Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l'art du dessin.
Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son oeil d'artiste interprète la vie et surtout la mort.
L'histoire d'un homme qui a vu la construction et la libération du plus grand camp d'extermination de femmes du IIIème Reich, un homme qui a vécu des deux côtés des barbelés.
Je connaissais de nom Ravensbrück, mon amour mais, n'ayant jamais retenu l'identité de l'auteur, je n'ai pas immédiatement fait le lien avec Ils étaient vingt et cent… qui en est la réédition enrichie. Mes lectures passées – je pense notamment à Kinderzimmer ou le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux – m'avaient déjà permis d'approfondir mes connaissances historiques et de saisir l'abominable réalité du camp de concentration de Ravensbrück, et j'étais curieuse d'en apprendre encore davantage, d'autant plus que ce titre propose un angle d'approche encore différent. D'une part, le protagoniste est un Allemand qui n'adhère aucunement au régime nazi et finira même par porter le pyjama rayé, et, d'autre part, il a un don pour le dessin et c'est cette qualité qui lui permet d'aller et venir librement dans le camp. A travers son regard, à travers les dessins qui l'occupent à longueur de journée, le lecteur est invité à découvrir toutes les horreurs du camp qui sont livrées de manière crue pour mieux refléter la cruauté des actes. Hormis l'histoire d'amour qui le lie à Edna et dont je n'ai sincèrement pas compris l'intérêt, et, en terme de narration, le passage incessant du romain à l'italique (et vice-versa) qui m'a laissée perplexe, tout m'a semblé d'une très grande justesse et proche de ce que l'on sait, historiquement parlant. le roman, en offrant la parole à un Allemand, ouvre par ailleurs la voie à un abondant et essentiel questionnement sur la culpabilité.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2021/06/ils-etaient-vingt-et-cent-stanislas.html
Je remercie tout d'abord évidence éditions pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors du crazy books day organisé par la maison d'édition pour son résumé et aussi parce que j'avais très envie de lire un roman historique.
Dans ce roman, nous suivons Gunther, jeune allemand opposé au régime Nazi qui se retrouve enrôlé de force par ses parents pour la construction du camp de Ravensbrück. A la fin de la construction, il devient Kapo, mais contrairement aux autres, il ne veut pas torturer les prisonnières et il éprouve même de la compassion pour elles. Ce qui n'échappe pas à sa hiérarchie.
Mais son don pour le dessin va le sauver et il va être promu illustrateur officiel du camp. Un rôle qui va le plonger dans la pire noirceur du camp de Ravensbrück. Il est chargé d’immortaliser la vie quotidienne de Ravensbrück, les coups, la tortures, la mort, mais également les scènes d’expérimentations médicales barbares.
"Ils étaient vingt et cent..." est un roman très dur à lire car l'auteur ne nous épargne aucune des horreurs commises dans le camp. Attention, âmes sensibles, certaines scènes sont vraiment insoutenables et j'ai dû refermer ce roman à plusieurs reprises.
A la lecture de ce roman, on sent que Stanislas Petrosky a fait un énorme travail de recherches et c'est au travers des yeux de Gunther qu'on découvre l'horreur du camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. Gunther est un personnage fictif, mais l'auteur a listé à la fin du roman les personnages qui ont réellement existé.
J'ai aimé suivre le personnage de Gunther. C'est un homme qui se dit lâche à de nombreuses reprises, mais il tente d'aider les déportés à sa façon par des petits gestes comme leur apporter à manger ou leur fournir des médicaments...
Nous suivons Gunther au fils des mois et nous découvrons son incapacité à se rebeller, son envie de survivre, son envie de témoigner de la cruauté des Allemands, mais également de la pointe d'humanité qui reste malgré tout.
Avec ce roman, je découvre la plume de l'auteur qui est fluide, cru et acerbe. Là où certains auteurs préféreront suggérer, Stanislas Petrosky ne prend pas de gants et fait des description qui nous donne l'impression d'assister aux différentes scènes que dessine Gunther.
En bref, un roman historique réaliste, bouleversant et poignant où nous découvrons la vie quotidienne dans le camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. C'est dur à lire et certaines scènes sont insoutenables à lire donc attention aux âmes sensibles.
Cette lecture m'a bousculée.
Elle est dure, difficile. Stanislas Petrosky ne fait pas dans la demi-mesure. J'ai dû serrer les dents plusieurs fois et quitter la lecture des yeux quelques secondes, par moments, tellement c'était insoutenable.
Mais son pari est réussi. Il met le doigt sur l'horreur. Sur l'Histoire. Sur ce que les jeunes générations oublient. Ou n'ont pas appris.
Pour ne pas oublier...
La violence est-elle innée ou conditionnée ? On aurait fait quoi, nous, à la place d'un Allemand, d'un Français, d'un déporté ?
Qu'aurions-nous fait devant ces soldats tirant sans sommation, sans aucune forme de procès. Quand la vie se raccroche à presque rien, un morceau de pain, une soupe chaude suffisent à réveiller le cerveau reptilien. Et quand l'espoir entoure de ses bras un regard amoureux, au milieu d'un champ de squelettes, d'affamés et de coeurs torturés, c'est l'âme écorchée qui saigne, puisque l'amour n'est plus légitime dans l'enfermement sauvage.
Ce récit est cru, violent, macabre, mais terriblement vivant.
Ils étaient vingt et cent..., un livre-témoignage nécessaire.
Merci à Babelio et aux éditions French Pulp de m'avoir envoyé l'ouvrage.
La déportation reste un sujet que le temps enterre, mais que, heureusement, nos auteurs et historiens font remonter à la surface. Parce que plus jamais ça.
Autre roman dévoré grâce à French Pulp Éditions : Ils étaient vingt et cent... de Stanislas Petrosky.
Gunther, jeune allemand opposé au régime nazi, excelle dans l'art du dessin.
Il se retrouve promu illustrateur officiel du camp de Ravensbrück, son œil d'artiste interprète la vie et surtout la mort....
Ils étaient vingt et cent... est un roman noir glaçant, pour ne jamais oublier ce qui s'est déroulé dans les camps de concentration, il n'y a pas si longtemps que ça.
J'ai découvert Stanislas Petrosky avec sa série Requiem, où il excelle dans l'humour noir. Quelle surprise de le retrouver avec un roman certes noir mais surtout chargé en émotion et en histoire.
Nous découvrons un jeune allemand qui va faire son service militaire dans le camp de Ravensbrück. Il participe à la construction du camp, sans savoir à quoi serviront les bâtiments. Il a un bon coup de crayon et grâce à cela, il va devenir l'illustrateur officiel du camp. Il ne participe pas aux horreurs mais il les voit et c'est déjà beaucoup.
Il veut en montrer le plus possible alors il dessine beaucoup de choses et les cache avec pour idée de les montrer au monde entier.
J'ai été très touchée par ce roman. J'ai lu énormément d'ouvrages (romans et témoignages) se déroulant lors de la seconde guerre mondiale, y compris dans le camp de Ravensbrück.
Ce qui original ici c'est qu'on découvre le point de vue d'un jeune allemand, là sans avoir rien demandé. Nous avons tendance à penser que tous les allemands étaient des SS dans l'âme et ont souhaités la guerre. Il est facile de faire un tel raccourci. Or, beaucoup d'allemands n'ont rien demandé et n'étaient pas plus d'accord que nous français pour la vivre, cette guerre !
Il est donc intéressant de lire le point de vue d'un jeune homme qui est du mauvais coté de l'histoire.
Dès le départ, nous savons que Gunther aura la vie sauve car il fête son anniversaire au début du roman.. et il a atteint un grand age. Cela n'est pas choquant car quelque part c'est lui aussi une victime, il a certes vu mais il n'a pas participé. Et il aura du vivre toute sa vie avec le souvenir des horreurs qu'il a vu.
C'est un roman extrêmement bien ficelé et très réaliste, qui m'a beaucoup touché. Il est de toute façon difficile de rester indifférent face à ce genre de lecture.
Pour moi, Ils étaient vingt et cent... de Stanislas Petrosky est vraiment à lire, en espérant que de telles horreurs ne se reproduisent jamais.
Ma note : 5 étoiles.
Je suis ressortie complètement vidée par cette lecture et révoltée.
Un livre troublant, comme la chanson de Ferrat, qui malgré les années qui passent, demeure un hymne à la mémoire.
L’horreur des camps y est criante de vérité au point que je n’ai pu retenir mes larmes. Un livre à mettre entre toutes les mains, pour ne jamais oublier, surtout en ces périodes où il suffit de peu pour que l’être humain rebascule dans l’horreur.
Gunther a 99 ans et partage ce qu’il a vécu il y a 80 ans. Il ne doit sa vie sauve qu’a la pointe de son fusain, en dessinant les horreurs qu’il côtoie. Il a connu la construction et la libération, du camps de Ravensbrück, le plus grand camps d’extermination de femmes du IIIème Reich.
A aucun moment on ne pense que c’est une fiction, tellement l’auteur a donné vie à l’horreur.C’est poignant, dur, horrible, mais nécessaire.
Un témoignage-fiction d’une grande intensité, bouleversant, révoltant…
Gunther est le personnage allemand qui me manquait dans le panel de la seconde guerre mondiale. J’ai toujours trouvé qu’on manquait de nuances au niveau de l’engagement politique et du réflexe de survie même si au fil des mes lectures je change d’avis peu à peu. Ici on est face à un ado/jeune homme qui est dans la phase « rien à faire de l’actualité ». On n’a pas un nazi ni un résistant juste un ado qui vivait dans son monde jusqu’à ce que son père l’envoi comme travailleur volontaire. Il se retrouve contraint de construire Ravensbrück puis en tant qu’Allemand par la force des choses devient kapo. Pendant cette période, il prend conscience de l’actualité qu’il a raté et des ses conséquences. A ce moment là, il comprend que bien qu’il ne soit pas d’accord, la peur d’être envoyer au front puis celle de prendre le statut de prisonnier le contraint à faire profil bas, à subir et à faire subir. J’ai aimé être confronter à ce personnage qui n’a pas pris conscience tout de suite de ce qui se passait et quand enfin il comprend, il arrive à la conclusion qu’il n’est pas un héros et fera au mieux pour survivre. Il est lâche et l’assume, enfin lâche c’est vite dit car il tente à son échelle de limiter la casse. Etant dessinateur, il entreprend de tout dessiner pour avoir des traces des horreurs du camp. En se faisant prendre, il s’en sort en devenant le dessinateur officiel de Ravensbrück. Libre de circuler partout, on a sous la main un témoin de la vie du camp dans toute son horreur. C’est un roman dur, sans tabou mais qui arrive à présenter la diversité des exactions sans tomber dans la surenchère de l’horreur, dans un voyeurisme malsain. Le recul de Gunther associé à ses réflexions sur sa participation involontaire aide à obtenir une vision large, réaliste et nuancée des horreurs perpétués à Ravensbrück. Une lecture dur mais dont le choix de point de vue est vraiment bien trouvé.
Ouvrage parlant d'un allemand qui devient dessinateur dans un camp de concentration, pendant la seconde guerre mondiale.
Franchement lecture très agréable même si le sujet et les "actions médicales" évoquées sont abjectes.
Je pense qu'il conviendrait de remettre ce livre entre toutes les mains pour que certains apprennent ce qui s'est passé durant cette sombre période.
Cette histoire est celle de Gunther quatre-vingt-dix-neuf ans, qui se fait le narrateur d'une période noire de notre histoire : celle de la Seconde Guerre mondiale et de ses camps de concentration. Des décennies auparavant, ce jeune Allemand a vu et a dessiné la souffrance, la mort de très près...
Avec ce roman, Stanislas Petrosky exerce son talent d'écriture et de sublime maîtrise des émotions à travers les mots. Avec le récit de Gunther, son personnage, il va aller à la précision de son art pour nous heurter, nous provoquer, nous sensibiliser.
Jamais l'image de la Shoah et de ces abominations n'aura été aussi présente, prégnante. Les descriptions nous éblouissent en plein visage, nous font horreur, nous fragilisent aussi... On y raconte ici la violence, le sadisme, l'acharnement, la déshumanisation. On y retrouve parfois l'ombre d'un sourire, l'entraide, l'amour, l'espoir au milieu du chaos.
Avec Gunther, on se laisse plonger à cœur et à pic. On bascule, nous semble-t-il dans un autre monde, dont on voudrait qu'il n'eût jamais existé. Et pourtant, il faut lire l'intolérable, l'abominable. L'écriture est cru, féroce, acerbe, et ne laisse pas de place à l'indifférence.
Gunther tranche dans le vif, la souffrance, la cruauté, la mort de la construction à la libération du camp de Ravensbruck. Et nous avons le devoir, sinon la sagesse de l'écouter...
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