Le chantier naval ferme, Marco est devenu père, sa mère apprend à vivre seule, un homme meurt dans la campagne, un journaliste craque. À partir de petites choses, de moments rares, de tristesses banales, Manu Larcenet continue de dresser le portrait d'un homme ordinaire, imparfait en lequel chacun d'entre nous reconnaît l'un des siens. Planter des clous, dernier tome du Combat Ordinaire, clos, magnifiquement l'une des plus belles réussites de la bande dessinée contemporaine.
Très Belle Découverte !!!
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/02/le-combat-ordinaire-manu-larcenet.html
Le mot de la fin : Cette bande dessinée émeut, fait sourire, rend furieux et surtout fait réfléchir. Je conseille vivement de prendre les quatre tomes, sinon vous risquez d’être impatients. Une belle leçon d’humanité pour un combat pour la vie, un combat peut-être pas si ordinaire que ça.
Ça y est , Manu est père et Maude a déjà 2 ans. Le temps a passé et Manu avance . Il s'interroge toujours sur le sens de sa vie mais il redécouvre l'existence à travers les yeux de sa fille qui le "contraint (dans son sillage) à tout repenser sous des angles forcément différent." Les petites chose qui tenaient tant à son père prenne de plus en plus de sens pour lui ou plutôt il comprend que depuis le début il s'y intéresse. Que ses photos d'ouvriers du Chantier 22 sont du même ordre, qu'ils paraissent sans importances aux yeux de tous mais qu'ils ont pourtant construit tout un monde, tout un pan d'histoire. Il comprend avec la fermeture du Chantier que ce ne sont pas toujours les grandes idées qui comptent , "que le militant, par définition, ne peut se remettre en question ni avoir tort..." Finalement, je crois qu'à la fin , il est heureux, en tous cas, il a accédé à une certaine forme de bonheur; il sait vers quoi il va.
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