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Publié en 1722 - soit trois ans après Robinson Crusoé -, Colonel Jack est sans doute, aux côtés de Moll Flanders, la plus grande réussite de l'écrivain dans la veine picaresque.
Rêvant d'une destinée éclatante, Jack, un gamin ramassé dans le ruisseau londonien, entend devenir à la force du poignet un authentique gentleman. Mais Defoe ne serait pas Defoe s'il se bornait à nous raconter le parcours d'un homme de caractère. Jack réussira, soit ; mais après s'être frotté à toutes les fripouilles, et avoir manqué cent fois de devenir fripouille lui-même. On ne s'étonnera pas que, chemin faisant, il emprunte quelques épisodes calamiteux le plus souvent à la vie de Defoe lui-même. En y rajoutant il est vrai une forte dose d'aventures de son cru : rapt, voyages forcés, engagements militaires (avec blessures), opérations commerciales du genre risqué, capture par un corsaire français, esclavage...
A conseiller à tous ceux qui déplorent que l'existence soit si terne : le Dr Defoe s'entend comme aucun autre à soigner les maladies de langueur.
Inexplicablement, ce chef-d'oeuvre tout de gouaille et de mauvaise éducation (traduit il y a plus d'un demi-siècle par Michel Le Houbie, qui se frotta aussi à Peter Cheney et à Conan Doyle) était resté absent des tables de la librairie depuis des lustres.
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