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Après avoir été donné pour mort et à peine sorti de l'hôpital, un écrivain retrouve l'inspiration grâce à un étrange carnet bleu.
Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr est de retour chez lui. Toujours aussi amoureux de sa femme Grace, il reprend lentement goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne plus jamais retrouver l'inspiration. Un matin, alors qu'il fait quelques pas dans son immeuble, il découvre une toute nouvelle papeterie, au charme irrésistible. Sidney entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, presque dans un état second, Sidney commence à écrire dans le carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire. Ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises...
Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise, La Nuit de l'oracle, publié par Actes Sud en 2004, précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine.
Paul Auster, c'est un peu comme les cacahuètes, une fois qu'on a commencé, on ne peut plus s'arrêter. Il a ce don de la narration sophistiquée. Celui qui s'aventure dans ses romans sait ce qu'il en retourne : ses constructions littéraires sont captivantes, ses effets de miroir, ses récits dans le récit (dont je ne me lasserai jamais) et autres mises en abyme sont une source inégalable de plaisir littéraire (haha).
Mais parfois, à mon grand regret, il arrive que son roman soit légèrement moins pertinent, il arrive qu' Auster lui même n'arrive pas égaler ses plus grands récits que sont pour moi Mr Vertigo, Léviathan ou Moon Palace. C'est le cas ici, dans la Nuit de l'Oracle, on retrouve le charme de son écriture, on se laisse prendre, notre coeur palpite déjà, nous tutoyons ses personnages comme Syd Orr, Grace, et Ed Victory et nos mains sont moites d'excitation de retrouver chaque soir cette aventure New-yorkaise et puis.... et puis le récit s'essouffle, bizarrement, sans même que l'on s'en rende compte je crois. le sort est jeté, il fonctionne, le livre se lit d'une seule traite, mais je n'en suis pas ressorti chamboulé comme d'habitude. C'est un livre plus court, une bonne introduction au talent de l'écrivain qui reprend des thèmes qui lui son cher. Une belle histoire oui, mais un cran en dessous de mes anciennes lectures. Je ne m'arrêterais pas là pour autant !
Bonne lecture !
Les romans d'Auster sont souvent des petits bijoux de précision. Une dentelle, un canevas extrêmement précis, ciselés qui vous emportent dans un récit naviguant entre l'anecdotique, le quotidien (généralement new-yorkais, port d'attache de l'auteur) et des incursions aux confins de l'imaginaire.
Parfois, la magie est là (« Seul dans le noir », « Mr Vertigo »), parfois, comme ici, la mayonnaise ne prend pas. Auster avoue avoir eu du mal à achever son roman, c'est l'une des raisons. Une autre, un sujet peut-être trop biographique ??, et sans doute trop ténu : un écrivain, tout juste sorti de l'hôpital où il a manqué mourir, se remet avec peine à écrire après une rencontre avec... un carnet bleu ! Auster semble peindre un monde qui se délite, la fin d'un monde en quelque sorte. D'où, peut-être, la difficulté de clore le roman vers un ailleurs... Autre chose, la traduction peu inspirée de Christine Le Bœuf (pourtant parfaite dans « Seul dans le noir »).
La naissance d’un roman, les questionnements de l’auteur pour rendre les personnages et la narration authentiques.
Un écrivain suite à une maladie entreprend d’écrire sur un carnet bleu qui lui rend l’inspiration.
Sa vie, celle de ses personnages, un manuscrit qui lui est confié… tout cela s’entrecroise
Ces vies se découvrent, telle une matriochka, une histoire en contenant une autre.
En utilisant des faits vécus, des personnages proches, pour construire son roman, fiction et réalité se mêlent, et une sensation de dédoublement s’empare de l’auteur.
C’est bien écrit, intéressant, mais parfois compliqué pour s’y retrouver. D’autant que des notes, parfois sur plusieurs pages, imbriquent la vie de Sidney et celle de ses personnages, ce qui complique un peu la lecture.
C'est le premier livre de Paul Auster que j'ai l'occasion de lire. Mon choix s'est fait par l'intermédiaire de plusieurs blogs littéraires qui recommandaient la lecture de cet ouvrage. Pour un premier contact c'est plus difficile. Je ne sais pas si les autres romans sont dans le même style, mais je suis très déçu par la qualité de celui-ci. Le fait de raconter plusieurs histoires dans le récit de son personnage est très troublant, et je me suis un peu perdu dans toutes ces péripéties. Finalement je n'ai pas été mécontent de finir ce roman, et je ne crois pas que je lirai tout de suite un autre bouquin de cet auteur. Je ne suis pas captivé par ce type de livre, mais je ne porterai pas de jugement définitif sur l'auteur avant d'avant lu 2 ou 3 autres livres de lui. Si vous avez d'autres livres à lire, n'hésitez pas car celui-ci n'est pas des plus extraordinaires...
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