Quels sont les albums qui ont triomphé lors de ces Bulles d'or ?
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Washington, 1937. John Clarke, journaliste photoreporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère.
En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe...
Après Le Retour de la bondrée (Prix Saint-Michel du meilleur album) et L'Obsolescence programmée de nos sentiments (en collaboration avec Zidrou, Prix d'argent du Japan International Manga Award), Aimée de Jongh signe un récit émouvant, inspiré par des faits historiques et nourri par un séjour sur place.
Quels sont les albums qui ont triomphé lors de ces Bulles d'or ?
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Coup de cœur pour ce magnifique album d'Aimée de Jongh !
Les dessins et photos y sont d'une puissance bouleversante, le scénario lourd et fiévreux…
Il m'a beaucoup fait penser à ce monument de la littérature américaine : Les raisins de la colère de Steinbeck (j'ai maintenant très envie de le relire car ça fait une éternité…).
En effet, on retrouve dans ce roman graphique cette même thématique de la grande dépression des années 30, combinée à l'épisode de "Dust bowl" qui auront au final occasionné la ruine de beaucoup d'agriculteurs américains.
Le "dust bowl" est un phénomène qui a touché l'Amérique dans sa chair et qui a profondément marqué les esprits : des vents de poussières qui balayaient tout sur leur passage et ont ruiné des fermiers déjà fragilisés par la grande dépression, des familles obligées de fuir parce que leurs enfants finissaient par tomber malades et qu'elles n'avaient plus de quoi les soigner ou les nourrir…
Une crise écologique, économique et humanitaire : une hécatombe !
Ce mélange de terre et de poussière est encore pire que le sable, il est plus fin et plus sournois : il s'insinue dans chaque interstice et pénètre sauvagement les voies aériennes, les poumons… La poussière tue les hommes et la nature devient stérile.
C'est ce qui se passe lorsqu'on décide de faire d'une prairie verte en surface de vastes champs en monoculture et de sur-labourer en zone potentiellement aride. La surface finit par s'appauvrir, ne reste que la terre et la poussière, et lorsqu'une sécheresse plus intense survient elle provoque ce genre de désastre.
Si le dust Bowl qui a dramatiquement touché cette zone qui s'étend entre l'Oklahoma, le Kansas et le Texas est un phénomène rare (il a disparu avec le retour de la pluie en 1939), il n'en reste pas moins que le risque existe toujours (d'après les spécialistes) et on pourrait voir réapparaître ce fléau à la faveur du réchauffement climatique…
Alors dans cette bd il y a bien sûr cette première trame, mais il n'y a pas que ça : l'autrice parle aussi du rapport que l'on entretient à l'image et du métier de journaliste/photo-reporter (on a tous, un jour, été touché par certains clichés, comme cette photo d'une mère migrante prise par Dorothea Lange).
Cette photo a-t-elle pour objet de dénoncer ou de faire du sensationnel ? Pourquoi fait-on les choses ? Quel sens donner à ce métier ? Humanisme ou voyeurisme ?
C'est bien par la photo qu'Aimée de Jongh s'est intéressée à l'histoire du Dust Bowl, touchée par la vision d'une maison prise dans un insondable nuage de poussière.
Plus tard, titulaire d'une bourse pour son projet, elle s'est rendue aux États-Unis pour s'imprégner des lieux et refaire la route des "migrants climatiques" qui fuyaient vers la Californie (le compte-rendu de son voyage est disponible sur son site, c'est évidemment très intéressant !).
Incroyablement, ce roman graphique est peut-être le seul à évoquer le dust bowl !
Il faut le lire ! Je compte sur vous, pas de déception possible…
Je n'ai pas eu le courage de parcourir tous les avis de ce superbe récit. Il y aura peut-être de la redite, pour l'éviter, je vais faire court.
Un coup de coeur, un coup au coeur...
Plus que par le récit et les liens qui se tissent progressivement entre John, reporter photo, et ces survivors du Dust Bowl, j'ai été touché par les ambiances.
On sent la poussière s'infiltrer partout, on la respire, c'est oppressant, et en même temps assez fascinant. Les ocres et les sables sont presque vivants.
Impressionnant !
Nous sommes en 1937, aux Etats-Unis d'Amérique. Une région souffre particulièrement de la Grande Dépression : le Dust Bowl est ce lieu où sévit une intense sécheresse et de violentes tempêtes de sable. Un organisme gouvernemental, le Farm Security Administration est chargé d'évaluer l'aide nécessaire aux agriculteurs tombés dans une profonde misère.
John Clark est embauché comme photographe pour témoigner par les images de la situation. Il ne s'agit pas de prendre de simples clichés. Le jeune journaliste se rend très vite compte qu'une mise en scène est nécessaire, angle de prise de vue, lumière. Il convient de s'interroger sur le comment sera interprété l'image.
Et puis, il y a aussi l'humain : comment convaincre des hommes et des femmes désespérés à se laisser photographier ? Car on souffre en acceptant de montrer sa déchéance, ses échecs, ses peurs, son combat pour survivre. C'est d'argent pour se nourrir dont ils ont besoin, pas de poser devant un objectif.
Cette BD est une merveille : des images saisissantes de réalisme, des faits historiques et sociologiques majestueusement racontés (un dossier relate ces événements en fin de volume).
Le livre aborde des sujets qui questionnent aujourd'hui : entre autres, le climat mais aussi l'usage des images pour capter l'attention et diffuser l'information.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Moi aussi j'ai adoré cette BD (lire ma critique). Elle a d’ailleurs reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021.
Cette superbe BD nous emmène dans les États-Unis des années 30-40, plus précisément dans la région du « Dust Bowl » ou « bassin de poussière ».
L’autrice nous prévient que les personnages sont fictifs mais que « le cadre et les événements liés au Dust Bowl et à la Grande Dépression sont basés sur des faits réels ».
Un jeune New-yorkais, John Clark, y est envoyé pour son premier reportage photographique. Il vient d’être embauché par la Farm Security Administration, un organisme gouvernemental chargé d’aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. John a une liste précise de photographies à prendre et à envoyer pour témoigner de la vie des habitants du Panhandle de l’Oklahoma qui subissent les tempêtes de sable au quotidien ainsi que leurs conséquences.
John vit dans l’ombre de son défunt père dont il porte le même nom et exerce le même métier. Il n’a cependant pas sa notoriété. Il se pose beaucoup de questions sur ce qu’est une bonne photo et sur la vérité d’une photo.
A son arrivée, il essaye de tirer le portrait de familles et leur demande à pendre uniquement les enfants en photos, sans les parents, pour remplir son objectif : avoir une photos d’enfants orphelins. Les habitants lui claquent la porte au nez. Il comprend qu’il s’y prend mal et doit changer de méthode.
Les paysages sont superbes, les rencontres sont tendres et drôles malgré le contexte dramatique. Certains sont trop pauvres pour quitter la région et meurent de la pneumonie de la poussière, les enfants en premiers. Ce livre interroge aussi sur notre rapport à la nature, car ces tempêtes de sable se sont installées suite aux modifications de l’homme sur l’environnement. Le thème du changement climatique et de ses réfugiés est d’actualité.
Aimée de Jongh a bénéficié d’une bourse de la Fondation néerlandaise des Lettres pour réaliser cette BD. Elle a séjourné aux États-Unis et s’est documentée en consultant de nombreuses archives sur place. Le récit de ce voyage est disponible sur son site Internet www.aimeedejongh.com
Une BD instructive, magnifiquement illustrée, au scénario remarquable avec des personnages attachants. Bref c’est un coup de cœur !
"Jours de sable", titre ayant fait beaucoup parlé de lui en 2021 et qui a remporté beaucoup de prix, à juste titre.
Aimée de Jongh s'occupe de tout et le fait très bien. A commencer par les personnages, les paysans au visage marqué contrastant avec le visage lisse pré-pubère du jeune photographe tout droit arrivé de la ville. Et puis il y a ces décors, territoire hostile, véritable personnage à part entière. Ce sable qui envahit tout à chaque page et cette chaleur sèche perceptible grâce au choix de la mise en couleur. Et bien sûr, le scénario, où aucun espoir n'est possible. Tout n'est que désolation et mort. Les familles rencontrées ont toutes perdu quelque chose. Mais nous ne sommes pas face à un roman déprimant pour autant. Il y a tout de même cet enfant qui transpire la joie, ou cette femme qui ne laisse pas notre photographe indifférent. Même si chaque situation positive est vite rattrapé par le drame que traverse cette population. Et John Clarke dans tout ça, tout homme de la ville qu'il est, a lui aussi son dur passé à accepter. Et sa mission va lui permettre de revoir ses priorités, et reprendre sa vie en main. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le dernier chapitre, qui apporte, certes, un constat amer de la situation mais qui laisse présager un avenir radieux pour au moins une personne.
Et que serait une grande œuvre sans un grand ouvrage? Le produit proposé par Dargaud est de grande qualité. Chaque chapitre est illustré par une véritable photo d'époque, et en bonus, quelques pages autour de photographies clés témoignant de cette difficile époque qu'à connu les États-Unis Unis, et qui n'a peut être pas fini de faire parler d'elle.
Enfin je le découvre ! Cet album qui a fait l'effet d'une tornade de retour positif est enfin entre mes mains.
Et je vous confirme que cet album cest juste 277 pages de pure plaisir !
Plaisir visuel d'abord car le coup de crayon aux fortes influence franco belge nous relatent avec douceurs mais réalisme la dureté du Dust bowl. Le rajout des quelques photos d'époque offre un petit cachet fort bienvenue.
Plaisir scénaristique ensuite pour ce témoignage historique rondement mené. Ce récit émouvant va toucher le lecteur avec justesse sans pour autant que cela tourne au drame. Les multiples témoignages que va recueillir notre héros vont agrémenté le récit grâce à des photos mais aussi des histoires de vie exceptionnelles et terrible à la fois.
En bref Jour de sable est clairement un de mes coup de cœur de 2021. Tout y est parfaitement réussi. Tant le dessin que le scénario font l'effet d'une reelle tempête de plaisir tellement le travail d'Aimé de Jongh est puissant !
Un roman graphique émouvant inspiré par des faits historiques qui a reçu le Prix Quai des bulles-Ouest-France 2021, un prix amplement mérité. J'ai découvert une illustratrice talentueuse que je ne connaissais pas. Cela m'a donné envie de lire ses autres BD.
Le 'Dust Bowl' de la Grande Dépression, véritable plaie pour de nombreux fermiers américains de l'époque est très bien décrit. On s'y croirait.
Le personnage principal est attachant et gagne en maturité au fil de son voyage.
J'ai beaucoup aimé la présence de documentation en fin de volume (photos en noir et blanc des tempêtes de poussière et fermiers de l'époque, le programme photographique de la FSA et son impact...).
« Jours de sable » est une réussite. Je vous le conseille vivement.
Mon coup de cœur BD de 2021 est sans conteste « Jours de Sable » d’Aimée de Jongh.
Dans ce long album, Aimée de Jongh nous raconte une fiction historique : celle de Dust Bowl. Elle crée le personnage empathique et sensible de John Clark, 22 ans, qui décroche un reportage photo là-bas, en 1937 pendant la grande dépression aux USA.
Ce magnifique roman graphique est une véritable pépite qui mêle dessins expressifs, bourrés de précision, parfois en pleine page, avec des couleurs chaudes jamais ternes, sable, jaune, orangée, assez lisses, rendant l’endroit apocalyptique, et des photographies en noir et blanc d’époque.
La puissance et la réalité mises dans les dessins prévalent sur le texte minimaliste, donnant au lecteur un véritable choc visuel.
Une totale réussite, un album somptueux, des graphiques soignés, bouleversants vecteur d’émotion, des paysages saisissants de réalisme reproduits avec talent, des personnages construits avec intensité, qui évoluent avec le temps au fil des pages et des phénomènes climatiques, une atmosphère lourde extrêmement bien rendue.
De plus, cet album fait résonner en nous les problématiques environnementales actuelles. On a l’impression que demain, ce sera chez nous que tout cela peut arriver. Bel exploit pour Aimée de Jongh, ce superbe album nous instruit et nous fait réfléchir. Très documenté, ce récit nous plonge dans un climat de tempêtes, de tornades, de tourbillons, et nous montre comment la main de l’homme peut aussi être destructrice. Bravo à l’autrice pour ce petit bijou.
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