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"Je vous souhaite d'être follement aimée", écrivait André Breton. Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d'analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, la mer, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, le bonheur intenable, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois, l'attente, la désertion, l'enfance et la fin qui viendra. Chaque page raconte nos détresses et nos émerveillements, l'épreuve des corps, l'amour pour un père, une femme, un enfant : les fragments de ce monde qui résiste encore à l'absence et à l'oubli.
ce livre m'a été prêté et j'ai hésité à le lire .......
L'auteur parle de sa vie, de ses enfants ,de sa maitresse qu'il retrouve dans des hotels un peu partout mais il parle également de son père, de son fils et tout cela est mélangé et je me suis perdue dans les personnages, les époques .........
Roman peu interessant, un peu fouillis ....... ce n'est que mon avis personnel ....
Un récit exceptionnel. Le parcours d'une vie. Faconné d'éclats de poésie, d'une force de vie et d'une mélancolie profonde. Ces textes sont à digérer. A relire et relire pour en découvrir et en apprécier les saveurs. Les dessins comme l'écrit d'ailleurs sont flambloyants. Textes lumineux, profondément humains et intimes. Magnifique
« Le ciel ouvert » est un assemblage de textes postés sur instagram par Nicolas Mathieu.
J’ai été séduite par l’idée, par l’objet et par les magnifiques illustrations d’Aline Zalko.
Un peu déçue cependant par le contenu (j’ai eu le sentiment d’un livre répondant à une commande de l’éditeur ) , un peu perdue dans les textes ( j’ai parfois l’impression que l’auteur se regarde écrire à la manière d’un Raphaël Enthoven -ce n’est pas un compliment dans mon échelle d’appréciation -), quelques moments de grâce cependant quand Nicolas Mathieu parle de son adolescence, de son père ou de son enfant.
Ce n’est assurément pas le meilleur opus de l’auteur (pour croquer le quotidien je préfère Philippe Delerm ou Christian Bobin) .
« Le ciel ouvert », ou comment de courts messages postés sur les réseaux sociaux sont mis en lumière en se regroupant dans un livre.
La majorité de ces messages parlent d’un amour clandestin, celui avec une femme qui n’était pas libre. On balance entre banalités du quotidien, phrases crues et déclarations d’amour fou. On peut voir cela comme un miroir de nos propres amours, ou bien se sentir un peu voyeur d’une intimité étalée sans pudeur.
« …à partir de 2018, j’ai commencé à écrire là des messages qui n’étaient destinés qu’à une seule personne. »
Heureusement, d’autres textes ponctuent ce recueil, textes sur la responsabilité d’être père, sur l’enfance et le bonheur, sur les petits émerveillements du quotidien et les lendemains de cuite. La vie, quoi !
« Encore une journée à ne rien faire qu’écouter la plainte du monde qui dans un vaste soupir rétrécit sous nos yeux. Encore une journée pour rien. »
Je suis passée d’un texte à l’autre, grappillant de ci de là, tombant sous le charme de certains passages ou en détestant d’autres.
Écrire des textes au jour le jour pour raconter l’amour et le désir, l’attente et les saisons… ce n’est pas nouveau sous le soleil. Avant Nicolas Mathieu, Philippe Delerm a su croquer les petites choses du quotidien et Christian Bobin, que je considère comme le maitre du genre, a fait cela avec plus de génie.
Illustré par Aline Zalco de dessins très colorés, ce petit recueil est très joli à regarder mais je l’ai trouvé un peu décevant à la lecture.
Ce livre est un recueil de textes écrits par Nicolas Mathieu, illustrés par Aline Zalko. Ces textes ont été publiés sur instagram et sont regroupés ici pour former un objet à lire non catégorisable.
Ces textes parlent d’une histoire d’amour, clandestine, du fils et du père de l’auteur.
Je ne pourrai pas vous en dire plus sur son contenu sinon qu’il m’a littéralement chavirée, bousculée, renversée. Entre prose et poésie, les mots sont des outils qui servent le talent de cet auteur. Il y a peu de pages mais elles méritent une telle attention qu’il faut du temps pour le lire et les savourer. Ces morceaux de vie sont si émouvants, beaux et puissants qu’il faut du temps pour s’en remettre.
Quelle personne n’aimerait pas que son amoureux lui parle de cette façon ? Quelle personne ne rêverait pas d’être maquillée et sublimée par l’empreinte d’un oreiller ? Quelle personne ne souhaiterait pas être désirée comme Nicolas Mathieu sait le décrire ? quelle personne ne voudrait pas vivre, au moins une fois dans sa vie, un amour fou qui emporte les êtres au bout d’eux-mêmes ?
A travers son histoire, il sait rendre universels les sentiments. Il sait jouer avec les mots comme personne, et magnifier chaque phrase.
De la pure littérature, de la très bonne littérature, et elle était là, à la portée de tous, sur les réseaux sociaux.
Je n’ai qu’un mot de conclusion : Encore…
« Ces textes sont nés parce qu'il fallait bien écrire ce qui vient, au jour le jour, les gens, les livres, l'amour et son contraire, et puis les trains, les rencontres, l'effroi des dimanches, le grand émerveillement horizontal de nos étés, le gâchis et le désir possible, tout ce qui pendant des années exigeait des mots et a trouvé sa place sur Instagram... »
Des fragments amoureux, microfictions enchaînées les unes aux autres, s’exposent à ciel ouvert pour former une sorte de triptyque. Amour tumultueux et clandestin pour une femme, immense amour paternel pour un fils, amour retrouvé pour un père vieillissant. Toute une vie se décline avec ces amours-là.
D’une plume amoureuse, Nicolas Mathieu donne un visage, des courbes à une relation passionnelle, se lance le défi de la sortir de l’ombre grâce à l’écriture. Cette passion fulgurante et dévorante compose avec la patience, les heures longues de l’absence, les retrouvailles sensuelles où il aimerait que le temps ralentisse.
Ces écrits intimes font de petits moments de vie quotidienne une mine de trésors. Ils embrassent alors l’universel. Les moments de joie côtoient les plus grands chagrins, les désillusions. Le cycle d’un amour se déploie avec beaucoup de justesse, entre espoirs et regrets. Passion ardente, passion consumée, jusqu'à la fin inévitable. Et toujours le temps qui passe furtivement, inexorablement.
Il se révèle touchant, pris au cœur d'un tourbillon d'émotions, face à l'impossibilité de vivre pleinement un amour aussi fort.
Il devient poignant quand il évoque son amour pour son fils qui grandit, enfant ballotté dans la famille comme d'autres «lorsque les parents ne s’aiment plus». Émouvant quand il parle de son père dont la mémoire s’éparpille, de ce moment où les rôles s’inversent entre parents et enfants. Il expose ses sentiments, ses détresses, ses colères et ses réflexions, qu’elles soient politiques ou sur le pouvoir de la littérature. Il entre en résistance contre l'angoisse du temps qui passe, pour que la joie d’un baiser soit la vie.
Les dessins colorés de Aline Zalko, entre bleu nuit et rouge passion, mettent en beauté et en lumière la mélancolie, la révolte et la poésie qui traversent les textes.
Un livre qui se lit en un souffle ou s'effeuille doucement au gré du temps.
La beauté pure et essentielle des petites choses de notre vie quotidienne. Absolument superbe!
Le ciel ouvert n’est pas un roman, n’est pas un recueil de nouvelles et ne ressemble pas aux livres qu’a pu publié Nicolas Mathieu jusqu’à présent. Autant je suis une grande fan de ses romans (Aux animaux la guerre, Leurs enfants après eux, Connemara, ou même de ses nouvelles Rose royale et La retraite du juge Wagner ainsi que de ses post Instagram mais cette fois j’ai été un peu moins emballée à cette lecture.
Le ciel ouvert est un recueil de post publiés sur Instagram ces dernières années, entre journal intime et réflexions universelles. Malheureusement cette succession de texte n’a pas suffit à faire un livre accrocheur bien qu’on retrouve la plume de l’auteur avec ses beaux mots bien choisis et ses jolies tournures. Ici, Nicolas Mathieu raconte principalement son amour pour une femme mariée, il écrit publiquement sur sa nuque, son chignon et surtout sur son cul ce qui est quelque fois gênant. Non pas qu’il parle du corps de sa bien aimée mais qu’il en parle publiquement alors que cette femme n’est pas « disponible » en s’adressant directement à elle sans jamais la nommer. Mais depuis la parution dans la presse de photos de lui avec la princesse Charlotte Casiraghi on se doute que ces messages parlent d’elle.
En revanche il y aborde aussi des sujets universels et c’est ce qui m’a le plus séduit : le temps qui passe, le fait d’être l’enfant de quelqu’un et de devenir le parent de quelqu’un d’autre, le vieillissement des parents, notre propre vieillissement, les enfants qui grandissent et surtout l’amour. Les dessins quant à eux sont très beaux mais je trouvais qu’ils ne collaient pas forcément aux textes bien qu’ils représentent parfaitement le feu de la passion et la nuit notamment grâce aux couleurs utilisées.
C’est donc de manière un peu mitigée que je vous parle de ce livre .
https://animallecteur.wordpress.com/2024/04/18/le-ciel-ouvert-nicolas-mathieu/
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