Maude Mihami de la libraire Comme un roman, 39 rue de Bretagne, dans le 3ème arrondissement, à Paris, vous présente ses coups de coeur du moment. [[video]]
Un grand dîner doit rassembler chez Louise, la veuve d'un pêcheur sétois, ses enfants dispersés et leurs familles.
La perspective de ce dîner fait remonter en chacun d'eux des souvenirs, des rancunes, des attendrissements mélancoliques, des regrets et des drames intimes : Fanny, sa rivalité avec sa mère et la perte de sa propre fille Léa ; Jonas, sa rivalité avec Albin, son homosexualité et la perte de Fabrice, son premier compagnon, mort du sida ; Albin, enfin, sa ressemblance avec son tyran de père et la séparation qu'Emilie sa femme lui impose ce soir là.
Louise, elle aussi, se souvient : de la brutalité de son mari, de la dureté de sa vie, des occasions de rencontres amoureuses qu'elle n'a pas pu saisir, de son corps jadis radieux et exigeant, du fossé qui l'a toujours séparée de ses enfants. Jean-Baptiste Del Amo use de toutes les ressources d'une langue riche et vibrante pour décrire les mouvements de la sensualité qui tourmente et irradie les personnages.
Les scènes qui se succèdent ont chacune une force propre, et certaines sont inoubliables (l'exode en train de la famille italienne, la mort de Léa, la confrontation entre Fanny et sa mère, les dialogues entre les deux frères.). Il y a dans cette chronique, hantée par le caractère périssable de l'amour et par la toute-puissance de la mort, un souffle exalté, tremblant, qui évoque les films de Patrice Chéreau, les pièces de Koltès.
C'est un roman d'une grande force.
Dans une première partie, on apprend qu'une mère (veuve) invite ses deux fils et sa fille autour d'un repas. On a alors les pensées de chacun d'entre eux. Des souvenirs surgissent, des sentiments. Chacun traverse une période de vie qui n'est pas facile et l'esprit de famille n'existant pas entre eux, ce repas ne les rend pas plus gais. Cela aurait pu être intéressant, mais le récit est parfois assez plat.
Dans la seconde partie, j'ai été plus acharnée et l'auteur a su m'arracher quelques larmes. (je suis très sensible...). le récit se fait différemment. On retrouve les personnages et on les suit pendant les quelques heures qui précèdent ce repas. Leur vie s'explique plus précisément par leur passé et on a aussi des indications sur la vie du père, dont les enfants n'ont pas le meilleur souvenir.
On prend conscience aussi que l'histoire se répète, que les gènes sont présents dans chacun d'entre nous. Les chiens ne font pas des chats...
Je suis allée jusqu'au bout du livre et je ne le regrette pas mais j'avoue que j'étais parfois tentée d'arrêter avant. Ce n'était pas passionnant. Certaines descriptions me semblaient bien écrites mais un peu forcées. Ca ne coule pas de source...
Une vraie déception en ce qui me concerne, et un livre que je qualifierais d'un peu prétentieux. Beaucoup de descriptions comme si l'auteur voulait prouver qu'il sait écrire. La structure du roman est peu crédible: les personnages voués à se retrouver le soir pour un repas vont tous repenser à leur vie en attendant le soir et en faisant tous simultanément le point sur leur existence. C'est vraiment un artifice au service des projets de l'auteur (sur lesquels chacun réagira à sa manière, mais à mon avis tout le monde sera déçu par la fin, qui n'en est pas une).
Je pense qu'il aurait été plus agréable de lire un roman décrivant un repas qui tourne au cauchemar et à l'invective. Peut-être l'auteur n'a-t-il guère pensé à ses lecteurs...
Une mère réunit ses enfants suite à la mort du père et l'on navigue avec délice entre les divers sentiments de chacun.
Une ecriture hors du commun, le choix des mots, le choc des émotions.
Une des plus belles plumes actuelles
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