Découvrez le palmarès des romans de la rentrée littéraire 2015 par les explorateurs de lecteurs.com Tous nos conseils de lecture pour les incontournables de cette rentrée
Contente d'avoir ton avis, je dois le lire aussi et il a l'air intéressant !
En vacances à Paros, le narrateur rêve à Noirbourg. Noirbourg où, douze ans plus tôt, il a entamé sa carrière d'enseignant au collège Barbey-d'Aurevilly, « en plein Cotentin, au carrefour de trois routes à quatre voies » . C'est là que débarque un beau matin Joël Jugan, ancien leader du groupe d'extrême gauche Action Rouge. Il vient de purger une peine de dix-huit ans. En prison, il est «devenu un monstre, au physique comme au moral ». Son ancienne complice Clotilde Mauduit le recrute au sein d'une équipe d'aide aux devoirs pour les élèves de la Zone.
Il y croise Assia, une étudiante en comptabilité. Très vite, Assia est envoûtée par l'homme au visage ravagé. Ensorcelée aussi, peut-être, par la Gitane en robe rouge, qui, surprise à voler dans les rayons de la supérette de son père, lui a craché au visage d'étranges imprécations.
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Que ce roman est donc à la fois étrange , violent , triste , poétique et prenant ... et ce qui ni gâche rien le tout soutenu par une fort belle écriture !
Jugan est finalement le personnage principal de ce roman onirique : le narrateur, en vacances en Grèce, rêve des événements qui ont marqué sa vie quelques années auparavant, quand il était un jeune prof frais émoulu à son premier poste.
Apparaît dans son horizon Joël Jugan, révolutionnaire condamné lourdement pour faits d’armes, défiguré après une action d’éclat.
Mais ses années de prison n’ont pas démotivé ce fils de bonne famille qui prône encore la révolution totale.
Entre dans l’équation fatale une jeune fille maghrébine, Samia, prise entre l’envie de faire des études et le besoin d’aider son père dans son commerce (son petit frère tient les murs dans la cité). Sans oublier les imams du quartier qui font pression pour que le père ne vende plus ni alcool ni porc.
Sans oublier la gitane qui, après avoir aidé le père, jette un sort à la fille.
Un roman riche, vous l’aurez compris. Un personnage de révolutionnaire manipulateur que l’on n’oublie pas.
L’image que je retiendrai :
Celle du no man’s land dans lequel vivent les gitans et où se rendent Jugan et Samia.
http://alexmotamots.fr/jugan-jerome-leroy/
Décidément, la révolution, l'engagement, le combat pour ses idéaux sont des thèmes qui inspirent la rentrée littéraire. Si Ah ! Ca ira... de Denis Lachaud donne à entrevoir les prémices d'un espoir d'amélioration du monde par la prise de conscience du peuple, le tableau que dépeint Jérôme Leroy avec ce Jugan est plein de noirceur, de sang et de fureur. D'une beauté violente d'où naît une sorte de fascination, comme celle qu'exerce le héros monstrueux du livre sur une innocente jeune fille.
Pas d'anticipation ici, pas de regard sur l'avenir mais un retour sur le passé qui hante le narrateur. Dix ans auparavant, il a été le témoin passif d'une série d'événements atroces au sujet desquels il n'a pas encore réuni tous les éléments susceptibles de lui apporter une forme de compréhension. Régulièrement, il rêve. Régulièrement, il refuse d'aller au bout de ses rêves aux relents toxiques. Cet été pourtant, au soleil de Paros, il laisse ses pensées suivre leur cours, dévoilant progressivement au lecteur les bribes de son histoire. Terrible contraste entre la lumière de l'île grecque, tout en blancs et en bleus et la noirceur du récit qui révèle peu à peu la monstruosité de Jugan. Joël Jugan. L'ancien chef du groupe d'extrême gauche Action Rouge, rendu célèbre dans les années 80 pour ses enlèvements et assassinats de patrons coupables de fermer leurs usines et de jeter des centaines de travailleurs au chômage. Joël Jugan, revenu à Noirbourg, sa ville natale du Cotentin après avoir purgé une peine de 18 ans de prison. C'est là que le narrateur, alors professeur de collège débutant a fait sa connaissance ainsi que celle de Clotilde, ancienne camarade de Jugan reconvertie dans l'enseignement. Jugan, l'ancien beau gosse, fils de notable comme la plupart des membres du groupe est devenu un monstre. Défiguré mais tout aussi hideux à l'intérieur. Comment ? Pourquoi ? Un soir, Clotilde racontera... Mais cela ne suffira pas à éviter le drame qui se prépare. Car Jugan a déjà repéré sa future proie.
Avec une belle maîtrise, Jérôme Leroy déroule les éléments qui mènent au désastre et agitent rétrospectivement le sommeil de son narrateur. Le lecteur est entraîné dans un tourbillon où se mêlent le noir, le rouge et le caraco orange d'une gitane. Où se pose la question de l'engagement et de ses motivations. Jusqu'où aller ? Quel genre de personne devient-on après ? Peut-on laisser le passé derrière soi ? Que vaut-il mieux ? Une Clotilde aigrie par le regret d'avoir refusé la lutte armée 20 ans plus tôt et suspendue à l'espoir que Jugan remette ça pour lui offrir une seconde chance ? Des anciens membres rentrés sagement dans le rang et les convenances d'une certaine bourgeoisie de province ? Un Jugan, autrefois réputé pour son courage qui préfère désormais se défouler sur une jeune fille sans défense ? Tout ceci laisse un terrible arrière-goût de gâchis, une sensation de malaise et de culpabilité que le narrateur transmet au lecteur.
Cependant, le texte est beau. Très visuel. Comme un tableau contemporain, des grands jets de peinture qui se bousculent et se heurtent sur la toile. Il dégage une force intense et vénéneuse qui scotche le lecteur au récit. J'ai vu après avoir refermé le livre qu'il fallait le rapprocher de celui de Barbey D'Aurevilly, L'ensorcelée dont un extrait figure en exergue et que malheureusement, je n'ai pas lu. Il n'est donc pas inintéressant de se référer à ce billet paru dans Liberation qui apporte quelques clés et une vision différente de celle de la lectrice totalement vierge de référence que j'étais.
Une vraie découverte, de celles qui ne peuvent laisser indifférent. C'est tout le talent de l'écrivain que d'arriver à faire de cette violence monstrueuse, une véritable œuvre d'art et une matière à réflexion.
Joël Jugan, personnage central de ce roman, est aussi noir intérieurement qu'extérieurement, fanatique, cruel, manipulateur. On se demande dans ces conditions comment Jérôme Leroy arrive à nous captiver pour ce personnage atypique doté d'une grande perversité, et si on se prend de pitié pour la belle Assia, totalement dépendante de sa passion destructrice, on n'arrive pas -en tout cas je n'ai pas pu- à détester complètement cet anti héros. Le narrateur lui-même, témoin involontaire, ne prend jamais parti, il se contente de relater les faits tels qu'il les a vécus ou tels qu'on les lui a racontés, mais le fait que, des années après, il revive chaque nuit ces épisodes dans ses rêves, montre bien cette fascination exercée par ce personnage ignoble.
Un roman bien écrit, qui nous tient en haleine jusqu'à l'issue inattendue.
En vacances sur l'île de Paros, le narrateur profite de la tranquillité d'une chaude nuit pour rêver de Noirbourg et des événements survenus il y a une dizaine d'années. Jugan, leader du groupe d'extrême gauche Action Rouge vient d'être libéré de prison après une peine de dix-huit ans. Clotilde Mauduit, ancienne membre d'Action Rouge et aujourd'hui conseillère principale d'éducation d'un collège d'une ZEP, lui a trouvé un emploi d'aide aux devoirs dans un centre social. Jugan y fait la rencontre d'Assia Rafia, jeune étudiante en comptabilité. Cette rencontre va tourner au drame et le narrateur, professeur de lettres classiques dans le même collège que Clotilde, en sera un simple témoin.
Dans ce roman de Jérôme Leroy, nous savons très peu de choses sur le narrateur : il est professeur, marié et père d'une petite fille de quatre ans. Mais avant cette "vie si banalement rangée", il a été témoin d'un évènement traumatisant qu'il ne parvient pas à oublier. Dès le début, nous savons qu'un terrible drame a eu lieu et, présenté ainsi, j'ai eu très envie d'enchaîner rapidement les pages pour le découvrir. Le roman est une descente dans le rêve éveillé du narrateur qui cherche à comprendre ce qu'il s'est passé comme une sorte de thérapie pour mieux se souvenir et oublier.
Tout est lié à l'arrivée de Joël Jugan. Jugan est décrit par le narrateur comme un monstre, ravagé physiquement - son visage brûlé n'est qu'une plaie vivante - et mentalement - son passage dans les Quartiers de Haute Sécurité en prison n'ayant pas amélioré son caractère dangereux. Il était leader d'un groupe d'extrême gauche qui a dérivé vers le terrorisme (meurtre d'un PDG, braquages...). A sa sortie de prison, Jugan découvre un monde qui a changé, un monde où les anciens compagnons se sont rangés et sont devenus honnêtes médecins ou autre. Mais, le narrateur n'oublie pas que Jugan n'était pas seulement un fanatique prêt à tout pour servir la Cause, mais aussi, au début, un jeune homme désireux de changer et d'améliorer le monde. C'est donc avec des sentiments complexes et contradictoires, que j'ai également ressentis, que le narrateur nous décrit Jugan : tendresse pour le jeune homme idéaliste, pitié pour l'homme ravagé, horreur pour le monstre qu'il est devenu. Complètement à son opposé, la belle et intelligente Assia apparaît comme un ange auprès du Diable. Inexplicablement, elle est envoutée par Jugan, responsable de sa longue descente aux Enfers à laquelle assiste, affligé et impuissant, le narrateur.
Beaucoup de thèmes sont évoqués dans ce roman. En retraçant le passé de Joël Jugan avant la prison, c'est tout un contexte social et politique de l'époque qui est présenté : la lutte armée d'Action Rouge ne sont pas sans rappeler bien sûr le groupe Action Directe. Les QHS font aussi penser à Mesrine. Jérôme Leroy, à travers le personnage d'Assia Rafa et de sa famille, évoque aussi le racisme, l'intégration, la difficulté d'être une jeune femme arabe dans une banlieue. Enfin, les gitans, à la fois fournisseurs d'armes et ensorceleurs parfois maléfiques, ont aussi un rôle à jouer dans le drame du roman.
Jérôme Leroy a une belle écriture fluide et captivante. J'ai aimé ce roman dès les premières pages qui sont empreintes de nostalgie, et la suite a réussi à me tenir en haleine, même si finalement je m'attendais, comme Clotilde Mauduit, à quelque chose de plus, ou à autre chose, avec le retour de Jugan, un personnage négatif mais quelque peu fascinant. Malgré cela, ce roman a été pour moi une très belle découverte, tant pour l’histoire que pour le style de l’auteur, et je me suis laissée emporter par les souvenirs du narrateur, impuissante comme lui devant le désespoir d’Assia, et incapable comme lui de passer à autre chose avant de connaître la toute fin de l’histoire.
Avis de la page 100 ExploLecteurs 2015 :
Au 5e chapitre, je n'ai qu'une hâte, connaître le drame survenu suite à la sortie de Jugan, un ancien leader d'un groupe d'extrême-gauche terroriste après 18 ans de prison. C'est le narrateur, professeur de lettres dans un collège en vacances en Grèce, qui rêve de ces événements survenus une dizaine d'année plus tôt. Qu'est-il arrivé à Assia, jeune musulmane subjuguée par Jugan, malgré son physique ravagé ? Beaucoup de thèmes sont évoqués dans ce roman : l'intégration, les banlieues, l'enseignement dans les ZEP, les musulmans...
Chronique ExploLecteurs 2015
«Jugan» de Jérôme Leroy
La quatrième de couverture ne m'a pas franchement éclairé quant au contenu du roman.
Cependant lors de ma lecture j'ai de suite accroché, grâce à l'écriture qui est vraiment agréable et au décor à Paros sur une des îles des Cyclades en Grèce.
Il s'agit du lieu de vacances du narrateur (dont on ne sait rien si ce n'est sa profession : professeur) mais surtout c'est le décor qui permet aux souvenirs datant d'une dizaine d'années de ressurgir et ainsi nous permettre de mieux comprendre le titre du roman.
Joël Jugan ancien membre du groupuscule terroriste «Action Rouge» de retour à Noirbourg (en Normandie) après une peine de prison de dix-huit ans. Ce que l'on sait de lui et de l' Evénement se résume aux souvenirs du narrateur qui dit de lui-même qu'il n'a été «qu'un rôle secondaire dans cette histoire. A peine, en fait, plutôt un figurant...». Au fil des pages on avance à tâtons comme dans un rêve (celui du narrateur), on découvre Clothilde «la boiteuse » (amoureuse depuis toujours de Jugan) et Assia une jeune femme de 19 ans qui va se trouver sur le chemin du monstre Jugan.
Cet homme dont l'unique moteur est la vengeance mais qui n'a plus sa place dans cette société et dont l'apparence physique reflète sa noirceur. Il va entraîné dans son sillage tout le monde. Car il s'agit d'un roman sociétal qui traite de sujets actuels sans pathos tels que l'éducation avec les ZEP, la politique, les banlieues et l'intégration avec les gitans, Assia et Jugan.
Ce roman m'a plu car d'une part il est bien écrit,les chapitres courts sont intenses et les personnages assez durs et réalistes.
On termine ce roman comme on se réveille d'un rêve, un peu perplexe et en même temps soulagé que ce ne soit qu'un rêve, et je pense que c'est ce dont a besoin le narrateur. Mettre de côté cette histoire aux multiples dommages collatéraux.
ExploLecteurs 2015 avis des 100 pages
Etant donné que ce roman « Jugan » de Jérôme Leroy ne fait que 200 pages j'ai préféré faire mon avis des 100 pages à 50 pages;)
La quatrième de couverture ne m'a pas franchement éclairé quant au contenu du roman.
Cependant lors de ma lecture j'ai de suite accroché, grâce à l'écriture qui est vraiment agréable et au décor à Paros sur une des îles des Cyclades en Grèce.
Il s'agit du lieu de vacances du narrateur (dont on ne sait rien si ce n'est sa profession) mais surtout le décor qui permet à ses souvenirs datant de 10 ans de ressurgir et ainsi nous permettre de mieux comprendre le titre du roman.
Joël Jugan ancien membre d' « Action Rouge » de retour à Noirbourg après une peine de prison de dix-huit ans. Ce que l'on sait de lui se résume aux souvenirs du narrateur qui dit de lui-même qu'il n'a été «qu'un rôle secondaire dans cette histoire. A peine, en fait, plutôt un figurant... » (p.33). On apprend tout cela dans les 50 premières pages de ce roman, c'est dire si l'histoire est haletante et surtout très prenante.
* Chronique #ExploLecteurs
Il est rare que la lecture d'une quatrième de couverture suffise à me donner envie de lire un roman ...
Le narrateur raconte ses rêves, liés à des souvenirs. Ses mêmes rêves lui permettent de comprendre et de mettre des images sur ce qu'il s'est passé à Noirbourg, il y a 12 ans de cela, à savoir, un crime … Les thèmes de la politique, de la banlieue, de la ZEP ; les musulmans, les bourgeois, les gitans, tout y est évoqué. C'est un roman envoûtant, on s'attache aux personnages qui ne sont pas des héros, personne n'est parfait dans ce roman et chacun d'eux à ses secrets. Le lecteur sait quasiment dès le début lequel de ces personnages va mourir et je me suis posée plusieurs fois la question : va t'il y avoir un retournement de situation ou non ? (mais chut, je vous laisse le suspense !). La fin n'est pas celle que l'on attend et jusqu'au dernier moment, on est happé par cette histoire d'amour, de trahison, d'amitié et de mort. La force du livre tient aussi à sa construction et à la richesse, à la puissance romanesque de ces personnages. L'intrigue est très bien menée et l'histoire vraiment prenante. Ainsi, le livre se déroule en une seule nuit. Jugan est un beau roman politique et intelligent. Un livre dérangeant aussi dont la lecture ne fait pas forcément du bien sur le moment mais qui, en murissant en nous, nous permet aussi de regarder la société autrement, de nous regarder autrement. Le seul hic, c’est un livre beaucoup trop court !
* Avis de la page 100 #ExploLecteurs
"Jugan" de Jérôme Leroy comporte 10 chapitres ; je fait une pause dans ma lecture au début du 5ème afin d'écrire le rendez-vous de la page 100.
Le narrateur (on ne sait pas son prénom) raconte ses rêves, liés à des souvenirs d'il y a plus de 10 ans ... Ses mêmes rêves lui permettent de comprendre & de mettre des images sur ce qu'il s'est passé à Noirbourg, il y a 12 ans de cela. On devine qu'il a assisté à une scène de crime mais on n'en sait pas plus pour le moment ... Les personnages sont présentés : Jugan, membre d'un groupe d'extrême gauche & ex-prisonnier, est décrit comme le Diable. Assia, Clothilde, François ... Qui ont tous un lien ... Les thèmes de la politique, de la banlieue, de la ZEP ; les musulmans, les bourgeois, les gitans, tout y est évoqué. Tout est supposé, il y a des indices entre les lignes ... J'ai hâte de poursuivre ma lecture afin de connaître la vérité aux sujets de tous ces personnages & de savoir ce qu'il s'est vraiment passé à Noirbourg, il y a 12 ans ...
Chronique #ExploLecteurs
Quand un livre se lit vite et que l’histoire est simple et prenante, je trouve que c’est plus compliqué de faire une chronique. Je n’ai pas été déçu du dernier roman de Jérome Leroy, ce dernier nous relate l’histoire de Jugan, cet homme qui vient de sortir de prison après 18 ans et qui revient dans sa ville natale, il retrouve une ancienne amie qui lui trouve un travail et un logement, il s’y fait aussi de nouvelles relations. Des questions demeurent : comment un homme aussi beau et charismatique peut se retrouver avec un visage si laid, a-t-il eu un accident qui le mena en prison, est-ce une de ses actions ou une de ses relations qui le défigura ainsi, qu’attend-il de la vie, des protagonistes qui l’entourent ?
L’histoire de Jugan est racontée par le narrateur personnage, les événements de l’histoire sont perçus et présentés de manière interne, en effet le narrateur nous fait part de son point de vue à travers ses souvenirs lors de ses rêves ou plutôt de ses cauchemars - qu’il fait depuis cet événement, événement qui sera dévoilé à la fin du livre et dont le narrateur semble avoir une part de responsabilité - qui ressurgissent lorsqu’il est au calme en particulier durant ses vacances, tout le roman est construit sur ce partage entre ce dont il a été témoin, ce qu’on lui a rapporté ce qu’il pense être arrivé. L’auteur place le lecteur comme un spectateur, chaque chapitre représente un morceau de jeu de patience qui au fur et à mesure de la lecture s’emboîte et laisse place à cet événement qui perturbe le narrateur.
J’aime la subtilité avec laquelle Jugan cet antihéros dont le visage est ravagé est décrit. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir affaire à un méchant au sens propre. Pourtant, Jugan est antipathique, vicieux, mesquin, pervers, il arrive à manipuler les femmes autour de lui. L’auteur a réussi à me faire ressentir cette aura qui se dégage de lui. L’auteur a su me garder en haleine jusqu’au bout, car à aucun moment, je n’ai deviné la fin et c’est cela qui fait que je n’ai pas eu envie de m’arrêter de lire, pressée que j’étais de connaître ce qui est arrivé à Noir bourg et qui perturbe tant notre narrateur.
Le rendez vous de la page 100 :
À la réception du livre, je fus très enthousiaste, en effet, j’ai entendu lors de l’émission 'les Bonnes Feuilles' du 9 juillet, l’auteur Jérôme Leroy parler de son livre, il expliquait que son livre parlait d’un méchant et je trouvais l’idée originale. À la 100e page pas de méchant comme je l’entendais, l’auteur installe l’histoire, les protagonistes, le lieu. Le narrateur nous plonge dans ses souvenirs. La manière dont les premiers chapitres sont écrits me laisse sur ma faim, je me suis arrêtée pour vous écrire, car j’ai hâte de savoir ce qui s’est passé à Noirbourg, de savoir si ce méchant est si diabolique que le sous-entend le narrateur et de connaître le lien entre tous ces protagonistes, le rôle de chacun dans cet événement qui s’est déroulé à Noirbourg.
Contente d'avoir ton avis, je dois le lire aussi et il a l'air intéressant !
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