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Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
« Ami sauvage où te caches-tu ? » s’écrie la jeune dessinatrice (Catherine Meurisse herself !) venue au Japon pour peindre la nature. Mais le barrage de la langue et la méconnaissance du pays ne facilitent pas les choses. Sa rencontre avec un tanuki, sorte de raton laveur et animal emblématique du Japon, va lui sauver la mise. Il va lui prodiguer des conseils car peindre la nature n’est pas chose aisée.
On découvre l’art de peindre avec un pinceau et une pierre à encre, et la recherche d’inspiration devient un prétexte pour découvrir la culture nippone.
Réel et fantastique se mêlent harmonieusement.
La poésie est présente à chaque page avec l’évocation des paysages inspirants et le personnage énigmatique de la demoiselle Nami, proche de la nature et qui possède des dons de divination.
La narratrice devra laisser ses réflexes d’occidentale pour se fondre dans cette nature généreuse et puissante et accueillir ses mystères.
L’humour n’est pas absent avec le personnage du tanuki pou celui du peintre amateur de haïkus.
Mais ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman graphique, ce sont les dessins pleine page de paysages époustouflants.
Une belle lecture
Une jeune artiste débarque au Japon pour s'inspirer de la nature et réinventer son art. Elle y rencontrera un peintre japonais qui lui chercher à peindre une femme.
On y compare l'approche occidentale et asiatique de l'art, très intériorisé au Japon. Mais une belle amitié va naitre entre nos deux protagonistes.
Un BD tout en finesse où s'invite la beauté des paysages japonais et la fantaisie des mythologies. C'est beau dépaysant empli de poésie tout en faisant référence aux catastrophes météorologiques. Les illustrations sont douces et agréablement colorées.
Un vrai plaisir des yeux.
Pour moi qui ne lis pas souvent des BD, celle-ci m’a attirée par:
❤️ sa couverture esthétique, poétique ainsi que tout le graphisme de l’album
❤️ un récit tout aussi poétique, mystérieux .
❤️ n’hésitez pas à partir pour ce Japon.
J'ai souhaité lire ce roman graphique car la culture japonaise est et demeurera toujours fascinante pour moi.
Il et dommage que Catherine Meurisse ne donne pas une bonne image d'elle-même dans cet album. En effet, elle apparaît comme ignorante et 'cruche' que ce soit au niveau de son physique ou dans ses propos.
Par contre, un vrai coup de cœur pour le Tanuki espiègle figure emblématique de la culture nippone auquel les japonais attribuent des pouvoirs magiques.
J'ai aussi beaucoup aimé la beauté des paysages du pays du soleil levant. En revanche, c'est le côté intellectuel qui m'a quelque peu ennuyé. Confronter l’artiste européen et l’artiste japonais est une bonne idée mais encore fait-il connaître les tableaux et les artistes. Et puis il n’y a pas vraiment d'histoire, il s'agit plus d’une déambulation, un voyage initiatique concernant l'Art japonais.
'La jeune femme et la mer' est un bel album qui plaira aux lecteurs qui s’intéressent à la culture nippone et à l'Art.
Ô, lecteur, as-tu déjà redécouvert la nature, à la fois si belle et si puissante, porteuse de vie comme de destruction ? As-tu senti ce sentiment de déjà vu, concomitant à la découverte ?
Voulant étendre le spectre des paysages occidentaux qu'elle connaît, à ceux du bout du monde, une dessinatrice nous dévoile son épopée artistique au Japon. On y parlera dans la langue des Tanukis aux roubignolles extra-larges, tout en découvrant les haïkus permettant de sortir du monde.
Si je ne devais vous donner qu'un argument pour vous lancer dans ce conte philosophique, ce serait la beauté de la nature qui émerge des pages. Graphiquement, il y a un contraste saisissant entre les humains et les paysages où ils évoluent. On se pose la question au fil du récit, à quel moment quittons-nous le monde des Hommes, pour celui des esprits ?
Êtes-vous prêts à résonner avec la nature ?
La jeune femme et la mer, une page de couverture intrigante, une rencontre à la grande librairie sur France 5 qui donne l'envie de plomb fer dans ce magnifique album.
de magnifiques dessins, une rencontre de peintre à la recherche de l'inspiration.
Bon moment de lecture
Ma sœur m'a offert cette bd pour mon anniversaire : passion Japon
Catherine Meurisse nous offre un voyage, une envolée dans ce pays que j'aime tellement, à l'art ancestral et aux paysages envoûtants !
Son héroïne, une illustratrice, vient chercher l'inspiration au Japon pour se créer de nouvelles images et c'est réussi. L'album est rempli de dessins magnifiques aux couleurs superbes et délicieusement poétiques.
Le reste de l'histoire a un peu moins bien fonctionné pour moi. Je n'ai pas trop adhéré à ces rencontres loufoques et au ton décalé des personnages.
Cette bd est un bel hommage au Japon, un objet d'art à dévorer des yeux pour s'évader le temps d'une lecture !
Catherine Meurisse nous livre sa quête d’inspiration sur la nature lors du séjour au Japon. Un séjour fait de rencontres surprenantes où une réflexion se dessine peu à peu entre la découverte de paysages, d’une culture et surtout des éléments naturels que nous ne pouvons maîtriser.
Surprise par sa 1ère rencontre improbable, j’ai réalisé que ce récit avait des allures de conte pas vraiment métaphorique, ni fantastique mais avec une part d’irréel et de poésie.
Graphiquement, émerveillée et étonnée par la composition des planches. Entre un crayon d’apparence simple et des aquarelles de toute beauté qui sont de véritables tableaux à contempler. On voyage au fil des pages en prenant conscience que cette nature vit et subit malgré elle !
Ma première lecture de l’auteure qui m’a quelque peu déroutée, si en effet j’ai été émerveillée par la beauté de l’ouvrage, je fus moins emporté par cette quête initiatique tout en étant sensible par la réflexion sur la nature.
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