de vivre, leur capacité à s'adapter malgré leurs faiblesses est également appréciable. Enfin, j'ai beaucoup aimé le final surprenant.
Pour conclure, si vous aimez les thrillers cauchemardesques, l'Enclave est pour vous, peut-être au prix de quelques cauchemars...
Une très bonne critique et sûrement un très bon livre à decouvrir ,le sujet est prenant , un triller passionnant encore un bon roman à lire en vacances au soleil et repos maison
Après avoir lue nuit blanche du même auteur et apprécié son style d écriture, j ai tout autant adhère à son nouveau thriller.
Tu suspense du début à la fin, nous nous attachons a l adjudant chef Stanislas, qui par sa détermination et contre l avis de tous ira à la rencontre des habitants de l enclave. Malheureusement pour lui, il ne connaîtra pas la fin de l histoire, ne connaîtra pas son enfant à naître. Seule son adjointe connaîtra la vérité.
L auteur aux fils des pages nous fait retourner régulièrement 20 ans en arrière.je vous laisse découvrir cette pepite
Alors là, on est en présence d’un livre qui ne pourra vous laisser indifférent. C’est le genre de livre qui risque de vous marquer et de vous poursuivre un bon bout de temps après sa lecture et ce, que ce soit positivement ou négativement (même si je ne vous le souhaite vraiment pas). Si vous ne voulez pas vous fermer à toute vie sociale (en même temps, vu le confinement, ça ne serait pas trop grave) ou si vous ne voulez pas sacrifier des heures de sommeil, alors n’ouvrez surtout pas ce livre de Nicolas Druart. Mais si vous le faites quand même, sachez que vous allez passer un terrible moment de lecture…
Par cette petite introduction, vous aurez compris que ce livre m’a énormément plu et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est le genre d’histoire qu’on aurait tendance à croire venant d’un écrivain anglo-saxon. Pourtant, ici, les décors sont plantés au fin fond de la France, dans la vallée du Lot, que certains d’entre vous doivent déjà bien connaître. Pour ma part, c’était une totale découverte. Ayant malgré tout déjà voyagé en France, le cadre distillé par l’auteur m’a permis d’y vagabonder en compagnie des personnages de l’histoire.
Ensuite, j’ai beaucoup aimé l’écriture très visuelle de Nicolas Druart. Ce dernier offre une lecture comme si on regardait un film ou une série, assis dans son divan. Pourtant, c’est notre imagination qui fait le boulot mais elle est bien aidée par ce style graphique. En plus, la phraséologie est très directe et offre beaucoup de sensations quant à l’atmosphère des lieux.
Une fois le suspens installé, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir les angoisses et les sentiments en même temps que les protagonistes. Pourtant, pour me faire frémir, je pense qu’il faut déjà y aller mais j’étais parfois tellement plongée dans ma lecture en soirée, que le moindre bruit aurait pu me faire sursauter et provoquer une crise cardiaque. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce genre d’émotions par la lecture d’un livre. Et qu’est-ce que j’aime ça pourtant!
Au début du livre, j’aurais pu trouver quelques petits désagréments de style mais vu que le contenu de l’histoire m’a directement plu, je n’en ai pas tenu rigueur très longtemps à l’auteur. En plus, c’est comme si au fil des pages, ils s’évanouissaient progressivement.
Une fois commencé, c’est vraiment très difficile de reposer ce livre. Deux histoires se déroulent simultanément et on veut à tout prix connaître le fin mot de l’histoire. Et là, très gros étonnement puisque Nicolas Druart vous offre une de ces surprises que vous n’auriez même pas songer ou avoir le moindre doute. Sans me vanter, je pense que j’ai déjà lu de très nombreux thrillers et pourtant, un coup de théâtre de la sorte a été une grande première pour moi et j’en suis tombée sur les fesses (enfin, façon de parler puisque je lis en position assise et heureusement, donc!).
Je dirais qu’il y a, quand même, une grosse déception à cette lecture comme dirait Bruno Lamarque, libraire à Toulouse sur la quatrième de couverture : celle d’avoir terminé la lecture de cette bombe.
C’était le premier thriller de Nicolas Druart que je lisais mais ça ne sera définitivement pas le dernier tant il m’a convaincue avec « L’enclave ».
Stan Sullivan, adjudant-chef de la gendarmerie, a été muté à Buzac en Aveyron, petit coin tranquille où lui et sa femme enceinte de leur premier enfant vont pouvoir mener leur nouvelle vie de famille. Sauf que Stan va découvrir, lorsque deux pèlerins vont disparaître, que Buzac cache un secret : L'Enclave. L'Enclave est une zone blanche de plusieurs milliers d'hectares où personne ne va jamais, on raconte qu'une créature, le Nazgoulac, composée de morceaux de cadavres y vit et dévore qui ose passé sur ses terres. Mais Stan ne va pas laisser ces contes pour enfants l'empêcher de mener son enquête.
Vanessa aussi va être confrontée à L'Enclave. Cette aide médicale et son collègue infirmier Simon, ont sous leur responsabilité le temps d'un week-end de sport en plein air, quatre jeunes aux pathologies diverses. Lorsque, lors d'une sortie en canoë, le courant les emmène aux frontières de l'Enclave, c'est la fin de leur week-end idyllique.
Que cache l'Enclave? C'est tout le mystère de ce thriller et l'auteur en joue diablement bien, entre rumeurs, disparitions et découvertes on ne lâche rien, on ne veut qu'une chose : comprendre ce qu'est l'Enclave et savoir ce qu'il s'y passe. Pour le suspens, il n'y a rien a dire, il y en a à foison. Le rythme est bon, on ne s'ennuie sans pour autant être à 100 à l'heure. Il y a de l'action et des scènes plutôt relevées (âmes sensibles... vous connaissez la suite). Quant à l'histoire, j'ai trouvé l'idée originale et les personnages m'ont plu, surtout Gaëlle la gendarme. Pour ce qui est de la fin (sans trop vous en dire évidemment), je l'ai trouvé un peu rapide avec quelques bonnes surprises certes mais aussi avec l'impression qu'il me manquait quelque chose, que j'aurai voulu plus.
Un très bon moment de lecture plein de mystère. Et vous êtes vous prêt à entrer dans l'Enclave?
Tout d’abord, je tiens à remercier Masse Critique Mauvais Genre de Babelio, ainsi que les Éditions Harper Collins NOIR de m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce thriller ! Connaissez-vous le Nazgoulac ? Non ? Alors if vous faut lire le dernier roman de Nicolas Druart !
Vanessa, AMP (aide médico psychologique) qui a quitté sa Réunion natale et Simon, sympathique infirmier gay, partent en week-end avec quatre grands adolescents (pratiquement de jeunes adultes) « quelque part en Aveyron ». Brice et Emily sont deux amoureux trisomiques. Théo est autiste Asperger et Karim déficient mental. Grosse déception pour Vanessa, quand elle constate à l’arrivée que le camping est glauque, insalubre et vétuste. Et surtout que le peu de vacanciers présents se paient ouvertement la tête de ses protégés. Quand un autochtone prétend qu’il leur faut impérativement éviter une zone maudite appelée « l’enclave » (à cause des morts vivants qui la hante et le terrible Nazgoulac qui y habite …) il lui semble avoir touché le fond ! La « France profonde » quoi ! Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que le pire est à venir et qu’une joyeuse promenade en canoé va se transformer en abomination !
Un roman absolument cauchemardesque. L’intrigue est à la limite du fantasmagorique, au fur et à mesure de son déroulement. L’auteur ne fait pas dans la dentelle, c’est le moins qu’on puisse dire ! Un roman plutôt conseillé à des lecteurs « avertis », à des amateurs de sensations fortes ! Entre rêve (ou cauchemar …) et réalité : on s’y fait de sacrés frayeurs … Une symbolique qui m’a – je l’avoue – relativement déroutée et parfois fait perdre pied dans le labyrinthe de cet effroyable récit. Si le style (trop violent à mon goût) n’est pas tout à fait ma « tasse de thé », nul doute qu’il pourra faire le régal des « aficionados » d’une littérature « horrifique » … J’en connais qui vont me l’emprunter !
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