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Peut-on supporter d'un mari avare et volage qu'il vous empoisonne la vie? Non : on le tue. Peut-on, lorsqu'on est belle à se damner, supporter de vivre au sein d'une famille de nazillons misérable et malodorante dans les friches de la Lorraine? Non : on profite de sa beauté pour s'en sortir. Angèle la meurtrière, Annabelle la prostituée de luxe ont dit non. Oui, la femme est clairement l'avenir de la femme.
Avec Fantaisie-sarabande, Héléna Marienské revisite les codes du crime passionnel pour nous offrir un roman cru et détonnant sur le mélange des genres.
Je suis assez mitigée. L'histoire de base est originale : une femme se débarrasse de son mari et tombe amoureuse de la maîtresse de celui ci.
Il y'a de l'humour, mais pas assez. Le style est très décousu à mon sens. On passe d'un personnage à un autre sans trop comprendre comment certains récits se recoupent.
Il y'a en revanche un vrai style décalé qui m'a beaucoup plu, mais globalement, j'ai eu du mal à terminer ce livre.
Merci à Lecteurs.com pour m'avoir fait découvrir ces aventures déjantées !
De la fantaisie, il y en a à chaque page de ce roman qui nous entraîne dans une folle sarabande de personnages plus ou moins fêlés et de situations burlesques, frôlant parfois un trash tout en contraste avec l'élégance des apparences. Au coeur de l'intrigue, deux femmes, Annabelle la prostituée de luxe et Angèle, la veuve noire. Amant de la première et mari de la seconde, Louis, illustre pianiste pour le public et goujat grossier pour son épouse, semble avoir disparu. Rapt ? Suicide ? Retraite créative ? Fugue amoureuse ? Césari, le flic boiteux à qui Angèle a confié son inquiétude est quant à lui persuadé qu'il s'agit d'un meurtre et que la belle ostensiblement éplorée n'est pas aussi innocente qu'elle le laisse croire. Le lecteur sait depuis longtemps à quoi s'en tenir...
Et voilà qu'Angèle rencontre Annabelle et en tombe amoureuse ! Amoureuse comme une midinette. Folle amoureuse. Mais quand on a construit sa richesse sur l'hétérosexualité comment espérer séduire une pute, elle-même fort friande de jeux sexuels avec la moitié masculine du monde ? Angèle se lance dans un apprentissage pour lequel elle se découvre des dons et des appétits jusque là ignorés. Et l'Ange et la Belle se trouvent...
J'ai suivi avec jubilation cette histoire en cascade et cascades que l'on ne peut soupçonner d'être sans queues ni têtes. L'écriture énergique, à la fois imagée et très réaliste, soutient sans faiblir un récit qui se moque des conventions, des codes et des normes. Toutefois, le roman m'a paru finalement s'essouffler. Les scènes d'un porno joyeux se répètent et se multiplient jusqu'à saturation. Et c'est bien dommage ! Mais tel qu'en lui-même le roman d'Héléna Marienské, avec son côté débridé, laisse passer un bel appel d'air de liberté !
Cela pourrait ressembler à un polar, à moins que ce ne soit un roman d’initiation ou encore un manifeste féministe. A moins que ce ne soit tout simplement une plongée dans la France d’aujourd’hui. En fait cette fantaisie est un peu tout cela, qui fait se confronter le destin de deux femmes et nous entraîne dans cette sarabande endiablée.
Il y a d’un côté Angèle, l’épouse délaissée d’un pianiste de renom, qui ne supporte plus les humiliations à répétition. Pour régler son problème, elle débite son mari en morceaux et va en composter les morceaux du côté de Millau. De l’autre côté, la jeune Annabelle qui, sur le chemin du collège, préfère l’auto-stop au bus de ramassage et en profite pour arrondir ses fins de mois tout en s’initiant au plaisir tarifé. Elle entrevoit alors une issue à la misère sociale : devenir pute de luxe.
Si les deux femmes se croisent, c’est d’abord à cause d’un cliché dans un magazine people où l’on voit «La jet-setteuse Annabelle Mansuy batifoler avec le pianiste Louis Guillomettaz». Si vous imaginez la femme trompée se venger en s’attaquant à la maîtresse, c’est que vous connaissez mal Héléna Marienské. Depuis Rhésus (de l’influence des bonobos sur le comportement sexuel des pensionnaires d’une maison de retraite), elle nous avait habitué à ce type de rebondissements : Angèle va enfin trouver l’amour avec Annabelle. Cet amour qui se partage comme une offrande, mais laisse à chacun vivre sa vie. Celle de la veuve joyeuse d’une part, entretenant une relation particulière avec le policier chargé de faire la lumière sur la disparition de son mari et celle de l’escort girl de luxe, partant satisfaire les fantasmes des riches aux quatre coins de la planète, tout en n’oubliant pas sa première amie.
C’est gai, quelquefois très cru, mais c’est sans doute une excellente définition du plaisir. Que demander de plus ?
Parmi les livres que j’ai sélectionné l’an passé figurait ce roman que j’ai failli oublier. J’aurais eu tort!
Cela pourrait ressembler à un polar, à moins que ce ne soit un roman d’initiation ou encore un manifeste féministe. A moins que ce ne soit tout simplement une plongée dans la France d’aujourd’hui. En fait cette fantaisie est un peu tout cela, qui fait se confronter le destin de deux femmes et nous entraîne dans cette sarabande endiablée.
Il y a d’un côté Angèle, l’épouse délaissée d’un pianiste de renom, qui ne supporte plus les humiliations à répétition. Pour régler son problème, elle débite son mari en morceaux et va en composter les morceaux du côté de Millau. De l’autre côté, la jeune Annabelle qui, sur le chemin du collège, préfère l’auto-stop au bus de ramassage et en profite pour arrondir ses fins de mois tout en s’initiant au plaisir tarifé. Elle entrevoit alors une issue à la misère sociale : devenir pute de luxe.
Si les deux femmes se croisent, c’est d’abord à cause d’un cliché dans un magazine people où l’on voit «La jet-setteuse Annabelle Mansuy batifoler avec le pianiste Louis Guillomettaz». Si vous imaginez la femme trompée se venger en s’attaquant à la maîtresse, c’est que vous connaissez mal Héléna Marienské. Depuis Rhésus (de l’influence des bonobos sur le comportement sexuel des pensionnaires d’une maison de retraite), elle nous avait habitué à ce type de rebondissements : Angèle va enfin trouver l’amour avec Annabelle. Cet amour qui se partage comme une offrande, mais laisse à chacun vivre sa vie. Celle de la veuve joyeuse d’une part, entretenant une relation particulière avec le policier chargé de faire la lumière sur la disparition de son mari et celle de l’escort girl de luxe, partant satisfaire les fantasmes des riches aux quatre coins de la planète, tout en n’oubliant pas sa première amie.
C’est gai, quelquefois très cru, mais c’est sans doute une excellente définition du plaisir. Que demander de plus ?
Je suis mitigé: je n'ai pas du tout adhéré au récit mais en revanche il y a un vrai style. Ce n'est pas vraiment drôle même si il y a volonté de l'auteure pour que ce le soit. Pour moi, c'est raté..
On suit Angèle, la grande-bourgeoise psychopathe et sa rencontre avec Annabelle, la prostituée de luxe. Ce passage de la rencontre est un des temps forts du livre, c'est un des seuls. Ce portrait de femmes sans scrupules est vite poussé à l'usure. Elles sont agaçantes au possible. Rendu à la deux-centième page, j'avais juste envie que ça finisse.
Cette Fantaisie-sarabande relève plus d'un délire d'auteur que d'un désir de partage avec le lecteur. Je m'attendais à vraiment autre chose.
Déluré, décalé, déjanté et vraiment comique… les qualificatifs ne manquent pas. Rebutée par une histoire décidément trop loufoque d’amante criminelle dans les premières pages, il m’a fallu attendre de tomber sur un très beau passage vraiment littéraire après une trentaine de pages pour entrer vraiment dans le roman, et l’univers très original de l’auteur. La plume est très féminine, allègre et le style toujours bien manié, élégant, acide et efficace, distribuant les coups de griffes et réglant leur compte en quelques lignes aux personnages chatoyants que l’on y croise. Angèle et Anabelle sont la version éduquée, luxueuse du duo Bonnaire-Huppert de La Cérémonie de Chabrol, des drôles de dames qui ne se refusent rien, usent de leur féminité exacerbée pour tirer les pulsions les plus rocambolesques de hommes et les plus gros billets de leurs portefeuilles. Au programme, argent, sexe, luxe, phantasmes à gogo… deux portraits de femmes qui font fi des convenances, manipulent, n’en finissent pas de se libérer… et tant pis pour les victimes collatérales!
Un roman haut en couleur et outrageusement divertissant.
"Peut-on supporter d'un mari avare et volage qu'il vous empoisonne la vie ? Non : on le tue.
Peut-on, lorsqu'on est belle à se damner, supporter de vivre au sein d'une famille de nazillons misérable et malodorante dans les friches de la Lorraine ? Non : on profite de sa beauté pour s'en sortir.
Angèle la meurtrière, Annabelle la prostituée de luxe ont dit non. Elles se rencontrent : coup de foudre. Elles disent alors oui, oui à l'amour, la déraison, la passion. Oui, la femme est clairement l'avenir de la femme.
Si ce n'est qu'un flic enquête sur le meurtre du mari d'Angèle..."
Un roman fantaisiste qui mêle enquête policière aléatoire, pornographie, passion féminine, dans un style déroutant, débridé, loufoque, avec un langage parfois cru, parfois délicat, parfois lugubre, parfois déjanté. Les portraits sont ciselés, les personnages improbables et authentiques, les situations sans ambiguïtés, les attitudes directes, les mensonges vrais et les vérités variables. On est emporté dans ce tourbillon étrange et troublant, dans cette sarabande insolite et étourdissante qui nous entraine où l'on ne s'attendait pas. "Tous fantasmes autorisés."
"Quant au charme, c'est une autre affaire"...
Deux femmes , deux A. Annabelle jeune prostituée de luxe et Angèle professeur de lettres en province et écrivain en panne d'inspiration. Rien ne les prédisposerait à se rencontrer si le mari d'Angèle virtuose n 'avait pas profiter des atouts de la belle Annabelle.
Non ce n'est pas une banale histoire de trio : la femme ; le mari et la maîtresse.
C'est mieux que cela, les folles aventures de ces deux femmes avant de devenir l'aventure folle de ce couple.
Ce livre est une petite bombe dansante dans un joyeux vacarme de délires.
Très rythmé, sans temps mort. Un vrai style, l'auteur ne se contente pas d'aligner des fantaisies elle imprime une marque très personnelle, l'intitulé des chapitres est aussi une partie de ce puzzle d'une joyeuse liberté.
Il y avait bien longtemps que je n'avais lu un livre aussi joyeux et libre.
Je me suis amusée , j'ai ri et me suis passionnée pour cette histoire de femmes.
Débridé, fou et joyeux.
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