Vous cherchez des idées de romans policiers à offrir ? Voici des conseils particulièrement enthousiasmants !
Et si ce n'était pas vous qui aviez choisi votre vote ? Et si vous n'aviez pas toutes les données en main ?
Novembre 2018, une camgirl est étranglée devant des milliers d'internautes. Peu de temps après, Julita Wójcicka, jeune journaliste polonaise devenue célèbre grâce à son travail d'investigation, reçoit un dossier avec un simple mot : «vérifie.» Au même moment, Oleg, modérateur de contenu d'un réseau social, et Aneta, community manager d'un ex-footballeur devenu homme politique, découvrent des manoeuvres suspectes et la manipulation politique et électorale.
Au risque de leurs vies, ces jeunes héros vont se lancer sur des pistes brouillées qui les mèneront hors de la Pologne et jusqu'au DEFCON à Las Vegas. Entre rassemblements de hackers, fermes de trolls, fake news et les labyrinthes du dark net, ils deviendront non seulement experts en nouvelles technologies, mais surtout dans les mille et une façons de sauver leur peau.
Un récit bien mené, des personnages attachants, un roman passionnant et troublant sur la reconfiguration du monde de la politique par l'Internet, sur les menaces que les algorithmes font peser sur la liberté.
Vous cherchez des idées de romans policiers à offrir ? Voici des conseils particulièrement enthousiasmants !
J’avais hâte de retrouver Julita et Jan. Bien évidemment, le roman commence avec un meurtre, cette fois-ci plutôt sanglant.
J’ai aimé que Julita et Leon soit en couple et que Julita ne soit plus à la ramasse financièrement.
J’ai découvert les non-finite verb complement anglais, que Hyde Park se transformait en Winter Wonderland en hiver.
Le récit se déroule avec le personnage d’Oleg dans un site de contrôle de contenu : Oleg vérifie les contenus suspects postés (meurtres, attentas…)
Le récit se déroule aussi avec Aneta dans un petit parti politique qui s’accoquine avec un grand manitou du web pour devenir plus visible sur Internet et ainsi gagner des voix.
Je n’aimerai pas travailler dans la même firme qu’Oleg. Le métier est tellement stressant qu’il y a beaucoup de turn-over et que personne ne sait encore ce que le visionnage intensif de tels images fait au cerveau.
Un métier dans lequel il faut réfléchir comme un processeur : vite, de façon multitâche et sans émotion (p.238)
J’ai eu de la peine pour Liina, la collègue et amie d’Oleg qui travaille dans l’entreprise depuis des mois, mais qui finit tout de même par craquer.
J’ai aimé que Jan donne des astuces pour découvrir la vraie personne derrière le pseudo (astuces malheureusement plus possibles).
J’ai aimé que Jan et Julita se rendent à Las Vegas pour parler avec un personnage : cet épisode donne du peps et du soleil au récit.
J’ai été ahurit de découvrir que des résultats d’élections en Lituanie avaient été truquées grâce au vote électronique, et le narrateur explique comment.
J’ai aimé le personnage secret de Krolak, sorti de nulle part et qui permettra au parti Pologne Demain de gagner les élections, grâce à des méthodes sur Internet légales mais non morales.
Mais au final qui est derrière toutes ces manipulations ? Je le saurais au prochain et dernier épisode…
Quelques citations :
Qu’est-ce que les Russes en retirent ? (…) ils ne promeuvent pas un point de vue géopolitique concret… mais veulent juste qu’on s’engueulent entre nous. (p.263)
Après une purge, c’est la course à la création de contenu qui linkent du contenu gore… parce que les gens ont soif de ça, parce qu’ils ont perdu leurs anciennes sources de divertissement et en cherchent de nouvelles. (p.360)
Nous agitons une cape rouge devant le nez des gens. Et on gagne de gros, de très gros millions avec ça. Parce que chaque activité d’un utilisateur se traduit en fric. (p.375)
L’image que je retiendrai :
Celle des faux comptes (fermes à clics) que l’on peut créer rapidement et qui ne servent qu’à mettre en avant des publications pour gagner de l’argent : l’auteur des publications et l’appli.
https://alexmotamots.fr/datas-sanglantes-jakub-szamalek/
Fiction ou réalité, les deux se rapprochent. Le pouvoir surpasse les valeurs humaines. Belle invention que l'outil informatique. Sauf quand l'outil se transforme en arme. Triste réalité.
Tome 2 de la trilogie du dark net, après l'excellent Tu sais qui. Couvertures très soignées et étonnantes pour des thrillers qui font généralement dans le rouge, et intrigues originales et prenantes. Même les non initiés aux nouvelles technologies pourront suivre ces enquêtes d'un nouveau genre menées à un train d'enfer. Si le contexte est virtuel : les réseaux sociaux, l'Internet, les téléphones portables et ordinateurs, les moyens de tenter de faire taire les gêneurs sont toujours manuels et plus ou moins efficaces. Le facteur humain...
Jakub Szamałek, sur la base de faits et de méthodes avérées construit un roman qui fait froid dans le dos et ailleurs. Vous ne regarderez plus jamais vos appareils connectés de la même manière. Vous ne devriez plus aller sur les sites sans, à chaque fois, vous poser la question des informations que vous y laissez et à qui elle vont servir, et dans quel but... C'est flippant, et plus on avance dans le roman, plus la tension et l'angoisse montent. Je ne veux rien dévoiler de l'intrigue, ce serait dommage de priver les futurs lecteurs des effets de surprise, mais lorsque un état, la Russie pour ne pas la nommer, a l'idée de se mêler des élections des pays de l'ex-URSS, ses agents, sont prêts au pire, au plus sordide, au plus cruel...
On avance dans ce deuxième tome -qui peut se lire sans avoir lu le premier, mais ce serait se priver d'une incroyable histoire- aussi vite que dans le premier. Très bien mené, avec des personnages attachants, Julita et Jan son ami ex-flic expert en nouvelles technologies en tête. Très réalistes, avec leurs peurs, leurs névroses, leurs angoisses mais aussi leur détermination pour aller au bout de l'enquête malgré les risques. Un roman fort, alarmant sur les dérives du monde actuel et l'utilisation à mauvais escient des technologies modernes, passionnant et troublant. Il pose des questions sur nos usages, sur nos besoins de toujours plus de connexions, sur nos libertés menacées et les manipulations que nous subissons quotidiennement sans que nous en nous en rendions compte. Pas reposant, mais instructif et obligeant à une critique de nos habitudes et de ce que l'on nous inflige sur nos écrans. Très sain finalement.
Wahou !
J’avais adoré le tome 1, je me suis plongée avec grand plaisir dans le tome 2 (la suite peut se lire séparément).
Nous retrouvons Julita notre journaliste d’investigation sur la cyber sécurité et le dark web, qui enquête sur le meurtre en direct sur le net, d’un camgirl, mais aussi Aneta, une directrice de campagne, Oleg, modérateur de contenu…….
Cette fois l’auteur nous emmène dans les dessous d’une campagne politique à travers les sondages, les algorithmes, le vote électronique, les données personnelles…… c’est terrifiant ! Mais surtout haletant !
Je me suis complètement plongée dans cette nouvelle enquête, impossible à lâcher. J’adore toujours autant l’écriture et j’ai beaucoup aimé la thématique de la politique.
Effectivement à l’ère d’internet et des réseaux sociaux, les campagnes politiques prennent des tournures différentes et la puissance de ce média est aussi bien fascinante que terrifiante !
Et je ne pensais pas à ce point !
Je n’en dis pas trop ! C’est haletant ! Passionnant et terrifiant !
Je ne peux que vous le conseiller !
Deuxième tome d'une trilogie passionnante sur les pouvoirs et dérives du numérique.
Julita est devenue une journaliste d'investigation. Souffrant encore d'un choc post-traumatique (suite aux événements du tome 1), elle décide pourtant d'enquêter sur le meurtre d'une cam-girl. Très vite, elle se retrouve confrontée à une machinerie numérique qui la dépasse.
Oleg travaille comme modérateur pour un réseau social. Il se retrouve face à des posts aux propos nationalistes qui l'interpellent. Il soupçonne de faux comptes.
Aneta est community manager pour un candidat ex-footballeur à forte ambition. Son objectif ? Lui donner le plus de voix possible, quitte à utiliser les données des utilisateurs pour forcer leur vote.
Tous ces personnages vont se retrouver face à un danger pour la démocratie.
Ce 2ème tome se déroule avec la vitesse et le dynamisme du 1er. Il est construit selon le même modèle, sans que cela soit redondant. Il s'apparente à une longue apnée avec les personnages qui craignent pour leur vie. Et il ferait un sacré bon film !
Algorithmes fous et machinations informatiques sont encore au cœur du texte. Savoir que l'auteur très au fait du numérique utilise des situations potentiellement réalisables pour son intrigue a de quoi vous glacer le sang et vous envoyer direct vous désinscrire de tout réseau ou carte de fidélité !
Encore une fois, le texte se montre didactique et permet au lecteur lambda de suivre. Il est cependant nécessaire d'avoir l'esprit disponible pour cette lecture complexe non dans la langue mais dans le contenu. De plus, l'auteur y apporte un propos politique. Les deux couplés donnent des passages parfois ardus mais passionnants.
Les personnages sont francs, plus fouillés que dans le premier tome. Il est appréciable de les retrouver et de découvrir leur évolution. Néanmoins, le texte peut être lu sans connaître le tome 1.
Bilan :
Un emballage de thriller pour un roman édifiant et pédagogique sur la place accordée au numérique.
Très addictif. Une réussite !
J'avais adoré l'an dernier Tu sais qui, premier tome de la trilogie, lu dans le cadre du Prix Elle, aussi, j'attendais avec impatience la suite des aventures de Julita. Ce deuxième tome est aussi dingue que le premier et il peut être lu indépendamment. Entre meurtres et scandales politiques, on suit la jeune journaliste dans ses investigations au coeur d'élections truquées en Pologne. Je suis donc de nouveau totalement terrorisée par la puissance des algorithmes et autres réjouissances virtuelles. Ce qui ne m'empêche pas d'attendre le tome 3 à venir avec impatience!
Je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les éditions Métailié pour l'envoi de ce roman addictif, passionnant et terrorisant!
L’année dernière, nous avons eu l’occasion de lire le premier titre de Jakub Szamałek traduit en français aux Éditions Métailié, Tu sais qui, roman liminaire d’une trilogie intitulée Trilogie du Dark Net dont Datas sanglantes est le deuxième titre. J’avais beaucoup aimé Tu sais qui, pour son rythme haletant, par le rôle de ces désormais inévitables nouvelles technologies – bien que plus si nouvelles que ça – détournées par les hackers de tout bord, de toute nationalité. Ces cybertechnonolgies aussi utiles au quotidien que dans la vie professionnelle qui représentent, du côté obscur de la force, une source inépuisable d’ennuis nébuleux et aux conséquences insondables, ce que nous prouve ici l’auteur geek polonais. Où il était question de hacking, d’articles attrape-nigaud et de revenge porn dans Tu sais qui, Jakub Szamałek pousse le vice encore plus loin, puisqu’il ne s’agit plus que d’une simple vengeance ou d’une revanche personnelle : la journaliste Julita Wójcicka, à peine remise de ses dernières aventures, reprend pied pour se mettre sur la piste d’un autre cybercriminel. D’une autre envergure.
Nous accompagnons une Julita, devenue journaliste d’investigation, autrice à succès d’un livre révélant l’affaire au centre de Tu sais qui et ses incroyables coups fourrés, en pleine préparation d’un son second titre et victime d’un gros syndrome post-traumatique. Elle vit avec Leon, elle n’est pas retournée travailler chez Meganews son ancien employeur, elle scrute tout le matériel qu’Emil lui a laissé pour découvrir l’identité de l’homme invisible qu’elle poursuit, un certain Xtraterrestria1 à travers sa dernière piste : le meurtre irrésolu d’une camgirl, un genre de gogo danseuse numérique, diffusé sur Internet. Une toute dernière piste avant qu’elle n’abandonne ce drôle d’héritage, seulement avisée d’un « vérifie », que Emil Chorczynski, un protagoniste du premier tome, lui a légué : on a vu mieux comme tuyau. Mais une fois, le bon filon tiré, l’écheveau va se dérouler sans s’arrêter jusqu’à Londres et Los Angeles, impossible d’en arrêter le cours, j’ai lu ce livre en trois jours.
Je le disais plus haut, cette enquête totalement informelle et non officielle que notre jeune journaliste polonaise va mener, l’amènera dans des sphères beaucoup plus hautes et intouchables de de la cybercriminalité puisqu’on touche cette fois au domaine de la politique. Sous la forme d’un parti centriste nouvellement créé, Pologne Demain, mené en apparence par Artur Warecki, un ancien joueur de football professionnel, charismatique et médiatique, qui a le verbe et la sympathie faciles ; tout ce qu’il faut pour mener son partie au sommet. Et pour mener Pologne Demain aux portes du pouvoir, il lui faut des voix, des votes, des sympathisants, c’est ici que se joue tout l’intérêt du livre : la façon dont ces voix sont attirées, chacune d’entre elle, grâce ou à cause des choix que l’on fait sur Internet. Les méthodes déployées pour, non pas façonner un programme électoral qui s’accorderait au plus grand nombre de voix possibles, mais au contraire aux façons dont il peut s’adapter au plus grand nombre, adaptant son discours en fonction de vos clicks et des pages que vous fréquentiez, en bref de vos centres d’intérêt et de votre personnalité. Tous les jours, on les accepte – ou pas – ces cookies invisibles qui espionnent. La montée en puissance de Pologne Demain se lit avec autant de curiosité que d’effroi et une certaine d’excitation, notamment l’apparition d’une société externe, au nom simpliste Net Solutions, en charge de concevoir la stratégie de communication du parti avec un homme très curieux Daniel Krolak , qui présente à l’image du nom de l’entreprise des apparences très lisses, trop lisses, aussi lisses que le crâne chauve de feu Evgueni Prigojine, la dernière victime en date des malencontreux accidents aux ennemis du président de la Fédération Russe. Car l’auteur ne cesse de le répéter, d’un livre à l’autre, en guise de prologue et de postface : « Ceci non plus n’est pas un roman de science-fiction. Malheureusement ». C’est très grisant parce que de nombreuses problématiques nous rappellent d’autres qui sont passées aux informations, il n’y a pas si longtemps, dont celle des votes truqués sur certaines machines à l’occasion des élections américaines, là où le nom de la Russie était une grande composante de la rumeur. Mais la cybercriminalité n’engage pas que les propagandistes et autres hackers russophones, notre journaliste va encore une fois utiliser les méthodes des ennemis, et s’approprier les pages personnelles des réseaux sociaux, comme une base de données géante et gratuite pour arriver à ses fins. N’étant pas geek, je n’ai pas intégré le début du commencement de la méthode indiquée par l’auteur pour craquer Facebook – une méthode véritable qu’on lui a appris, mais dont il manque une étape essentielle, dit-il en fin de roman, pour qu’elle ne nuise à personne (...)
Dans ce 2nd tome qui se déroule en juillet 2020, Julita est devenue une journaliste d'investigation reconnue. Alors qu'elle souffre d'un traumatisme post-traumatique suite aux événements qui se sont produits dans le 1er tome, elle décide d'enquêter sur le meurtre d'une camgirl de 2018. Cet assassinat a été filmé en direct. Il semblerait qu'un lien existe avec sa première enquête sur le Dark Web.
Dans le même temps, la campagne pour les élections au Parlement polonais fait rage. Aneta, community manager, représente un candidat et ex-footballeur. Tout est prétexte à utiliser les réseaux sociaux et les données des utilisateurs pour obtenir leur vote. De son côté Oleg, modérateur d'un réseau social leader suspecte des nombreux faux comptes avec des propos nationalistes. Ses 3 personnages vont se retrouver liés par de sombres manipulations technologiques.
Ayant adoré "Tu sais qui", je ne pouvais qu'aimer ce 2ème tome qui est exactement dans la même veine. Je tiens à remercier les @editionsmetailie pour cette collaboration commerciale non rémunérée.
Il y a une ressemblance dans la construction du récit. On suit en premier lieu Julita qui mène une enquête ardue et dangereuse. Une intrigue secondaire est en filigrane. Des personnages mineurs vont finalement prendre plus d'importance et avoir un rôle clé dans les événements.
Même s'il y a une certaine similitude réconfortante, j'ai senti une belle évolution dans l'écriture.
Les personnalités de Julita et des autres personnages sont plus étoffées et traitées en profondeur. Julita est toujours aussi charismatique et j'ai vraiment pris plaisir à la retrouver. Elle est très attachante. J'ai aimé que malgré ses failles et ses limites elle trouve la force de poursuivre. Une vraie combattante.
Sans trop en révéler un personnage clé du premier tome sera également de retour et aura des moments savoureux avec notre héroïne.
L'histoire est également plus complexe. Le fait politique y est introduit. Je me suis demandé à plusieurs reprises où l'auteur voulait nous mener et puis petit à petit les éléments s'imbriquent.
Les explications informatiques sur les datas sont toujours aussi didactiques mais sont un peu plus difficiles à comprendre lorsqu'on n'est pas un peu initié. Ce qui peut parfois alourdir le propos et donner une sensation de longueur dans la lecture. Elles sont toutefois nécessaires.
Un roman édifiant sur la mise à disposition de nos données personnelles à des fins peu scrupuleuses. Il ne me reste plus qu'à attendre pour découvrir le dénouement.
Petit bémol : le résumé de la 4ème de couverture en dit peut-être un peu trop. Cela ne m'a pas enlever mon plaisir de lecture mais il révèle une partie de l'intrigue.
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J'ai vraiment hâte de découvrir ce roman et ta critique me motive encore plus. J'avais bien aimé le "tome 1"