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Bjr. La deuxième partie de votre avis est assez intéressante en soi, ce n'était pas la peine de répéter celui de votre prédécesseur pour l'étoffer
Une pluie continue épuise les hommes et les bêtes.
Alors que les éleveurs du clan Balva procèdent à l'abattage annuel des rennes, des ossements humains sont retrouvés dans l'enclos, au pied de la Montagne rouge.
Or, le clan est opposé à un groupement de forestiers et de fermiers dans un procès exceptionnel à la Cour suprême de Stockholm. L'enjeu - le droit à la terre - est déterminant pour tous les éleveurs de rennes du pays : qui était là le premier ?
La patrouille P9 de la police des rennes est chargée de l'affaire, mais l'identification du squelette, en l'absence de crâne, est difficile. Klemet et Nina commencent une enquête auprès des musées et des institutions, et découvrent un XIXe siècle collectionneur de types humains et un XXe siècle porté sur les idéologies purificatrices, perdus dans les tréfonds nauséabonds de l'histoire suédoise. Ils se heurtent à l'inertie, à la défiance voire à l'hostilité de l'administration. Ils découvrent aussi une mystérieuse vague de disparition d'ossements et de vestiges sami, autant de preuves potentielles de la présence originelle des Sami.
Klemet, plus que jamais empêtré dans sa double identité lapone, et Nina, qui le supporte de moins en moins, croisent des personnages souvent ambigus. Des archéologues aux agendas obscurs qui s'affrontent. Petrus, le chef sami, écartelé entre son devoir, son fils et la poursuite des rêves de son père dans les paysages grandioses et désolés des forêts primaires du fin fond de la Laponie. Bertil l'antiquaire au passé politique douteux, et Justina l'octogénaire aux étranges talents de conductrice d'engins et son groupe d'adeptes de la marche nordique et du bilbingo. Sans oublier une masseuse thaïlandaise...
Ce troisième tome des aventures de la police des rennes est passionnant et troublant, ses héros sont complexes et attachants, le talent de conteur d'histoires d'Olivier Truc se déploie entre suspense, émotion et humour, et prouve une fois de plus que les 22 jurys de lecteurs qui lui ont à ce jour décerné leurs prix ne se sont pas trompés.
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Un conflit entre éleveurs de rennes et bûcherons et c'est à celui qui va pouvoir prouver qu'il était là avant pour exploiter librement les terres. C'est ainsi qu'on retrouve Klemet et Nina qui doivent régler le problème quand un squelette est retrouvé sans crâne. Avec le crâne, il serait possible d'en savoir plus sur l'identité de la personne. Nos deux héros se penchent sur l'affaire et se passionnent même pour cette histoire. Petit à petit, on comprend qu'il y a un commerce de crânes qui se retrouvent dans les mains des collectionneurs et on fait un bond dans l'histoire en revenant sur l'époque du nazisme (époque pendant laquelle on mesurait les crânes pour savoir si on avait en face une race supérieure ou non...). On se balade donc entre les siècles et l'identité raciale s'avère universelle.
Encore un roman policier bien documenté mais long. Les épisodes aux archives (dans tous les coins du monde) m'ont semblé rébarbatifs. Est-ce vraiment le rôle d'un policier de perdre du temps et de dépenser autant d'argent dans la recherche scientifique ? Il y avait mieux affaire qu'à analyser des crânes et d'ailleurs, l'un des personnages principaux s'exprime à ce sujet à la dernière page : il a l'air de mon avis... Cela manque un peu de réalisme et l'auteur a tendance à s'éparpiller sur de multiples sujets : le père de Nina qui est devenu fou, la stérilisation des femmes pendant l'époque nazie, les réfugiés chinois... Au départ, il s'agissait seulement de savoir si les samis étaient là avant le XVIIIème siècle ! Je suis déçue. J'avais plus apprécié le dernier lapon du même auteur.
Bienvenue à Funäsdalen, sa boutique d’antiquités, son salon de massages, ses soirées de bingo, sa toundra, ses éleveurs de rennes, ses bûcherons et sa montagne rouge. Rouge du sang des rennes que les Sami abattent sous une pluie torrentielle, mettant à jour un squelette sans crane. Pour Petrus Eriksson, le chef du sameby de Balva, cette macabre découverte pourrait être la solution au conflit qui oppose son clan aux bûcherons locaux qui contestent aux Sami leur droit coutumier à faire paître leurs rennes en abattant les arbres à lichen. Dater ce squelette au XVIIè siècle prouverait que les Sami étaient présents sur les lieux avant les Scandinaves et pourrait infléchir la décision du juge de la Cour suprême de Stockholm. Mais pour cela, trouver le crane est essentiel, les scientifiques sont formels. Et c’est là qu’intervient la police des rennes. Mutés dans ce territoire frontalier de la Norvège, Klemet et Nina sont chargés de mettre la main sur cette pièce manquante, plongeant ainsi dans le monde des collectionneurs d’ossements.
La troisième enquête de la patrouille P9 est pour le moins atypique. Le mort est un squelette sans crane et il n’y a peut-être même pas eu meurtre…C’est donc plutôt à une quête anthropologique que se livrent Klemet et Nina qui tentent de découvrir ses origines ethniques et son époque. Ce faisant ils soulèvent un pan peu glorieux de l’Histoire de la Suède. Il est ici question de théorie des races, de mesures des cranes et de supériorité des blancs. Bien avant les nazis, les Suédois ont tenté de prouver que les Samis étaient des êtres inférieurs, des sauvages tout juste bons à vivre sous une tente au fin fond de la toundra. Le pire étant que ces méthodes archaïques n’ont pas été tout à fait abandonnées. De nos jours encore, aux réfugiés syriens, afghans ou chinois qui se disent mineurs, on mesure les os, on soupèse les testicules, pour vérifier leur âge réel…
Tout cela est fort intéressant mais est-ce vraiment ce que l’on cherche quand on lit un polar ? La recherche du crane disparu piétine, traîne en longueur, se perd dans des répétitions sans fin et finit par perdre le lecteur qui s’ennuie à mourir. Klemet et Nina font pâle figure et les autres protagonistes sont caricaturaux. Les seuls à s’en tirer sont les deux Samis, Petrus Eriksson, le chef de clan, et son fils Viktor, le présent et l’avenir d’un mode de vie voué à disparaître.
Instructif mais monotone. Une déception.
Bonjour , dans ce roman offert par une amie , deux policiers , Klemet Nango et Nina Nansen sont chargés de découvrir à qui appartient le squelette qu'un éleveur de rennes , Petrus Eriksson et son équipe ont trouvé non loin de l'enclos où sont réunis les rennes prêts à être équarris ....Dès les premières lignes nous baignons dans un bain de sang , et durant un léger instant on se demande dans quel carnage on est plongé :"Petrus Eriksson ,laissant une trace sanglante sur sa joue piquée de barbe .Les boyaux rosâtres s'entassaient , baignant dans leur jus qui suintait en une rigole frémissante...."
Puis on décide d'avancer dans la lecture .De quoi s'agit-il? Qui est Petrus Eriksson? Un psychopathe ? Un homme blessé? J' ai continué à lire , ce suspens ne pouvait plus durer , il fallait que je sache ...Prise dans l'histoire ,je découvre que deux histoires se déroulent en même temps , voire trois ... Mais je ne vous révélerais qu'une infime partie de ce roman dans lequel nous allons suivre l'enquête sur l'identité du squelette découvert aux côtés des deux policiers ... Et un procès monumental qui oppose les Samis ( ou Lapons , mot que les Samis considèrent déplacés) aux bûcherons pour savoir comment partager les différentes terres de Funäsdalen , dans le Nord de la Norvège ...Une situation surréaliste où on apprend des périodes de l'histoire suédoise ...Jamais je n'aurais pu imaginer qu'il pouvait exister à l'heure actuelle dans un pays comme la Suède de telles différences entre des personnes vivant sur un même territoire ....
On se plonge dans ce roman policier en voulant savoir qui est ce squelette ; découvrir le mystère qui semble entourer certains des personnages comme une certaine Justina ....Et connaître les retombées de ce procès . Est-ce que la conclusion du jugement permettra d'améliorer la situation des deux parties , même si ,j'avoue , j'avais un faible pour les Samis... C'est un roman où l'auteur sait manier notre curiosité et nos sentiments . Belles lectures .Prenez soin de vous
Les hommes du clan Balva sont en pleine saison d'abattage des rennes mais la découverte d'un os humain vient interrompre leur travail.
La police des rennes se rend sur place accompagnée d'une équipe d'archéologues qui quadrille le secteur et entreprend les fouilles.
Un squelette est retrouvé mais le crane est manquant. Un espoir renait parmi les éleveurs qui veulent prouver que les Samis étaient bien dans la région avant les forestiers qui abattent les arbres et détruisent toute la nature.
Le site est saccagé .......... Nina et Klemet mènent leur enquête mais doivent rester sur leurs gardes car tout le monde veut avoir raison et n'hésite pas à tendre des pièges afin que certaines périodes noires de l'Histoire de la Suède ne soient pas étalées au grand jour.
La police des rennes va aller de surprise en surprise jusqu'à découvrir un trafic de cranes ......... mais d'où viennent ces cranes ? Qui est ce vieil antiquaire qui reçoit d'étranges visites ?
Le troisième volume de " La police des rennes " tout aussi surprenant , instructif, intéressant que les deux premiers.
Un très agréable moment de lecture.
J'ai retrouvé avec plaisir la police des Rennes, Klemet et Nina, dans le sud du grand Nord, cadre d'un conflit perpétuel pour le partage des terres entre les forestiers et les Samis. Des os humains anciens sont retrouvés dans un enclos. Est ce un meurtre ou une sépulture ? Où est le crâne manquant qui permettrait d'identifier le squelette ? L'intrigue est fort bien documentée, Olivier Truc n'hésite pas à nous faire une cours d'ethnologie et d'histoire afin de bien asseoir son roman. Et cela fonctionne plutôt bien. Mais, même si après Le Dernier Lapon et Le Détroit du Loup, ce dernier roman est selon moi le plus abouti, j'ai connu quelques réels moments d'ennui et d'agacement, peut-être liés à des longueurs ou au sentiment de ne pas être dans un polar mais dans un récit d'archéologues amateurs.
Bjr. La deuxième partie de votre avis est assez intéressante en soi, ce n'était pas la peine de répéter celui de votre prédécesseur pour l'étoffer
Merci Lecteur.com pour cette lecture d'un auteur que j'aime beaucoup
encore une très bonne enquête de la police des Rennes. On retrouve avec plaisir les aventures de Klemet et Nina dans le sud du grand Nord, là où les forestiers et les Samis sont en conflit perpétuel pour le partage des terres, chacun affirmant "nous étions là les premiers". De procès en procès les Samis perdent du terrain mais ne renoncent pas jusqu'au jour où des os humains anciens sont retrouvés dans un enclos. Est ce un meurtre ? une sépulture ? Peux t-on arriver à identifier ses os et s'ils sont samis, permettront-ils aux éleveurs de prouver qu'ils étaient présents sur ces terres il y a très longtemps. Et où est le crâne manquant qui permettrait d'identifier le squelette ? Entre des professeurs prêts à tout pour prouver leurs théorie et un trafic de crânes de Samis, l'enquête s'avère délicate, les tensions étant au plus haut car la cour suprême doit bientôt rendre son verdict et les Samis étant un peuple nomade, ne laissant pas de trace prouvant leur présence au fil des siècles.
Merci lecteurs.com de m'avoir fait gagner ce roman !
Je ne connaissais pas cet auteur et cette serie que je commence donc par le 3ème et dernier volume à ce jour. Le moins que je puisse dire est que cette lecture m'a donné envie de lire les précédents. C'est déjà très bon signe !
Olivier Truc est un vrai bon romancier de talent. Il sait installer un décor, une ambiance des personnages vraiment bien travaillés, et aborder de nombreux sujets sans perdre le fil de sa trame. Il a vraiment une belle écriture.
J'ai adoré ce dépaysement en Scandinavie, suivre le rythme lent de cette enquête, découvrir les personnages....
On peut trouver certaines longueurs, quelques répétitions... Mais ça contribue justement à poser l'ambiance de ce grand nord un peu dépeuplé et étendu. Et ces quelques répétitions, pas tellement gênantes, m'auront permis de ne jamais perdre le fil des événements et différentes motivations lorsque je reprenais ma lecture après une trop longue interruption.
J'ai découvert un auteur que j'ai envie de suivre, j'ai voyagé en Laponie, et appris plein de chose sur la culture scandinave, les rapports Lapons / Suédois / Norvégiens (pas toujours jolis jolis ) , Sur l'histoire de ce dernier peuple nomade européen. ..
Très bon livre.
Théorie de classification raciale, recherche d'identité, confrontations ethniques, dialogue avec la nature et fouilles archéologiques : Olivier Truc est l'homme de la situation quand il s'agit de mener de front plusieurs sujets qui mériteraient chacun un livre entier.
Après les deux premières enquêtes de Nina et Klemet à la police des rennes, les voici qui enquêtent sur l'identité d'un mystérieux squelette suédois, qui pourrait bien devenir le témoin clé d'un procès qui oppose éleveurs et forestiers. Du bain de boue au bain de sang, il n'y a qu'un pas, qu'un glissement.
Olivier Truc est un auteur brillant, qui arrive à concilier son vocabulaire très technique et scénario profond, cohérent, fascinant. Au fil des pages, on se sent presque frissonner tant l'ambiance qui règne est glaciale, tant par la météo que par les humeurs. Et au-milieu des clans qui s'affrontent, quelques notes faussement légère, un personnage presque rocambolesque tant sa bonne humeur est déplacée, et que l'on devine très vite bien plus subtil qu'il n'y paraît.
Des trois aventures de Nina et Klemet - après Le Dernier Lapon et Le Détroit du Loup - celle-ci est selon moi la plus aboutie, impossible d'en décrocher. On se plaît à jouer les archéologues amateurs, on prend position pour un clan puis pour l'autre, on se laisse transporter par la quête naturelle menée par Petrus qui se retrouve brutalement confronté à une nature qu'il n'écoutait plus. Et quand le mystère est levé sur l'identité du squelette promené de Suède à Paris, quand le procès touche à sa fin et que les dernières langues se délient, Klemet prend lui aussi conscience de ce qu'il croyait être, de ce qu'il n'est plus.
Lu dans le cadre des Quais du Polar, ce roman noir est un incontournable du genre.
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Merci Dominique pour cet avis. Je pense que vous avez beaucoup moins aimé que toi en fait.