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Après L'Art du meurtre et Le Sang des Belasko, le nouveau suspense de Chrystel Duchamp.
Lyon, de nos jours. Anaïs va trouver l'un de ses amis, Thomas, commandant de police. Sans nouvelles de sa soeur Esther depuis une semaine, Anaïs a fini par se rendre à son domicile. Et pour elle, cela ne fait aucun doute : sa cadette a été enlevée. Si elle avait décidé de disparaître de son plein gré, pourquoi aurait-elle laissé ses clés de voiture et son téléphone portable ?
Les mois passent et l'enquête de Thomas s'enlise. Pendant ce temps, d'autres femmes de la région s'évanouissent sans laisser de trace. Jusqu'à ce que l'on en retrouve une, pendue dans une usine désaffectée, le crâne rasé, la langue arrachée. Puis une deuxième... À croire qu'il ne s'agit là que du début d'une série macabre... Et si Esther avait été victime d'un psychopathe aux pulsions perverses ?
Avec Délivre-nous du mal, Chrystel Duchamp nous offre un thriller bien ficelé, haletant et addictif. L'intrigue commence avec la disparition mystérieuse d'Esther. Pour sa sœur, Esther a été enlevée. Elle fait donc appel à Thomas, un commandant de police très attachant, pour mener l'enquête. Rapidement, l'enquête s'enlise, d'autres femmes disparaissent et le mystère s'épaissit.
Christel Duchamp a l'art de créer des histoires machiavéliques et de manipuler ses lecteurs jusqu'à la dernière page. J'ai adoré me laisser surprendre par les nombreux rebondissements inattendus et par un dénouement aussi original que surprenant. L’écriture est fluide et efficace, avec des chapitres courts qui font monter le suspense et rendent le livre difficile à lâcher. J'ai lu plusieurs fois beaucoup plus longtemps que prévu.
Au-delà de l'enquête, ce thriller abordent plusieurs thèmes sociétaux, avec, pour commencer celui des violences faites aux femmes et du silence qui les entoure. Les sujet du féminisme et de ses dérives, ainsi que des difficultés des policiers, surchargés de travail, qui peinent à faire leur travail sur le terrain, complètent cette histoire très réussie.
J'ai beaucoup aimé !
L’intrigue commence par 3 faits indépendants . Anaïs inquiète de la disparition de sa sœur demande l’aide de son ami policier, Thomas Missot. Quelques mois plus tard, un photographe urbex découvre dans une usine abandonnée, une femme pendue, le crâne rasé et la langue coupée.
Nous voilà embarqués dans un récit haletant et très inquiétant.
Le suspense est bien entretenu et l’autrice aborde des thèmes bien contemporains et forts.
Le final est dérangeant au possible. Je vous invite à succomber à cette lecture.
J’avais adoré le premier polar de l’auteure se déroulant dans le monde de l’art ; le second était tout aussi excellent et original. Alors j’ai été étonnée que ce troisième soit de facture plus classique.
Une enquête de police suite à une disparition inquiétante de la soeur d’une écrivain qui se confie au commandant de la PJ Thomas Missot. Lui-même est inquiet dans sa vie personnelle car sa fille adolescente va mal.
J’ai aimé suivre cette enquête à part suivie d’autres sur des jeunes femmes disparues puis retrouvées quelques années après mortes de façon terribles.
J’ai adoré quand la folie a touchée un village entier de l’Ain.
J’ai aimé découvrir le fin mot de ces histoires de disparitions et de folies villageoises.
J’ai aimé le message derrière tous ces meurtres, un peu extrême sans doute, mais ce que subissent ces femmes n’est-il pas extrême lui aussi.
L’image que je retiendrai :
L’ergot de seigle n’a pas fini de faire des dégâts.
https://alexmotamots.fr/delivre-nous-du-mal-chrystel-duchamp/
Pour son troisième roman, l'auteure nous entraîne dans un polar tout se qu'il y a de plus captivant. L'action se déroule à Lyon et c'est le commandant Thomas Missot qui va devoir résoudre l'énigme de la disparition d'Esther, signalée par sa sœur Anaïs, puis le meurtre rituel d'autres jeunes femmes, retrouvées pendues, le crane rasé et la langue coupée. Une enquête qui s'avère complexe et possède de multiple ramifications. J'ai vraiment appréciée les différentes thématiques abordées dans ce polar et qui sont d'une actualité criante. Pour point commun, on retrouve la violence sous de multiples formes, qu'elle soit conjugale, sexuelle, physique ou psychologique, faisant des victimes autant chez les femmes que chez les enfants. Un tueur en série est à l’œuvre dans la région et l'enquête va s'étaler sur plusieurs années. Lentement un plan élaboré par un cerveau malade commence à voir le jour. Une fois encore, on se laisse happer par cette intrigue brillante et bien amenée qui nous fait réfléchir sur la place des hommes et des femme. J'ai aussi aimé que plusieurs événements viennent en superposition, c'est dense et il y a beaucoup d'informations à traiter mais du coup cela en devient passionnant. Une grande part du roman est consacrée aussi à ce que vivent les personnages dans leur vie privée et la relation père/fille de Thomas et Léa était touchante au delà de tout. Suivre l'évolution de l'auteure au fil de ses romans reste un privilège et je dois dire que celui-ci est le plus aboutit. On sent tout de suite le gros travail de recherche derrière les lignes, tant sur les données scientifiques que sur un fait divers qui a bouleverser la France dans les années en 1951. De quoi passer un excellent moment avec des personnages attachants, un thriller comme je les aime. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/02/20/39354074.html
S’il y a bien une auteure féminine de littérature noire francophone dont j’attends ses romans avec impatience, c’est bien ceux de Chrystel Duchamp. Je la suis depuis ses débuts avec « L’art du meurtre » et je m’impatientais de découvrir son troisième et dernier thriller, « Délivre-nous du mal ». Mais c’est chose faite et quel plaisir!
Le fait de suivre un ou une auteur(e) depuis ses tout débuts dans le milieu de l’édition, permet de constater s’il y a une évolution que ce soit dans l’intrigue, dans le style d’écriture ou encore dans la façon de traiter de la psychologie des personnages.
Dès son tout premier livre, j’avais été épatée par la maîtrise dont elle faisait preuve en matière de codes du thriller attractif. A l’époque déjà, je trouvais qu’elle avait déjà placé la barre très haute pour son premier roman et je constate que son évolution est en fait parfaite.
Son second livre, « Le sang des Belasko » avait aussi démontré qu’elle savait mettre le suspens un cran au-dessus en offrant un huit-clos implacable.
Par son dernier, « Délivre-nous du mal », on revient au modèle de l’investigation policière sur une série de meurtres et je n’ai aucun grief à formuler car j’ai adoré et dévoré ce livre !
En premier lieu, l’auteure débute avec non pas un mais des prologues mystérieux. C’est assez rare pour le souligner. Ensuite, par des chapitres assez courts, le rythme de croisière est vite atteint et il se déroule sur les chapeaux de roue.
Ensuite, quand vous approchez du final et que les éléments s’emboîtent doucement, vous ne pouvez vous empêcher d’essayer de faire durer le plaisir au maximum.
Depuis son premier thriller qui se déroulait dans le milieu de l’art, Chrystel Duchamp appose une petite touche personnelle de cet amour pour l’art. J’apprécie beaucoup cet apport qui en fait sa signature respective.
Le machiavélisme de l’intrigue fera que vous serez absolument scotchée à sa lecture. C’est à la fois palpitant et haletant par le suspens grandissant crescendo. Je vous recommande vivement ce thriller plus que réussi!
Ma première expérience avec Chrystel Duchamp s’est faite avec son précédent roman « Le sang des Belasko », un huis clos familial, original et machiavélique. J’en gardais un souvenir enthousiaste et j’avais donc hâte de découvrir son nouvel opus. Mais comme ses livres ne font partie d’aucune série et comme elle change de genre à chaque fois, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre… pour mon plus grand bonheur !
Dans « Délivre-nous du mal », l’autrice pousse même le vice encore plus loin. En effet, dès les prologues, on comprend que les pistes de lecture vont être multiples. Alors que l’enquête sur les disparitions et les meurtres est en cours, une nouvelle affaire débarque au milieu du livre et déstabilise le lecteur. On ne sait plus sur quel pied danser. Mais ne vous inquiétez pas, l’autrice maîtrise parfaitement sa narration et la cohérence des histoires se dévoile dans le final.
L’écrivaine nous avait jusque-là habitués à des thrillers purs et durs. Pour une fois, elle a décidé de donner une dimension sociétale à son aventure. Elle utilise son récit pour aborder un thème important du monde moderne que je vous laisserai découvrir. Elle s’attaque dans le même temps au lien toujours tenu entre vengeance et justice, sujet populaire de notre époque intolérante.
Que ce soit par son scénario, sa structure ou son dénouement, une chose est sûre, ce polar vous surprendra. J’ai seulement un petit bémol concernant la densité de l’histoire que j’aurais souhaitée plus conséquente. Cela aurait permis d’approfondir le propos et m’aurait surtout permis de prolonger mon expérience sous la plume de Chrystel Duchamp. Ceci étant dit, se lancer dans un livre de cette autrice est la garantie de passer un bon moment de lecture addictive. Ce page-turner efficace est une nouvelle pièce de son œuvre, qui mérite vraiment d’être plus connue !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/01/31/730-chrystel-duchamp-delivre-nous-du-mal/
Je n’avais jamais lu cette autrice, même si j’ai souvent été attirée par ses titres et quelle erreur ! c’était machiavélique !
Cela commence par une histoire de disparition que dirige Thomas. La disparition de la sœur d’une amie, puis celle de la fille d’un préfet. Mais la fille du préfet est retrouvée pendue, mutilée. S’en suivent plusieurs disparitions et des mises en scène identiques.
Le thriller à, dès le début, un rythme soutenu, tout défile très vite. En plus de l’enquête, Thomas est inquiet pour sa fille renfermée qui ne communique que très peu.
A la moitié du livre, les évènements se déchaînent, le tout bascule dans le chaos. Thomas mène en parallèle une autre enquête, sa vie privée est chamboulée par les révélations de sa fille.
Cette lecture n’est pas de tout repos, on retient son souffle souvent, du fait des scènes décrites ou du rythme haletant. C’est un page turner addictif.
Note à moi-même au départ, mais je vais en faire profiter tout le monde : Surtout ne pas énerver Chrystel Duchamp ! JAMAIS ! Et si vous vous appelez Belasko... fuyez loin, très très loin !
A diverses époques, contemporaines, des disparitions de femmes ou peut-être des enlèvements, finissent par mettre en branle la PJ de Lyon lorsqu’une des disparues est retrouvée pendue, rasée, la langue coupée !
Voilà, vous avez mis la main dans l’engrenage ! Le mieux à faire est de ne pas résister, de ne pas tenter de comprendre pourquoi Chrystel Duchamp nous balade, nous embrouille tant avec des événements qui semblent sans lien aucun entre eux ! Elle écrit bien, très bien donc ça se lit très bien mais elle a le chic pour nous retourner la comprenette sans avoir d’autre choix que la laisser nous mener par le bout du nez !
Des sujets douloureux mais regrettablement quotidiens jalonnent ce roman ainsi qu'un rappel d’un fait divers de 1951 à Pont-Saint-Esprit, le tout appliqué à la sauce thriller nous mènent au dénouement final... ou pas final !
Pas le coup de cœur comme pour Le sang des Belasko mais un très bon thriller que je relirai !
#delivrenousdumal #netgalleyfrance
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