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J'écris en interaction et en mouvement.
J'écris le corps des acteurs parce que le spectateur la veut, sa part de procuration. On écoute, on regarde, le théâtre c'est de l'écriture vivante, il faut que ça fasse image, que ça s'incarne, il faut une image en trois dimensions. Ecrire, c'est en volume. Alors des acteurs, et d'autres aussi, des hommes, veulent bien chercher avec moi ce que veut dire incarner. C'est pas forcément glorieux l'incarnation, on a mis beaucoup de paillettes autour, c'est vivre avec un corps sonore.
Et des organes à l'intérieur, des liquides, des solides, de la matière, ça a une peau un texte dit, et une intimité viande. On cherche ensemble, on fait notre vivisection en quelque sorte. C'est un jeu c'est pas grave, seulement essentiel. Et la fiction n'est pas plus douloureuse que la conscience de notre mort derrière. J'allume ou j'éteins, je suis spectateur. Et pas de blague au spectateur pas de trou de serrure et pas d'exploit.
Les hommes les acteurs les figures tous la même chair bancale, tous la même peur de la mort, on va la tutoyer la mort même pas peur on va dire, on regarde on cuisine on chimiste c'est un jeu. Le jeu de l'homme sur l'homme. Et le désir du jeu, la chair vibrante, les amours recomposées par la peur de la décomposition. Si si, à distance. Claire Rengade.
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