En route pour la librairie « La promesse de l’aube », un lieu d’engagement et de passion littéraire !
Tu n'avais qu'à avorter : il n'en voulait pas, de cette gosse ! Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d'été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L'effet maternel. Cette gosse, c'est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s'est-il passé pour qu'une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d'amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées. D'où vient alors cette cruauté ?L'auteure va remonter le cours de cette histoire singulière et, chemin faisant, l'entrecroiser avec la grande Histoire. Les dégâts causés par la Shoah, le mouvement de Mai 68 et les conquêtes féministes des années 1970. De cette rencontre entre l'individuel et le collectif naît un admirable récit.
En route pour la librairie « La promesse de l’aube », un lieu d’engagement et de passion littéraire !
Virginie Linhart nous raconte comme elle s'est libérée non sans mal de l'emprise de la sa mère.
C'est très bien écrit aussi facile à lire. Un récit que l'on pourrait prendre pour une histoire fictive tellement certains passages sont durs et émouvants, à peine crédibles. UN récit qui interroge sur comment se construire et se sentir libre quand on est sans cesse juger ou rabaisser par sa mère, sans même s'en rendre compte.
Agréable lecture.
"L'effet maternel" de Virginie Linhart
Éditions Flammarion
Parution le 05/02/2020
Une mère, une vraie, est prête à tout pour ses enfants. Les aimer, les protéger, les aider, les soigner... être là pour eux, à chaque instant. Prête à tous les sacrifices pour leur offrir ce qu'il y a de meilleur. Se priver pour mieux leur donner.
Une mère, c'est aussi une confidente, celle vers qui on peut se tourner, toujours prête à accueillir ses petits. Penser aux délicates attentions, faire tout ce qui est en son pouvoir pour leur faire plaisir.
Une mère c'est un bouquet de générosité. Ce lien tissé pendant les 9 mois de la grossesse est indéfectible.
Et un père l'est tout autant.
Mais il y a mère et mère...
A travers ce récit, Virginie Linhart nous dresse un tout autre portrait maternel. C'est l'histoire d'un manque, de cette absence de piliers dès la plus tendre et jeune enfance. Une mère opportuniste, égoïste, ne songeant qu'au bon temps au détriment de sa fille. Celui d'une femme prête à tout, même parfois l'impensable, pour arriver à ses fins.
"Dans le bateau à la dérive qu'est notre famille, elle est l'unique capitaine."
Ajoutant à cela un passé familial meurtri par la Shoah, que l'horreur de la déportation a frappé de plein fouet... Tout est inscrit dans la mémoire, celle qu'on enfouit, qu'on dissimule mais qu'on n'oublie pas...
"Répondre par le silence à une jeune fille en train de crever du silence qui entoure son histoire familiale est un choix discutable."
Et puis la fille devient mère à son tour. Sera-t-elle en proie à reproduire ce comportement qu'elle a toujours connu et dont elle a été la victime ? Comment trouver l'équilibre requis en ayant pour base de vie, d'éducation et de vécu ces éléments qui complexifient la donne ?
C'est tout l'enjeu de ce livre sous l'écriture extraordinaire de Virginie Linhart, qui retrace ce chemin parcouru, au gré des autres, au gré d'elle-même.
Il y a de ces livres où, dès le titre et leur première prise en main, l'on sait déjà qu'ils vont provoquer quelque chose en nous. Et celui-ci est de ceux-là. Dès les premières lignes, j'ai compris. J'ai su qu'il allait m'accaparer, me toucher, me bouleverser et m'anéantir. Mais je n'imaginais pas encore à quel point son intensité serait forte.
Je remercie infiniment Lecteurs.com pour ce concours qui m'a permis de remporter et découvrir ce texte, cet intense récit.
https://littelecture.wordpress.com/2020/09/01/leffet-maternel-de-virginie-linhart/
Le titre, l’effet maternel, c’est cela qui m’a attirée. Au fur et à mesure de la lecture on s’aperçoit qu’il colle tout à fait bien à l’esprit du livre.
Virgine Linhart nous invite à la suivre dans ses souvenirs. De l’enfance à la jeune adulte nous découvrons les méandres d’une vie et d’une histoire familiale compliquée. Sa mère, grande séductrice, collectionnait les amants, Virginie, elle, vivait dans l’ombre de cette mère castratrice.
L’auteur tient de ses grands-parents cette « facilité » de se taire et subir. Alors quand Maman décide, elle suit et se plie à ses exigences. Malgré tout, un jour, jeune adulte, elle prend son envol. Oh certes rien ne sera facile. Elle fait face, certes, mais à quel prix. Elle trouvera l’apaisement avec un mari, qui en lui offrant une vie de famille, lui apportera également cette sérénité tant attendue.
Virgine Linhart a écrit ce livre comme une thérapie et ne s’en cache pas. On l’a sent tiraillée entre l’amour envers sa mère (qui a su maintenir le clan à sa façon) et la révolte envers les choix que celle-ci lui impose. Comme tous les livres de ce style c’est parfois un peu « brouillon », comme si trop de souvenirs jaillissaient en même temps.
Ce livre est certes un énième livre sur la relation mère/fille. Mais il ne laisse pas indifférent. Lorsqu’on est soit-même mère on se pose inévitablement la question de sa relation avec ses propres enfants. Je l’espère moins dévastatrice pour eux….
merci à lecteurs.com pour cette découverte
C 'est un roman autobiographique, qui ne juge pas, écrit pourtant sans complaisance. Virginie Linhart narre le déroulement chaotique de son enfance jusqu'à sa vie d 'adulte aux côtés d'une mère aux comportements toxiques. La période où se déroule le récit se situe dans les année 68 /70.
Si les relations avec la mère au parcours professionnel étonnant sont difficiles et déroutantes, il en est de même avec le père très impliqué dans la vie politique de l'époque, brillant écrivant qui sombrera très vite dans une forme grave de dépression et un silence déroutant.
C'est aussi le récit de la révolution sexuelle, de la libération de la femme et de ses ambitions de réussite professionnelle. La période des grands changements où tout semble permis où tout est sans cesse remis en cause.
L 'écriture de Virginie Linhart est réaliste, authentique et honnête sans jugement aucun sur la vie décalée et décousue de ses parents. Elle se dévoile avec une secrète pudeur qui nous touche, et nous interroge sur le comment pouvoir se relever pour gérer sa vie d'adulte avec un tel parcours.
J'ai entrepris la lecture de ce roman d'une seule traite, impossible de faire une pause, poussée par le désir de suivre le déroulement de la vie de l'auteure, portée par l'espoir qu'elle s'en sortira sans traumatisme mental...
Un livre à ne pas rater !
Une belle réussite qui m'a conduite à vouloir lire ses autres ouvrages dont "Le jour où mon père s'est tu" mais aussi celui de son père "L 'établi".
Un roman qui m'a beaucoup plu !
Le titre du roman est déjà une belle promesse de lecture, bravo pour ce choix judicieux.
L' effet maternel : C'est une définition scientifique. Pour faire simple, c'est la transmission entre une mère et son enfant de certaines données.
Et lorsque la maman est une mère toxique ou déviante, l'enfant aura une vision du monde altérée par ces comportements inadaptés et maltraitants.
Dans ce roman autobiographique,Virginie Linhart nous raconte son enfance jusqu'à l'age adulte élevée par une mère toxique.
L'auteure revient sur ses relations difficiles avec sa mère et ses dérives qu'elle a subi pendant toutes ses années.
Elle nous parle de la transmission, de relations mère-fille, de maternité, du poids des origines, à une époque marquante de l'Histoire : Mai 68 et les années qui suivirent.
Elle nous donne une vision édifiante de cette période des années 70 avec ses changements, ses mérites mais aussi les abus que cela a pu aussi amener par la suite.
« Des mères très belles et très folles qui font beaucoup souffrir leur fille. Des mères qui veulent tout. Parce que c'est leur moment et qu'elles n'en peuvent plus d'attendre. Parce qu'elles ont vu leur propre mère se soumettre au patriarcat et que reproduire ce schéma est insupportable. Parce que le temps de la révolution sexuelle et de la libération de la femme est arrivé, mais aussi celui de l'ambition et de la réussite professionnelle. Petites, elles ont été élevées dans un carcan insupportable ; on leur demandait d’être gentilles, mignonnes, polies ; on leur répétait de se taire aussi. »
« Quand arrivent les années 1970 et leurs promesses de liberté, elles s'y engouffrent avec l'énergie du désespoir. Elles ne supportent plus d'être enfermées dans une structure oppressive, qu'il s'agisse du mariage, de la famille ou de la maternité. Et quand on mesure ce qu'est la place de la femme dans la société française avant le séisme de 68, il est impossible de ne pas adhérer à cette impérieuse nécessité de renverser l'ordre établi, de jeter à bas réflexes et mécanismes qui permettaient, jusqu'alors et dans la satisfaction générale, leur asservissement. » p 200.201
L'auteure nous confie aussi le parcours de son père, un homme politique et écrivain qui basculera dans la maladie.
J'ai beaucoup apprécié sa manière de se dévoiler avec honnêteté, réalisme et justesse.
C'est écrit sans détour et avec beaucoup de sincérité. Il y a une pudeur qui m'a beaucoup touchée dans ses mots.
L'auteure ne fait pas le procès de sa famille, elle explique avec authenticité, les faits et son ressenti sur ce qu'elle a vécu.
C'est toute la question de la transmission qui est mise en avant dans ce texte.
L'incidence que cela peut avoir sur la construction d'une personne et sur l'adulte qu'il deviendra.
Ce récit que nous confie Virginie Linhart m'a passionnée du début jusqu'à la fin.
Je recommande vivement cette lecture.
Un roman à découvrir de la rentrée littéraire.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/02/leffet-maternel.html
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