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Une belle découverte d'un auteur Lyonnais à quai du polar en 2023 !
Nous sommes en janvier 1881 et on découvre le corps mutilée d'une femme. Célèbre affaire qui a défrayée les chroniques fin du 19e .
et c'est l'aventure de Huin (ancien malfrat) qui se retrouve lié au professeur Lacassagne !
il va devenir son disciple, sortir du méandre dans lequel il vivait, et découvrir qui a pu tuer cette pauvre femme qui fait la 1 du progrès .
Un chouette roman policier, qui nous mène dans le Lyon des bas fonds, et une belle enquête policière !
Je connaissais de nom Ravensbrück, mon amour mais, n'ayant jamais retenu l'identité de l'auteur, je n'ai pas immédiatement fait le lien avec Ils étaient vingt et cent… qui en est la réédition enrichie. Mes lectures passées – je pense notamment à Kinderzimmer ou le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux – m'avaient déjà permis d'approfondir mes connaissances historiques et de saisir l'abominable réalité du camp de concentration de Ravensbrück, et j'étais curieuse d'en apprendre encore davantage, d'autant plus que ce titre propose un angle d'approche encore différent. D'une part, le protagoniste est un Allemand qui n'adhère aucunement au régime nazi et finira même par porter le pyjama rayé, et, d'autre part, il a un don pour le dessin et c'est cette qualité qui lui permet d'aller et venir librement dans le camp. A travers son regard, à travers les dessins qui l'occupent à longueur de journée, le lecteur est invité à découvrir toutes les horreurs du camp qui sont livrées de manière crue pour mieux refléter la cruauté des actes. Hormis l'histoire d'amour qui le lie à Edna et dont je n'ai sincèrement pas compris l'intérêt, et, en terme de narration, le passage incessant du romain à l'italique (et vice-versa) qui m'a laissée perplexe, tout m'a semblé d'une très grande justesse et proche de ce que l'on sait, historiquement parlant. le roman, en offrant la parole à un Allemand, ouvre par ailleurs la voie à un abondant et essentiel questionnement sur la culpabilité.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2021/06/ils-etaient-vingt-et-cent-stanislas.html
Je remercie tout d'abord évidence éditions pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors du crazy books day organisé par la maison d'édition pour son résumé et aussi parce que j'avais très envie de lire un roman historique.
Dans ce roman, nous suivons Gunther, jeune allemand opposé au régime Nazi qui se retrouve enrôlé de force par ses parents pour la construction du camp de Ravensbrück. A la fin de la construction, il devient Kapo, mais contrairement aux autres, il ne veut pas torturer les prisonnières et il éprouve même de la compassion pour elles. Ce qui n'échappe pas à sa hiérarchie.
Mais son don pour le dessin va le sauver et il va être promu illustrateur officiel du camp. Un rôle qui va le plonger dans la pire noirceur du camp de Ravensbrück. Il est chargé d’immortaliser la vie quotidienne de Ravensbrück, les coups, la tortures, la mort, mais également les scènes d’expérimentations médicales barbares.
"Ils étaient vingt et cent..." est un roman très dur à lire car l'auteur ne nous épargne aucune des horreurs commises dans le camp. Attention, âmes sensibles, certaines scènes sont vraiment insoutenables et j'ai dû refermer ce roman à plusieurs reprises.
A la lecture de ce roman, on sent que Stanislas Petrosky a fait un énorme travail de recherches et c'est au travers des yeux de Gunther qu'on découvre l'horreur du camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. Gunther est un personnage fictif, mais l'auteur a listé à la fin du roman les personnages qui ont réellement existé.
J'ai aimé suivre le personnage de Gunther. C'est un homme qui se dit lâche à de nombreuses reprises, mais il tente d'aider les déportés à sa façon par des petits gestes comme leur apporter à manger ou leur fournir des médicaments...
Nous suivons Gunther au fils des mois et nous découvrons son incapacité à se rebeller, son envie de survivre, son envie de témoigner de la cruauté des Allemands, mais également de la pointe d'humanité qui reste malgré tout.
Avec ce roman, je découvre la plume de l'auteur qui est fluide, cru et acerbe. Là où certains auteurs préféreront suggérer, Stanislas Petrosky ne prend pas de gants et fait des description qui nous donne l'impression d'assister aux différentes scènes que dessine Gunther.
En bref, un roman historique réaliste, bouleversant et poignant où nous découvrons la vie quotidienne dans le camp de Ravensbrück de sa construction à sa libération. C'est dur à lire et certaines scènes sont insoutenables à lire donc attention aux âmes sensibles.
Quelques bons éclats de rire dès le début... le ton est donné ! Il part en Bretagne se couler dans la peau d’un aide-soignant en EHPAD où un mort a déshérité l’église peu avant de rendre son dernier souffle.
Le frère Falvo qui est chargé de lui créer une couverture a un humour débridé lui a mitonné un CV pas piqué des vers : Maquilleur sur des tournages de films pornos gays, assistant d’un vétérinaire pour inséminations artificielles puis garçon d’amphithéâtre.
Les mots de passe à chaque appel téléphonique ne sont pas mal non plus, même s'il faut les lire à haute voix pour les comprendre ! Beaucoup moins de sang et violence dans cet épisode mais des jolies infirmières qui ne vont pas le laisser de marbre !
Toujours aussi truculent le personnage, je me régale avec ses réparties rarement politiquement correctes et ça fait du bien ! De plus c’est bien écrit, il n’y a pas faute dans le texte, un plaisir en somme, c’est juste un peu court à mon goût !
#surdesbreizhardentes #netgalleyfrance
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