Il m’aura fallu du temps avant de découvrir les romans de Nicolas Druart. Mais depuis mon coup de cœur pour « L’instinct », je suis à l’affut de toutes ses nouvelles sorties.
Cette fois-ci, il change de lieu mais pas d’ambiance. Comme il sait si bien le faire, il nous entraine dans un univers oppressant et envoutant. Pour ce nouvel opus, celui-ci entremêle le décor de fêtes foraines et les légendes urbaines. L’environnement est sombre, les personnages mystérieux et les évènements mettent à mal notre cerveau. Certaines scènes sont tellement inexplicables que le récit vacille à la frontière du paranormal. Notre bon sens est malmené et c’est assez déroutant !
Depuis son précédent livre, l’auteur a pris aussi l’habitude de nous surprendre plusieurs fois dans son récit. Outre le final surprenant, il insère des retournements de situation tout au long de l’aventure qui remettent en cause notre perception de l’histoire. Et comme il ne se pose aucune limite morale pour nous déstabiliser, le lecteur est constamment sur le qui-vive. Les péripéties se succèdent sur un rythme fou, il ne sort pas la tête du livre, pris dans l’engrenage infernal.
Vous l’aurez compris. Nicolas Druart n’a rien perdu de son efficacité. Avec un style fluide et accessible, il manœuvre sa narration avec dextérité afin de brouiller les pistes. Avec cette énigme ténébreuse et manipulatrice, il joue aussi avec les faiblesses de l’Homme et les dérives de notre société moderne. Ses meurtres en série lui permettent de mettre en lumière le comportement de l’être humain face aux tragédies, à l’ère des réseaux sociaux. Sous ces airs de thriller percutant, se cache une aventure qui en dit beaucoup sur notre monde. « Soufre » allie donc moment de lecture intense et réflexion plus profonde, pour notre plus grand plaisir. Gratter l’allumette et laissez-vous berner !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/10/21/970-nicolas-druart-soufre/
Avec une plume fluide, incisive et très visuelle, l’auteur parvient dans chacun de ses ouvrages à créer une atmosphère ultra anxiogène, qui oscille film d’horreur et paranormal. On a presque l’impression de voir les décors angoissants de la fête foraine, de voir les vidéos à mesure que l’invocation du tueur devient un défi viral sur les réseaux sociaux et de sentir le souffle du tueur aux allumettes dans notre cou.
Est-ce un homme ? Est-ce une entité surnaturelle ? Est-ce une légende urbaine ? Face à ces interrogations, le capitaine Aubert et son équipe se retrouvent face à un problème épineux : engager dans une course contre la montre, comment traquer un une légende ? Si le tueur semble insaisissable, ses actions, elles, sont bien réelles et des litres d’hémoglobine viennent terroriser la population.
Les chapitres courts alternent les points de vue des différents personnages, les pages s’enchaînent à toute vitesse, de même que les meurtres spectaculaires alors que le suspense monte crescendo jusqu’à un dénouement parfait.
Entre action, rebondissements, secrets enfouis et décors horrifiques, j’ai tout simplement adoré cette lecture parfaite pour la saison.
Et toi, oseras-tu invoquer l’homme allumette ?
Soufre le dernier roman de Nicolas Druart est à couper le souffle Nous avons , en fond de décor une légion urbaine d'un être horrifique , mais personne ne fait attention à cette affaire., mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Cette histoire prend forme, à travers « L'homme aux allumettes », Un phénomène qui va prendre une grande place sur les réseaux sociaux. Il les utilise pour attirer de nombreuses proies dans son filet Il faut dire trois fois L'homme allumette et des meurtres d'une atrocité extrême sont perpétués, ce dernier prend plaisir à filmer cette boucherie. Cette histoire prend une grande intensité sur les jeunes qui pensent avoir affaire un jeu, mais ils sont loin de la vérité.
Qui est ce mystérieux personnage, un être humain , une bête sauvage , voir un fantôme, autant de questions qui nous poursuivent tout le long de la lecture Cette affaire est confiée au capitaine Antoine Aubert et son équipe.La pire enquête qui vont devoir démêler, non sans mal. L'histoire se situe dans le milieu des forains, des manèges à sensation, loin des attraper le pompon ,
Auroure, you tubeuse va se servir de cette histoire pour faire augmenter le nombre de followers , et va vite devenir accro et faire le beuz. Une histoire à nous rende totalement dingue, L'auteur se joue, comme à son habitude, et avec une grande dextérité avec ses lecteurs Les descriptions sont brut de pommes, certaines scènes m'ont mises mal à l'aise, mais ses événements jouent un rôle essentiel dans ce récit Certains personnages , ont dégagé une véritable empathie, à mes yeux, d'autres détestables au plus haut point. Pour certains protagonistes, un mystère plane au dessus de leur tète. Pourquoi ? Une histoire effrayante, suffocante, oppressante et terrifiante.Les rebondissements sont multiples, l'intrigue et le suspens sont insoutenables. La plume de l'auteur est toujours aussi incisive, percutante La lecture est addictive et démoniaque Un thriller , comme je les aime, tous les éléments sont présents pour faire monter notre adrénaline. Un auteur aussi psychopathe que ses personnages.
Pour les amateurs de romans a sensation forte , donnant la chair de poule, des frissons , ce livre est fait pour vous. Un excellent moment de lecture,Un petit bemole pour la fin qui n'est aussi explosive comme je l'attendais.
L’Instinct, lu il y a quelques mois, m’avait laissée longtemps dubitative mais le bilan était finalement plutôt positif. J’ai eu l’impression de ressentir un peu la même chose avec Nuit blanche, mais de manière amplifiée. L’idée de départ en effet est bonne pour un thriller : prenez un hôpital isolé, ajoutez une météo apocalyptique, mixez avec des soignants tous plus suspects les uns que les autres et saupoudrez de faits qui vont de l’étrange au glauque, et vous aurez tous les ingrédients pour que cela fonctionne. Et pourtant, cela ne fonctionne pas totalement, même si les pages se tournent sans difficulté pour découvrir le fin mot de l’histoire. Beaucoup trop d’éléments paraissent tirés par les cheveux ou complètement surréalistes, les personnages ont des réactions très peu crédibles, les rebondissements présents dans les dernières pages ne sont pas vraiment convaincants. Point positif : l’alternance entre les scènes avec un peu d’action (et je ne parle pas de cette scène de sexe absolument incongrue étant donné les circonstances) et celles où le personnage principal lit les rapports psychiatriques rédigés par un confrère et en apprend plus sur le patient psychopathe qu’elle a en charge… Bon, c’est le premier roman de Nicolas Druart et il a obtenu un prix. C’est sans doute un auteur à suivre.
Soufre
Soufre
L'instinct
Cinabre
L'enclave
Coffret 2 titres - Nicolas Druart
Jeu de dames
Nuit blanche
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