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Eboueur sur échafaud

Couverture du livre « Eboueur sur échafaud » de Abdel Hafed Benotman aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743619190
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Son père le lui avait prédit : au pire, tu finiras éboueur. Au mieux, sur l'échafaud. Marqué par cet oracle, le jeune Fafa Bounoura n'est pas bien parti dans la vie. Entre la cruauté d'un père analphabète qui a quitté son Algérie natale pour la France au lendemain de la guerre, et la folie d'une... Voir plus

Son père le lui avait prédit : au pire, tu finiras éboueur. Au mieux, sur l'échafaud. Marqué par cet oracle, le jeune Fafa Bounoura n'est pas bien parti dans la vie. Entre la cruauté d'un père analphabète qui a quitté son Algérie natale pour la France au lendemain de la guerre, et la folie d'une mère à la fois victime et bourreau, les enfants Bounoura rêvent de mener une existence normale. Mais ils vont s'égarer, loin de leurs aspirations. Abdel Hafed Benotman n'a pas fini éboueur. Il n'est pas non plus monté sur l'échafaud. Quelque part entre les deux, il a fait plusieurs séjours derrière les barreaux. Il a aussi beaucoup écrit. Des livres à l'humour décapant, dans lesquels il interroge notre société sur ses injustices.



«Quel talent! Une écriture dure, hachée, sans concession, relevée

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Avis (1)

  • Au coeur des Trentes Glorieuses, une famille d'immigrés algérien s'installe dans le 6e arrondissement de Paris.

    Pris en étau entre un père violent, analphabète et une mère folle et incestueuse, les enfants poussent comme ils peuvent pour se sortir de ce cloaque.
    Chacun cultive sa passion....
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    Au coeur des Trentes Glorieuses, une famille d'immigrés algérien s'installe dans le 6e arrondissement de Paris.

    Pris en étau entre un père violent, analphabète et une mère folle et incestueuse, les enfants poussent comme ils peuvent pour se sortir de ce cloaque.
    Chacun cultive sa passion.
    Nono le théâtre, Kim les études, Nadou le suicide à répétition et Faraht c'est les emmerdes.

    Faraht dit Fafa est le petit dernier de cette famille.
    C'est a travers ses yeux qu'on plonge dans le recit.
    Fugues frequentes des enfants, racisme, maltraitance, délinquance, prison.
    Ça n'est qu'une suite d'expériences diverses et variées. Mais toutes des moins recommandables.
    À travers son insolence, il crie son mal d'amour, mal être dans cette société. Rage du système et de la flicaille.
    Quelques touches d'humour et un fond d'amitié ne suffisent pas à eclairer cette noirceur de la rue et de la pauvreté.

    Cela m'a fait penser à la prose des rappeurs.
    Avalanche de mots bruts, froids, sans larmes.
    A aucun moment on ne cherche à nous attendrir.
    On est bien loin de la pudeur du témoignage.
    Comme si le cri était toujours le même. Les HLM on veillit avec leurs occupants mais la misère et la délinquance n'a pas pris une ride.

    C'est peut-être pour ça que je n'ai pas accroché.
    L'autobiographie de ce gamin vulgaire au penchant scatologique m'a laissé de marbre.
    Comme à chaque fois que je lis un recit d'enfance malheureuse et écorchée, l'auteur manque sa cible avec moi.

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