«Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide.» Avec cette formule foudroyante, qui semble rayer d'un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le «mal de l'esprit» dont souffre l'époque actuelle : «L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde.»
Un roman indispensable, "Le livre que je ne voulais pas écrire" d'Erwan Larher aux éditions Quidam
S'il n'y a que la vie et puis c'est tout qu'est ce qui nous retient? Ou au contraire puisqu'il n'y a que la vie alors profitons en! Le néant c'est moins marrant...
Vivre... et puis mourir. C'est sûr, l'absurdité est prégnante; mais ce que l'on réalise pleinement, en toute conscience, pendant notre vie, est certainement le meilleur moyen pour lutter contre cette absurdité.
Ce livre est un peu le pendant philosophique de "L'étranger", il traite de l'absurde et pose cette question : "La vie vaut-elle d’être vécue?" Vraiment très intéressant au même titre que "L'homme révolté" malgré que les premières pages soient assez ardues.
'La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie "
si l'on passe sur les passages à l'attention des férus de philosophie (name-dropping à la pelle) le sujet principal du livre est passionnant. Peut-être l'un des livres de philo les plus "vrai" que j'ai lu avec l'éthique de Spinoza
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