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Un coup de fil reçu au milieu de la nuit plonge Quinn, un auteur de série noire, dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu'il aurait pu imaginer.
De cette aventure, alliant un humour Kafkaïen à un sens de suspense digne de Hitchcock, la ville illimitée, insaisissable - New York -, est le théâtre au sens le plus accompli du terme : c'est à la fois le lieu privilégié des rencontres aléatoires et la scène de l'incongruité métaphysique. Cité de verre est le premier volume de la trilogie new-yorkaise qui a valu à Paul Auster d'être désigné aux Etats-Unis et en Europe comme un chef de file de la nouvelle génération.
Premier tome de la trilogie new-yorkaise de Paul Auster.
Choppez les premiers mots du roman et hop ! Surfez sur les méandres du cerveau d’un auteur qui vous embarque dans l’histoire étourdissante d’un polar métaphysique qui pose cette fichue question de nos origines, de l’origine du langage et fait entrer le livre et l’auteur dans le livre et le personnage comme dans un Don Quichotte moderne à New-York…
Bizarre. J’ai été scotchée et n’ai pas pu quitter cette histoire érudite par moment, perdue dans ses dédoublements par d’autres… De Babel à nos jours, via un carnet rouge, on souhaite bonne chance à Quinn…
Un texte qui m’a laissé une drôle d’impression pas forcément plaisante… Ni déplaisante non plus. Mais qui s’accroche au cerveau… Comme d’un cerveau à l’autre… Qui m’a pressée de lire autre chose de plus léger bien que trilogie veut aussi dire tome 2 que je lirai plus tard parce que quand même, je suis curieuse d’une suite qui sera probablement l’identique sous une autre forme mais où je saurais peut être ce qu’est devenu Quinn bien qu’on sait que Quinn est perdu.
Comme nous tous en fait…
L'histoire se déroule à New York. Quinn est le nom réel de l'auteur à succès William Wilson qui a créé le personnage de Max Work.Sa vie bascule le jour où il reçoit un appel à destination de Paul Auster le détective. Après avoir décliné une première fois, la seconde fois, Quinn accèdera à la demande téléphonique.
Il rencontrera ainsi Virginia Stillman et son époux Peter Stillman (qui n'est pas Peter Stillman, enfin qui sait...)...
Ils lui donneront la mission de les protéger de Peter Stillman le père de Peter Stillman (qui n'est pas Peter Stillman, enfin qui sait...) quii pourrait s'en prendre à la vie de Peter Stillman (qui n'est pas Peter Stillman, enfin peut être...)
Je crois que c'est pour découvrir des livres comme celui-ci que lire "beaucoup" est intéressant.
J'aime lire des livres que je n'ai jamais lu et que je ne suis pas sûre de lire ailleurs.
Celui-ci, je crois, traite de la quête d'identité. qui sommes nous, jusqu'où le sommes nous ?
J'ai totalement adoré cette lecture... C'est un exercice étonnant. Rien n'est sûr et c'est la richesse de ce livre.
Je pense qu'il faut être un lecteur averti pour savourer la complexité de celui ci.
Mais si vous en êtes, alors je crois qu'il n'y a plus une minute à attendre, ce livre est pour vous.
Coup de coeur pour moi.
J'ai lu pour la première fois "Cité de verre" il y a une dizaine d'années. Je venais de découvrir Paul Auster et j'enchaînais ses romans comme je me suis remis à le faire depuis quelques mois. À l'époque, j'avais continué ma découverte avec "Revenants" mais sans aucune raison valable, je n'ai pas lu "La chambre dérobée", dernier tome de cette célèbre trilogie.
Aussi, il m'a paru intéressant avant de consacrer quelques heures de lecture à ce troisième opus que j'avais boudé à l'époque de relire les deux premiers. Jusqu'à présent, je n'avais jamais relu un seul roman de l'écrivain américain et je dois dire que l'expérience a été plus que concluante.
Si la première lecture avait été une belle surprise, la deuxième a été plus riche mais non moins agréable. Il faut dire qu'entre temps, j'ai comblé beaucoup de mes lacunes sur l'auteur et que l'intention initiale du roman m'est apparu beaucoup plus clair.
Daniel Quinn, le personnage central de ce premier tome présente en effet de nombreuses ressemblances avec l'auteur qui joue avec habileté sur la figure du double littéraire, une subtile mise en abîme qui devient presque labyrinthique lorsque non pas un, mais deux personnages secondaires nommés Paul Auster, l'un détective, l'autre auteur, sont introduits dans le récit. Si le roman était paru quelques années plus tard, je parlerais presque d'ambiance lynchienne, mais en l'état, ce serait un anachronisme.
"Cité de verre" s'interroge sur la folie, sur la création littéraire, sur la paranoïa, le mysticisme. C'est une œuvre complexe qui fait montre d'un sens rare de la psychologie humaine, d'une maîtrise impressionnante des schémas narratifs et d'un style à la fois moderne et exigeant sur le plan littéraire.
"Cité de verre", lorsque l'on connaît bien la biographie de l'auteur peut aussi être vue comme la mise en scène d'une hypothèse plus personnelle. Comme Daniel Quinn, Paul Auster s'est essayé brièvement au roman policier sous le pseudonyme de Paul Benjamin. Quel écrivain serait-il devenu s'il avait choisi de continuer sur cette voie ? C'est la question sous-jacente à laquelle il semble tenter de répondre, mais je suis peut-être ici dans l'interprétation...
"Cité de verre" n'est que le premier tome d'une trilogie et la lecture (relecture partielle en fait) des deux suivants me fera peut-être revoir mon jugement. C'est pour cette raison que j'ai choisi de consacrer un billet à chaque roman ainsi qu'un autre pour l'intégralité de la trilogie.
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