Sept titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
Quand on a fait, comme le dit Seyoum avec cynisme, «de l'espoir son fonds de commerce», qu'on est devenu l'un des plus gros passeurs de la côte libyenne, et qu'on a le cerveau dévoré par le khat et l'alcool, est-on encore capable d'humanité ? C'est toute la question qui se pose lorsque arrive un énième convoi rempli de candidats désespérés à la traversée. Avec ce convoi particulier remonte soudain tout son passé : sa famille détruite par la dictature en Érythrée, l'embrigadement forcé dans le camp de Sawa, les scènes de torture, la fuite, l'emprisonnement, son amour perdu... À travers les destins croisés de ces migrants et de leur bourreau, Stéphanie Coste dresse une grande fresque de l'histoire d'un continent meurtri. Son écriture d'une force inouïe, taillée à la serpe, dans un rythme haletant nous entraîne au plus profond de la folie des hommes.
Sept titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
Le jury, enthousiaste et passionné, a choisi 21 romans français
Roman lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Var 2022
Lybie 2015. Seyoum est un passeur. Il dirige l'un des plus gros réseaux de passeur de la côte libyenne. Particulièrement cynique, il considère les migrants qui remettent leurs vies entre ses mains comme des troupeaux de bétail. La seule chose qui l'intéresse, c'est leur argent.
Que ces hommes, femmes et enfants risquent leurs vies ne lui fait ni chaud ni froid.
L'alcool et le khat dont il mâche les feuilles à longueur de journée embrument profondément son cerveau. C'est sans aucun doute l'effet recherché par Seyoum : s'abrutir pour ne plus penser, ne plus se souvenir, ne plus souffrir.
Car on découvre qu'il y a quelques années, il a dû fuir avec ses parents la dictature en Erythrée, qu'il a emprunté les mêmes chemins de migration, connu la faim, la soif, la peur, subi les emprisonnements crapuleux et la torture. Il y a non seulement perdu sa famille, celle qu'il aimait mais aussi toute son humanité.
Or, parmi ce dernier convoi avant l'hiver, se trouve une personne de son passé. Seyoum, dans un dernier sursaut pour sortir de l'enfer de sa vie actuelle et redevenir un être humain, va décider de faire la traversée avec eux.
Stéphanie Coste a écrit un roman très fort, bouleversant sur les tragédies vécues par ceux qui fuient leur pays, les trafics organisés autour de toute cette détresse humaine par des charognards avides d'argent.
J'avoue avoir eu la nausée en lisant certains passages et en découvrant les horreurs infligées à ces êtres humains en quête d'une vie meilleure. Surtout quand on sait que pour ceux qui réussissent à atteindre l'Europe, ils n'y seront pas vraiment mieux traités.
" Le bateau penche plus sur un côté, prêt à chavirer. Ses hurlements sont couverts par ceux de la tempête, plus efficaces. Je devine qu'il donne des instructions pour essayer d'équilibrer la cargaison. Les coups qu'il distribue pour se faire entendre sont improductifs. Le magma de formes entassées les unes sur les autres geint d'une seule voix épuisée, moquée par les rafales. (...) L'asphyxie ne fait que commencer, et avec elle, une fois en mer, viendront la panique, les piétinements, les affrontements, la loi du plus fort, les premiers morts balancés par-dessus bord. A ce stade, la notion d'être humain aura aussi été balancée dans les tréfonds marins.
Un roman à lire pour ne pas dire : on ne savait pas. Même si on se sent bien impuissant face à cette situation terrible.
Ce petit livre de 140 pages se lit d’une traite. Comme tout bon livre on n’a pas envie de le quitter quand on l’a commencé.
Stéphanie Coste évoque le sort des migrants mais chose exceptionnelle d’un point de vue d’un passeur. Seyoum vit sur la côte libyenne. A la tête d’un réseau, il « aide » les candidats à la traversée à embarquer vers l’Europe. A l’occasion de l’arrivée d’un groupe de personnes, son histoire personnelle vient le tourmenter.
Une histoire concentrée et dense, une histoire dure et percutante. Stéphanie Coste nous entraine dans un monde glauque et violent. Les passeurs sont sans pitié non seulement pour les migrants mais également entre eux. Leur survie physique et sociale est une lutte permanente. Pour eux c’est une activité (lucrative) comme une autre et seul le business compte.
Tel un avocat de la défense, l’auteur nous expose ici un point de vue méconnu qui permettra peut-être au lecteur de voir ces passeurs d’une autre manière.
Un livre apprécié.
Peut-on faire de l’espoir son fonds de commerce » ?
Seymoum est amoureux de Madiha et leur amour doit pouvoir les unir. Mais l’un et l’autre ressentent un stress environnant sur leur pays.
Les parents et grands-parents ont déjà connus des conflits entre l’Erythrée et l’Ethiopie et il semblerait qu’un nouveau soulèvement se profile.
Afin de pouvoir faire face au « chacun pour soi… » et survivre malgré tout, les dénonciations vont bon train.
Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l’innocence, Ernest Hemingway.
L’ambiance est alors suspicieuse, malhonnête, les scènes de tortures voient le jour, les rires se transforment en pleur et les pleurs révèlent parfois la mort.
[je me demande quand exactement ma peur s’est transformée en résignation]
[ça met égal, je n’ai jamais été aussi motivé d’aller à la rencontre de ma mort]
Pour son premier roman, Stéphanie Coste met à jour la capacité de résistance d’individus obligés de partir pour vivre à un rythme cadencé. Elle nous embarque tantôt en Erythée, tantôt en Libye sur différentes périodes qui ne cassent pas nécessairement l’avancée de l’histoire. Elle nous met aussi sous le nez les mauvais parfums de la condition du voyage de la dernière chance.
Un coup de cœur pour l’écriture et pour l’histoire !
PS. J’avais peur de relire une histoire quasi similaire à celle de « Mur méditerranée » de Louis-Philippe d’Alembert lequel j’avais également apprécié la fresque historique. Mais il n’en est rien !
Le passeur de Stéphanie Coste
Quand on fait comme le dit Seyoum avec cynisme , « de l'espoir son fonds de commerce » qu'on est devenu l'un des plus gros passeurs de la côte Libyenne et qu'on a le cerveau dévoré par le Khat et l'alcool est-on capable d'humanité ?
C'est toute la question que se pose Seyoum lors de ce dernier convoi de candidats au départ avant de fermer son commerce pour les migrants en ce 18 octobre 2015.
Dans ce tout petit livre de moins de 120 pages, Stéphanie Coste, nous place en observateur. Nous sommes là au fil de cette belle écriture des témoins de ces destins croisés de migrants avec leurs passeurs. Nous sommes entraînés dans des camions bennes déversant après un périple dans une chaleur étouffante et dans les excréments sa cargaison de candidats aux départs vers l'Europe, un eldorado Italien qui pour beaucoup sera leur dernier voyage. « je me tourne enfin vers le camion dans lequel les Érythréens sont toujours entassés, trop amorphes pour réaliser que la première étape est terminée. Je jette un rapide coup d’œil par dessus la paroi de la benne. Merde, il y a pas mal de gosse tout même. Un vagissement d'un bébé affamé troue l'air. Il déverrouille le cadenas de la porte qui retient les passagers... Ils se déversent sur le sol … 45 zombies me fixent de leur regard suppliant, des ombres d'épreuves irracontables. Ils ont lourdé leur dignité quelque part dans le Sahara. » Leur épreuve est loin d'être finie, se retrouvant entassés dans un hangar sans rien à manger. « On leur file juste un peu de flotte pour les garder en vie. » Si des gens meurent cela permettra de les prendre tous sur le rafiot rafistolé, dont la conduite sera donnée à un pauvre bougre en pleine mer qui devra suivre un cap fixé par un GPS, le pilote initial repartant à bord d'un zodiac vers la côte pour engranger un peu plus de bénéfice avec une prochaine cargaison. Si tous n'arrivent pas à destination parce que le moteur n'aura pas tenu dans une mer démontée leur cadavre rejoindra bien là côte au grand dam des gardes-côtes corrompus qui en ont marre de nettoyer les plages « Vous achetez les bateaux aux mêmes endroits et vous les charger à raz bord de migrants prêt à couler direct. C'est de pire en pire , on a toutes les ONG sur le dos ! À partir d'aujourd'hui pour chaque naufragé qu'on récupère, il y aura une amende de 500 dollars. Je te laisse faire le calcul. »
Outre cette histoire particulièrement sordide, vient s'intercaler chapitre après chapitre, l'histoire de Seyoum avant qu'il ne devienne ce passeur . Là on comprend comment ce jeune Erythréen est devenu ce passeur violent, sans foi ni loi hormis celle de l'argent facile.
Des années 90 à celles de l'an 2000 nous serons témoin la aussi de l'ignominie humaine. Par bribes
Stéphanie Coste, nous fournit un début d'explication sur le comportement de Seyoum, bien que cela ne l’exonère aucunement de son attitude actuelle. Du 27 septembre à Asmara en Erythrée au 9 juin 2005 nous le parcours de Seyoum et de son amie Madiha, dont la famille sera détruite parla dictature en Erythrée , victimes de bourreaux militaires lorsqu'ils seront déportés, Stéphanie Coste par d'embrigadement et torturés dans le camp de Sawa « Figure toi que ta copine a été très vilaine ! Elle n'a pas voulu coucher avec son chef de bloc et elle la mordu là où ça fait très mal. Ce manque de coopération mérite une punition tu crois pas ? Alors on va en expérimenter une qui nous vient tout droit de Corée du Nord. » Puis se sera la fuite, l'emprisonnement et de la trahison particulièrement machiavélique que vous découvrirez la perte d'un amour . Mais quelque fois lorsque le destin s'en mêle provoquant bien des retournements de situation. Celui que vous lirez, n'est pas prêt de quitter votre mémoire. Le passeur de Stéphanie Coste est assurément un premier roman qui restera dans ma mémoire, comme est resté L'opticien de Lampédusa d' Emma-Jane Kirby qui évoque une sortie en bateau au large de Lampedusa de cet opticien et de ses amis qui va se transformer en cauchemar lorsque les cris des migrants en train de se noyer vont se faire entendre. Le passeur de Stéphanie Coste est une photographie implacable sur une déchirante actualité. Bien à vous.
Nous sommes en 2015. Abîmé par l’alcool et le khat, Seyoum n’en impose pas moins sa brutale autorité sur toute la côte libyenne, où il est devenu l’un des plus gros passeurs de migrants vers Lampedusa. Contre toute attente, l’arrivée d’un énième convoi de réfugiés en provenance d’Erythrée le déstabilise soudain, en lui renvoyant à la figure un passé dont il pensait être quitte. Car Seyoum est lui-même érythréen. Vingt-deux ans plus tôt, la dictature érigée dans son pays brisait sa famille et sa vie : l’attendaient les camps d’embrigadement forcé, la torture et l’emprisonnement, jusqu’à sa fuite et son établissement sur ces plages de la Méditerranée…
Entré de plain-pied dans la peau d’un passeur écoeurant de cynisme et d’indifférence, le lecteur se retrouve, d’emblée et sans ménagement, confronté à l’immonde absence de vergogne d’un caïd aussi minable que meurtrier. L’abjection semble sans limite, lorsqu’un événement fortuit vient déchirer les abrutissants brouillards de la drogue et pourfendre la carapace du tortionnaire. Peu à peu, les réminiscences apportent un éclairage qui, sans l'excuser, finit par amener un début d’explication au comportement criminel de cet homme. De 1993 à nos jours, depuis l’indépendance de l’Erythrée après trente ans de guerre contre l’Ethiopie, la dictature militaire a multiplié les conflits internes et externes, achevant de mettre le pays à feu et à sang et provoquant de massifs déplacements de la population. Torturé dans son âme et dans sa chair, embrigadé de force et trahi au plus intime de son être, Seyoum s’est transformé de victime en bourreau, au fil d’une déshumanisation par bien des aspects suicidaire.
L’écriture, dynamique et lapidaire, ne laisse aucun répit. Les phrases s’alignent comme autant de gifles, dans un récit coup de poing qui, en quelque cent trente pages couvrant quatre jours seulement, réussit à embrasser toute l’ampleur du désastre érythréen, à toucher du doigt l’intime détresse des migrants, et à dresser un tableau sans fard et sans manichéisme des violences et de l’inhumanité que leur réservent passeurs, mais aussi souvent, autorités complices et prétendument aveugles. Dans cet océan de noirceur brutale et insoutenable, brille malgré tout une lueur d’espoir, cette étincelle que l’auteur a choisi de préserver envers et contre tout, et qui permet de croire que, peut-être, l’âme humaine reste toujours capable d’un minimum de rédemption.
Ce livre choc ne laissera aucun lecteur indifférent. Sans pathos ni jugement, il aborde la question des migrants sous un angle inédit et dérangeant, et nous interroge quant à nos propres responsabilités et à celle de nos gouvernements, quand le souci de notre confort l’emporte si facilement sur notre humanité. Un premier roman percutant et remarquable, et un nouvel auteur à suivre. Coup de coeur.
Seyoum est passeur en Lybie. C'est un homme animé par la violence et l'appât du gain, sans cœur pour les centaines de migrants dont il organise la traversée vers l'Italie. Il boit beaucoup et mâche du khat pour oublier sa vie. Mais un jour, parmi la marchandise, il reconnait quelqu’un de son passé.
Le récit alterne entre les moments présents où il prépare les différentes opérations avec ses hommes, et son passé. Car c'est en se tournant vers son histoire familiale et celle de son pays natal, l'Erythrée, que le lecteur comprend comment Seyoum, fils de journaliste, en est arrivé à ce commerce inhumain.
Je découvre tout un pan de l’histoire d’un pays, la dictature en Erythrée. Certaines scènes, notamment de torture, sont insoutenables. Ce roman raconte une partie des horreurs vécues par les migrants tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe. Les passeurs achètent sans scrupules des vieux bateaux qu’ils savent voués à couler avec toutes les personnes à bord.
Un premier roman court, prenant et fort en émotions, d’une réalité implacable.
Il a reçu le Prix de la Closerie des Lilas 2021.
Stéphanie Coste a réussi un premier roman captivant en choisissant de parler des migrants du point de vue du passeur. Ce dernier, trafiquant sans foi ni loi, va être soudain rattrapé par son passé.
Seyoum est aujourd’hui un chef puissant du réseau de passeurs qui organisent la traversée des migrants et font fortune sur le dos de ceux qui n’ont pour seul espoir l’exil vers l’Europe. En échange d’un transport en convoi dans des camions bringuebalants et chargés comme des boîtes de sardines, d’un séjour dans des hangars insalubres où ils sont parqués et d’un voyage des plus aléatoires sur un vieux rafiot de plus en plus difficile à trouver, ils vont dépenser une fortune. Et faire prospérer ces trafiquants de chair humaine qui se soucient bien peu de la réussite de leurs voyages. Les douaniers et l’armée, complices de ce trafic, aimeraient pourtant ne pas avoir à repêcher constamment des corps et entendent aussi faire rémunérer cette «prestation». C’est dans ce contexte que Seyoum, qui a lui-même échappé à la dictature dans son Érythrée natale en prenant le chemin de l’exil, accueille la «cargaison» pour son dernier voyage de la saison. Une misère qu’il essaie d’oublier en se shootant au khat et en la noyant dans le gin. Mais le malaise persiste.
«Quarante-cinq zombies luisants me fixent du même regard suppliant. J’y vois passer les ombres d’épreuves inracontables. Leurs fringues en lambeaux sont maculées de déjections. Des mouches s’y vautrent sans qu’ils en soient conscients. Ils ont lourdé leur dignité quelque part dans le Sahara. Les abominations subies n’ont pas entamé le brasier au fond de leurs pupilles, ce putain d’espoir. Je pense au mec de vingt ans parti lui aussi d’Asmara il y a longtemps. La boule se rappelle à moi.»
Car Seyoum était amoureux quand il a fui son pays. Il espérait se construire un avenir brillant, loin de ce régime qui lui a pris sa famille et s’apprêtait à faire de même avec lui. Pour s’en sortir, pour devenir un bourreau intraitable, il a dû se forger une solide carapace qui va pourtant se fendiller lorsqu’un réfugié comprend qu’il est l’un Érythréen comme lui. «Quelque chose explose à l’intérieur de moi. Une vanne béante qui déverse des torrents de rage.» Et qui va le conduire à prendre une décision radicale.
En choisissant Seyoum comme narrateur Stéphanie Coste a trouvé un angle aussi particulier qu’intéressant pour traiter l’un des sujets d’actualité les plus brûlants. En suivant son parcours, on comprend la complexité du problème et la difficulté à imaginer une solution, bien loin du manichéisme de certains, prompts à sortir leur «Yaka». Ce roman-choc, poignant et violent, fort et émouvant, est à placer dans votre bibliothèque aux côtés de ceux de Louis-Philippe Dalembert avec Mur Méditerranée de de Christiane de Mazières et La route des Balkans, de Marie Darrieussecq avec La Mer à l’envers, de Sarah Chiche et Les Enténébrés, ou encore du premier roman de Johann Guillaud-Bachet, Noyé vif. Tout comme Stéphanie Coste, ces œuvres de fiction disent sans doute mieux la «question migratoire» que ne peuvent le faire les reportages qui restent souvent, par la force des choses, très superficiels.
https://urlz.fr/fROF
Court et puissant, ce roman est un coup de poing. Parce que même si c’est une fiction, il est le reflet de ce qui se passe au quotidien pour des milliers de fantômes errants, dont le rêve d’un ailleurs rédempteur s’est transformé en un cauchemar de la pire espèce.
Le narrateur est comme l’indique le titre un passeur, un type qui a trouvé un filon pour se faire du fric, beaucoup de fric, en organisant la fuite des « cargaisons », qu’il aperçoit le temps d’affréter un bateau de fortune. Armé d’une carapace d’indifférence, condition nécessaire pour survivre à ce qu’il vit, mais pas suffisante : les paradis artificiels et le khat sont nécessaires pour consolider le clivage qui le maintient en vie.
Un être abject, donc. Seulement malgré l’ivresse de l’alcool et du pouvoir, des images reviennent, une histoire passée se construit entre les chapitres, celle d’un enfant puis d’un jeune adulte trahi, bafoué, humilié au nom de causes politiques ou religieuses, qu’il n’a jamais eu envie de soutenir. Juste pris dans l’engrenage. Avec une seule issue, la fuite…
Un équilibre précaire aux confins de la folie, qu’une « cargaison » pas comme les autres, un regard croisé et un passé qui ressurgit viendront mettre en péril.
C’est une lecture terriblement éprouvante, en raison du thème mais aussi de la force des mots pour raconter en peu de pages l’horreur à nos portes. Ce n’est pas une découverte, de temps à autre en fonction des priorités de l’actualité, les médias s’emparent de ce qui devient un fait divers, le temps de quelques gros titres. Et c’est la force de la littérature, de créer une prise de conscience plus marquante qu’une photo éphémère à la une d’un journal.
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