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Un très beau voyage en Sardaigne où nous transporte ce roman emprunt de nostalgie. Les personnages y sont dépeints magnifiquement avec un humour discret et toujours perceptible.
À l’occasion de l’hospitalisation de sa grand-mère Nonna, Giacomo , 35 ans, revient en Sardaigne pour la retrouver et lui faire ses adieux. Il est lui-même sarde et ayant passé toute son enfance dans son village , il vit désormais à Marseille où il est traducteur.
Ce retour lui permet de revisiter ses souvenirs et de côtoyer le temps de son séjour tous les personnages de son enfance : le Dr Ignazio qui leur prescrivait des comprimés « effervescente al limone» en guise de médicament, Manuella, l’épicière du village, avec ses gâteaux au fromage qu’il apporte à sa grand-mère lorsqu’il lui rend visite…
Il lui permet aussi de voir à quel point sa réussite professionnelle remplit sa mère de fierté capable d’acheter tous les exemplaires du « Mensuel des traducteurs » car le nom de son fils y est cité…
Un très bon moment de lecture !
Giacomo, traducteur sarde installé à Marseille, rejoint son île pour assister aux derniers jours de sa grand-mère. L’occasion pour lui de retrouver les paysages et les personnages de son enfance, figés dans ce petit village dans lequel rien ne change.
Un roman mélancolique dans lequel se retrouveront facilement les déracinés de la Méditerranée.
A lire au soleil.
La couverture est toute aussi pétillante que l'histoire du roman " La maison à droite de celle de ma grand-mère " ! Publié aux éditions Préludes, ce nouveau roman de Michaël Uras est une ode à la Sardaigne et à ses habitants ! Un voyage ensoleillé donc, un retour aux origines et à la famille...
Giacomo, trente-cinq ans, est traducteur à Marseille. Quand on lui apprend que sa grand-mère nonna a été hospitalisée et que la fin est proche, il prend le premier bateau à destination de son île natale : la Sardaigne !
p. 18 : " J'étais venu pour ma grand-mère, ma nonna qui, selon le message laissé sur mon téléphone par Gavino, mon oncle, vivait ses derniers instants. "
Mais celle île, il la fuit depuis toujours, tout autant qu'elle l'attire...
p. 12 : " Il faut être courageux pour revenir là où on est né, là où l'on a grandi, et observer les lieux avec un regard d'adulte. "
Sa mère est le portrait type de la "mama" méditerranéenne : étouffante mais aimante ! Son père, plus effacé et particulièrement chauvain, a des idées très arrêtées.
p. 51 : " - Rien d'autre ?
- Non, tu sais, les choses ont bien changé depuis ton départ. L'épicier vend des produits décevants. Des choses qu'il fait venir d'ailleurs. Pourtant, nous avons tout ce qu'il faut, chez nous.
- En quoi est-ce gênant que les produits viennent d'ailleurs comme tu dis ?
- Par principe, Giacomo, par principe. "
A peine arrivé, il se précipite au chevet de nonna, inconsciente.
p. 62 : " Ils ne pouvaient imaginer que cette femme avait écouté mes chagrins, encouragé mes désirs de fuite, clamé ma mère quand la tension était à son maximum, qu'elle m'avait donné une dose extraordinaire de douceur, à diffusion lente, qui courait encore dans mes veines, même quand j'étais à des milliers de kilomètres d'elle. "
Sous la pression de son éditeur, il a emporté avec lui une version inédite de Moby Dick du célèbre Herman Melville, dont il doit en faire une traduction. Mais petit à petit, et au gré des rencontres, il va se laisser aller au rythme insulaire. Il revoit le Capitaine, figure de l'île, et ancien héros de guerre. Puis Fabrizio, son ami d'enfance au corps décrépit, mais aussi Manuella, l'épicière du village dont il était amoureux enfant.... Tous lui réveille des souvenirs nostalgiques, aussi agréables que dérangeants.
p. 127 : " Mon esprit était trop occupé par la vie sur l'île, par ma grand-mère, par le Capitaine, par ma famille, par tout ce que j'avais voulu fuir durant des années. Ici, le travail monastique de la traduction passait au second plan. Il y avait trop de bruit. Voilà pourquoi j'étais parti ! "
Son séjour sur l'île se transforme en semaines, au plus grand dam de son éditeur ! En effet, nonna ne semble pas décidée à pousser son dernier soupir. Il semble même qu'elle se soit fait tendrement manipulatrice...
p. 114 : " - A quoi penses-tu, mon chéri ?
-A rien. Je dois te laisser, nonna. Il faut que je travaille un peu. Tu vas continuer à faire la morte ?
-Oui, j'arrêterai quand plus personne ne viendra me voir. J'ai supporté ma famille durant toutes ces années. J'ai aidé ta maman, ton oncle, j'ai enduré leurs histoires, leurs colères, leurs disputes. J'ai le droit de me venger à présent.
-Une dernière question, grand-mère.
-Oui ?
-Pourquoi ne m'as-tu pas parlé immédiatement ? Pourquoi as-tu attendu un peu ?
-Je voulais savoir si tu étais devenu comme eux. Dès que j'ai eu la réponse, je t'ai parlé. "
Mais une douce mélancolie s'empare de notre traducteur. Sous ses airs détachés, se cache une profonde blessure. Giacomo se dévoile progressivement.
Je m'attendais à un roman plutôt léger et drôle. Or, il aborde des sujets délicats. Les notions de famille et de deuil y sont développés d'une manière certes assez burlesque par moment, mais il provoque inévitablement une réflexion chez le lecteur. Comme un second effet. J'ai aimé le style d'écriture de Michaël Uras !
La maison à droite de celle de ma grand-mère est rouge, celle de gauche est bleue. Celle qui se trouve en face de la porte d’entrée est jaune. La nôtre est verte. Traverser la rue, c’est passer par toutes les nuances du spectre. Une plongée dans l’arc-en-ciel. »
Giacomo, traducteur de livres habite Marseille. Un jour, il reçoit un coup de fil de son oncle lui apprenant que sa grand-mère, qu’il adore, est mourante. Il prend de suite le bateau pour la Sardaigne, île qui l’a vue naître et grandir.
De retour dans la maison familiale, il retrouve son père toujours taiseux qui a un métier très original, il n’est pas peintre en bâtiment mais sur les bâtiments, il peint des fresques sur les murs des maisons. Sa mère envahissante en diable, si sarde et que l’on aimerait qu’elle nous prenne dans ses bras.
La grand-mère n’est plus si pressée de quitter le monde des vivants. Une drôle de paroissienne, cette grand-mère mutine, attachante, qui sais ce qu’elle veut et, surtout, ce qu’elle ne veut pas.
Giacomo retrouve Manuella, l’épicière, son fantasme de gamin puis d’adolescent. Son grand copain Fabrizio qui n’est jamais parti, est miné par une maladie de peau qui le vieillit prématurément.
Ah Manuella ! Elle s’occupait de leur équipe de foot minable mais si heureuse d’être ensemble, de sortir chaque dimanche du village.
Il y a aussi le Capitaine qui les accompagnait lors de la sortie natation dans la Méditerranée. Chaque semaine, il leur offrait des glaces à la fin de la séance. Ce Capitaine, héros de la dernière guerre, que le pays a oublié lui aussi et qui se retrouve seul, tujours bien mis. On a sa fierté que diantre !
Qu’est-ce que j’ai aimé cette incursion sarde. Je ne le lisais que le soir et je ralentissais ma lecture pour que le plaisir dure plus longtemps. J’y ai pris des grandes bouffées d’amour, des pichets entiers d’humanité, des bolées d’air sarde le tout accompagné d’une douce mélancolie.
Comme dans ses autres ouvrages, l’écriture de Michaël Uras est tendre, mutine, guillerette, amoureuse, nostalgique.
Soyons honnête : je n’avais jamais lu de livre de Michaël Uras et j’ai tout d’abord été attirée par la couverture colorée du livre (merci aux éditions Préludes!), promesse de gaieté et de légèreté alors que l’hiver s’installait.
La maison à droite de celle de ma grand-mère s’est révélée une lecture très agréable. L’auteur, d’origine sarde par son père, nous transporte à merveille en Sardaigne, avec ses paysages que ses habitants hauts en couleurs ! Mais ce livre ne se résume pas à cela.
Giacomo, traducteur, retourne sur les terres de son passé, pour revoir sa grand-mère mourante. Tel un temps d’arrêt sur sa vie, il y est question de racines, de famille, d’enfance, d’amitié, de perte de l’innocence, du poids de la culture, de quête de son identité, de difficulté à communiquer, de douleurs mais aussi rassurez-vous de vie! Et la moins vivante n’est peut-être pas celle que l’on croit…
Chaque personnage est attachant : Giacomo mais aussi la grand-mère nonna, le capitaine, ou l’ami d’enfance Fabrizio. L’intrigue n’a certes rien d’extra-ordinaire et ne livre ni tension ni surprise. Mais je ne me suis pour autant pas ennuyée dans cette lecture, au contraire : un bien joli roman, touchant, tendrement acidulé, à la fois mélancolique et lumineux.
https://accrochelivres.wordpress.com/2018/05/01/la-maison-a-droite-de-celle-de-ma-grand-mere-michael-uras/
C’est en Sardaigne que se situe La maison à droite de celle de ma grand-mère, et Giacomo y revient car sa grand-mère va mourir, il va l’accompagner dans ses derniers instants avec la famille, car en Sardaigne la famille, c’est sacré. Il quitte tout, le roman qu’il doit traduire en urgence, sa ville, son boss, pour venir au chevet de la figure tutélaire de cette étrange famille.
Au village, il retrouve sa mère et ses crises, qui se fâche avec ce mari taiseux, peintre en bâtiment qui barbouille les murs des maisons du village avec de grandes fresques qui colorent la vie et étonnent par leur luminosité et les sujets abordés. Il retrouve aussi Manuella, l’épicière, qui a accompagné l’enfance des gamins et les voyages de l’équipe de foot, une équipe de garçons absolument pas doués qui perdaient mais revenaient heureux de leur sortie du dimanche. Fabrizio, le copain d’enfance, affaibli par une maladie qui le vieillit avant l’heure. Enfin, le capitaine, revenu auréolé de gloire de la guerre, mais vite oublié par l’état et par les hommes.
Quel plaisir de voir autrement cette ile à travers les habitudes, les amitiés les espoirs de chacun. L’avenir et le passé trouvent leur place dans les vies des personnages, et principal ou secondaire, chacun a sa place.
Une grande humanité et une belle dose d’amour se dégage de ces lignes. Un roman qui nous donne envie de partir visiter la Sardaigne.
La maison à droite de celle de ma grand-mère…… où exactement ?
Et bien voilà, je suis allée voir. Je rentre de voyage.
J’ai pris le bateau avec Giacomo et je suis allée passer quinze jours en Sardaigne.
Il était préoccupé par sa grand-mère agonisante.
Il devait absolument terminer la traduction der Moby Dick, son éditeur le harcelant au téléphone.
Mais on a pris notre temps.
Il a tout retrouvé. Les couleurs des maisons, ses parents, sa famille, le Capitaine, le vieux médecin du village, la belle épicière…..
Il s’est un peu amouraché de la femme médecin qui soignait sa grand-mère.
Et puis, sa grand-mère allant mieux, sa traduction terminée, j’ai repris le bateau avec lui pour rentrer à Marseille.
Oh ! Il ne s’est rien passé d’extraordinaire pendant ces quinze jours, pas d’action pour l’action, pas d’aventure palpitante.
Mais c’était tellement agréable ! J’ai tellement apprécié la compagnie de cet homme doux, sensible, rêveur. Son historie avec son ex-femme et le drame dont ils ne se sont pas remis m’a beaucoup touchée.
Et aussi j’ai tellement aimé son île, son village.
Ravie de t’avoir rencontré Giacomo, et merci pour ces quinze belles journées passées àtes côtés.
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