Best of de l'été, retrouvez nos conseils, nos listes de lectures, nos avis...
Pour se sortir du cauchemar d'un divorce qualifié pudiquement de « difficile », Arthur décide de s'en aller loin, très loin de Paris. Il échoue à Yabaranga, la capitale chaotique d'un pays africain imaginaire. À suivre ce héros maladroitement flamboyant, le lecteur est rapidement pris dans un tourbillon de situations poétiques, burlesques, ultra sensibles, et hilarantes.
Au fil des pages s'entremêlent un président domicilié dans une tour en chantier, une bande d'insupportables rastas blancs joueurs de djembé, des poissons géants, un Indien d'Amazonie cartésien et des miliciens durassiens. Tout cet assemblage baroque résistera-t-il à l'arrivée de Morgane, l'ex-femme d'Arthur, venue faire de la vie de ce pauvre garçon un enfer sous les tropiques ?
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Cette semaine, suivez Cécile Boyer-Runge, PDG de Robert Laffont et Betty Mialet codirectrice des éditions Julliard.
Arthur Chevillard, spécialiste des poissons, fait le choix de partir en Afrique, au Konghia pour fuir sa "mégère" d'épouse. Motal, une multinationale pétrolière, pour tenter d'amadouer l'ONU, va le missionner pour repeupler un fleuve avec un poisson importé d'Amazonie. Mais rien ne va se passer comme prévu, tout va de mal en pis. Et les choses ne vont pas s'arranger avec l'arrivée de sa femme bien décider à lui pourrir la vie.
Alors on aime ou pas ce roman qui part dans tous les sens et qui est complètement décalé voire déjanté. Sous cet aspect un peu loufoque, l'auteur dénonce le côté absurde de notre société mais aussi le côté noir de l'être humain. Il évoque aussi la corruption, l'appât du gain, la recherche du pouvoir. Mais cela est écrit avec beaucoup de dérision voire d'auto-dérision et là j'ai eu de bonnes crises de rire.
J'ai lu ce roman dans le cadre d'un café littéraire mensuel et je l'ai lu sans chercher à comprendre son message mais en ayant conscience qu'il fallait le lire au xème degré. J'ai pris du plaisir à sa lecture même si je sais qu'il ne restera pas dans mes annales mais il m'a permis de passer un bon moment.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/07/capitaine-frites-arnaud-le-guilcher.html
Bien, il est dit en quatrième de couverture, que « Capitaine frites » devait me permettre de faire travailler mes zygomatiques, belle promesse s’il en est. Et qui ne fut pas tenue !
Arthur Chevillard, ivrogne invétéré décide devant la paranoïa de sa femme de partir au loin, très loin. Morgane en effet se fait un malin plaisir, de le rabaisser, voire le martyriser, donc pas d’autre solution que la fuite. Il trouve dans un beau pays africain, un havre de paix ; mais qui deviendra au fur et à mesure un enfer inéluctable, quand Morgane décide de continuer son travail de sape pour le détruire, moralement et pourquoi pas physiquement, en décidant de venir le retrouver !
Arnaud Le Guilcher me semble un fervent adepte de la pêche : en effet que ce soit le capitaine, les piranhas ou l’arapaïma ; et tout ceci en écoutant Michel Sardou et en lisant Marguerite Duras...Une description de la vie quotidienne africaine guère enthousiasmante qui n'incite peu ou prou à la découvrir en réalité ; une volonté de l’auteur de rédiger ce roman sous forme de satire - non, non pas satyre !
En bref, un style agréablement léger joint à une lecture rapide, qui ne permettront pas d’oublier ce récit. À vrai dire, ce livre se résume à quelques bons mots ; un émule de Michel Audiard et Frédéric Dard sans doute.
Son premier livre "en moins bien" avait quelque chose de frais et de réjouissant mais là, Arnaud Le Guilcher nous a servi du réchauffé. Un humour poussif, de l'Albert Algoud mal assimilé, des "punch lines" souvent poussives qui font mouche une fois sur quatre. Avec capitaine frites, on reste sur sa faim. À se demander si les journalistes qui l'ont encensé ont vraiment lu son dernier bouquin. J'en doute.
On peut vraiment classer ce livre dans le genre: comédie. Il est vraiment très drôle du début à la fin. Il n'y a aucune lourdeur dans le récit (c'est ce qui me faisait peur), les petits paragraphes donnent du rythme à la lecture. L'histoire est somme toute abracadabrante tout comme les personnages sont loufoques mais j'ai beaucoup aimé comment les événements sont amenés, Arthur à qui rien ne réussit, Morgane complètement folle à lier et la caricature de l'Afrique faite par l'auteur. On parle de Djembé, de tongs, de boubous... C'est la première fois que je lis Le Guilcher et je ne suis pas du tout déçue par son univers. Bref, si vous voulez passer un bon moment et que vous avez besoin de rire, je vous le conseille. Il n'y a pas une seule page où l'on ne rit pas.
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2017/10/15/35767998.html
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J'ai lu "Capitaine frites" il y a quelques semaines. Que m'en reste-t-il aujourd'hui ? Pas grand-chose à vrai dire !
Je me souviens d'une histoire assez délirante, portée par une écriture pleine de drôlerie mais aussi de quelques longueurs au mitan du livre. L'histoire ? Un homme part au Khongia pour échapper au harcèlement de Morgane, son épouse. Celle-ci le rejoint et une sorte de "Guerre des Rose" où les coups les plus tordus sont conseillés se déclare.
Le roman n'est pas désagréable à lire mais tout cela m'a semblé finalement assez vain.
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