Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

En moins bien

Couverture du livre « En moins bien » de Arnaud Le Guilcher aux éditions Pocket
  • Date de parution :
  • Editeur : Pocket
  • EAN : 9782266207010
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Il n'aurait jamais pensé que son voyage de noces pouvait être pire...

Donner votre avis

Avis (13)

  • Voilà un livre sacrément déjanté, au vocabulaire plutôt fleuri !

    Le narrateur, parfait loser un peu porté sur la boisson, juste marié avec la belle Emma ; lui concocte une superbe lune de miel avec plage nichée au pied de la plus belle dune du coin et joli bungalow . Bref, romantique à...
    Voir plus

    Voilà un livre sacrément déjanté, au vocabulaire plutôt fleuri !

    Le narrateur, parfait loser un peu porté sur la boisson, juste marié avec la belle Emma ; lui concocte une superbe lune de miel avec plage nichée au pied de la plus belle dune du coin et joli bungalow . Bref, romantique à souhait. Hélas, sa jeune femme disparaît brutalement en le laissant inconsolable. Il va faire connaissance avec le propriétaire du camping et de nombreux personnages pittoresques du coin. Il sera malgré lui entraîné dans un tourbillon d’aventures cocasses et variées Je vous laisse découvrir la suite.
    On ne peut pas parler de texte comique même si on sourit souvent mais c’est plutôt une fable sur les relations sociales, l’emprise des médias à la recherche de faits divers croustillants, la bêtise de certains personnages.
    Le texte est rythmé, vif, rapide avec un vocabulaire drôle et frais où percent de temps en temps des moments de poésie. J’ai beaucoup apprécié la première moitié du récit, puis je me suis lassée de certaines situations tellement improbables.
    C’est une lecture originale, drôle malgré quelques longueurs.
    Livre lu dans le cadre des 68PremièresFois.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • La couverture de cet étrange texte correspond très bien à ce voyage que nous allons faire avec ce narrateur qui va nous entraîner en voyage de noces qui tourne mal. Eh bien oui, la belle mariée part dès le premier matin, et quitte cette étrange station balnéaire américaine. Foutraque, ce texte...
    Voir plus

    La couverture de cet étrange texte correspond très bien à ce voyage que nous allons faire avec ce narrateur qui va nous entraîner en voyage de noces qui tourne mal. Eh bien oui, la belle mariée part dès le premier matin, et quitte cette étrange station balnéaire américaine. Foutraque, ce texte nous fait découvrir le pélican de ce club de vacances qui adore les mollets, le patron dépassé, souvent et toujours ivre, cet allemand et ses enfants qui ont eu aussi perdu leur femme et mère : et l'allemand alors tourne et tourne sur la plage en hurlant "Friiida", avec ses deux enfants immobiles sur la colline et qui attendent. Puis le narrateur va alors se voir s'occuper de ce monde, que ce centre de vacances continue son étrange activité, il va alors appeler quelques amis et voilà la belle équipe qui va gérer ce camping et hasard, un petit article dans le journal local et voilà que la TV débarque et que les gens débarquent pour observer cet allemand. Et cela va virer au délire complet, avec les caméras braqués sur cet homme qui tourne, des touristes curieux qui arrivent en foule pour observer cet homme, des hippies enfumés, allumés et qui trouvent que cet allemand ferait un bon gourou et modèle !! de multiples clins d'oeil littéraires, cinématographiques et un très bon jouissif moment de lecture. Merci aux 68premieresfois de m'avoir permis de découvrir ce texte et cet auteur.
    Premier roman, lu pour la sélection anniversaire 5 ans des #68premieresfois.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Ne tournons pas autour du pot .... pour moi un livre plutôt indigeste. Le narrateur, un looser total, un mariage qui dure moins d'une journée dans une sordide station balnéaire où sa "merditude" - Emma le quitte le jour même - rejoint celle d'un énigmatique teuton tournant en rond sur une plage...
    Voir plus

    Ne tournons pas autour du pot .... pour moi un livre plutôt indigeste. Le narrateur, un looser total, un mariage qui dure moins d'une journée dans une sordide station balnéaire où sa "merditude" - Emma le quitte le jour même - rejoint celle d'un énigmatique teuton tournant en rond sur une plage pour manifester sa tristesse et protester contre le départ de sa femme également . S'en suit une invraisemblable succession de catastrophes pathétiques, de suicides collectifs, de beuveries entre lui et ses nouveaux amis aussi branques...

    Invraisemblances, personnages foutraques, successions improbables d'évènements... de l'humour certes mais qui tombe, pour moi, le plus souvent à plat.

    Chroniques d'un raté en grande largeur.... 

    En positif, la chronique d'une société manipulée par les médias et les faits divers sordides, quelques traits d'humour et fulgurances mais au global une déception.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • chronique Nathalie Bullat
    Vous aimez les romans déjantés, jubilatoires, au langage fleuri ? Celui -ci est pour vous ! Il faut savoir écouter un jeune homme inconsolable pleurer son amour perdu et noyer son désespoir dans la plénitude de l'ivresse.
    Désordre, beuverie, voluptés, joie de la...
    Voir plus

    chronique Nathalie Bullat
    Vous aimez les romans déjantés, jubilatoires, au langage fleuri ? Celui -ci est pour vous ! Il faut savoir écouter un jeune homme inconsolable pleurer son amour perdu et noyer son désespoir dans la plénitude de l'ivresse.
    Désordre, beuverie, voluptés, joie de la débauche, gueule de bois, errance, chagrin, amitié voici le menu. La lecture promet d'être belle !
    Écriture imagée tantôt crue, tantôt poétique, oscillant du rire aux larmes. mais le fond est plus sombre qu'il n'y parait !
    Évidemment un jeune marié qui voit sa belle s'enfuir à peine arrivée sur la plage ( pas idyllique ) de leur voyage de noces çà interroge !Pourtant ils s'aiment ces deux-là ! mais en fait il ne connaît rien d 'elle. Il est touchant ce jeune looser, d'une famille de looser de longue date nous avoue-t-il, il aimerait écrire comme Bukowski ( il boit autant!) filmer comme Cassavetes !
    Laissé seul, il prend ses marques au camping "Sandpiper", dont l'emblème est le pélican JFK, oiseau mal élevé assaillant de coups de becs les talons des visiteurs.
    une équipe de sympathiques bras cassés, dirige les lieux plutôt mal que bien.
    On fait connaissance avec les nouveaux copains, plus tordus, çà n'existe pas ! Vous verrez un allemand qui flirte avec la folie en tournant en rond, un muet, Henri le barman, Charcot un baroudeur d'une soixantaine d'années et sa compagne journaliste.
    Elle rédigera un article sur la folie du Teuton qui déclenchera l'arrivée d' un grand nombre de visiteurs et une suite d'évènements plus improbables les uns que les autres. Arrivera Rebecca avec son équipe télé. Elle est d'une beauté troublante. Vous aimerez aussi ce vieux couple de japonais.
    vous l'aurez compris on est en plein délire. Avec une écriture vive, drôle et caustique l'auteur peint à merveille l'Amérique des " laissés-pour compte" qui espèrent toujours " que demain çà ira mieux "

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • On est pas loin de Very bad trip, avec cette folle aventure d’un loser alcoolique qui perd toute trace de son épouse trois jours après son mariage.

    Leur lune de miel, écourtée par le départ de la jeune épouse , avait pourtant été organisée de main de maître par le narrateur. Un camping en...
    Voir plus

    On est pas loin de Very bad trip, avec cette folle aventure d’un loser alcoolique qui perd toute trace de son épouse trois jours après son mariage.

    Leur lune de miel, écourtée par le départ de la jeune épouse , avait pourtant été organisée de main de maître par le narrateur. Un camping en bord de mer, un bar, et une dune. Pas banal ce qui s’y passe sur la dune : un touriste allemand abandonné par son épouse tourne en rond depuis des jours sous le regard de ses deux enfants, que la barrière de la langue a empêché de se présenter : ils ont ainsi été affublés des prénoms de Requin et Marteau!

    L’incongruité de la situation attire les curieux, puis la presse et la télévision, et le petit camping vient le lieu de villégiature incontournable de la région, obligeant notre tourtereau abandonné d’endosser la casquette de gérant des lieux, le patron noyant lui aussi le départ de sa femme dans la bière.

    L’histoire s’enrichit de page en page de situations cocasses et improbables mais assez drôles. Le style est fleuri est sans complexe donnant beaucoup de rythme et de tonus à l’ensemble

    Honnêtement, on ne rit pas aux éclats mais on sourit , et c'est déjà une bonne chose en ces temps obscurs, et on salue l’imagination débordante de l’auteur.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • J’ai beaucoup aimé ce livre complètement déjanté, Il m’a fait pensé à Boris Vian et surtout à Chuck Palahniuk un de mes écrivains « chouchous »

    J’ai beaucoup aimé ce livre complètement déjanté, Il m’a fait pensé à Boris Vian et surtout à Chuck Palahniuk un de mes écrivains « chouchous »

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Décidément je crois bien que je suis réfractaire à l'humour d'Arnaud Le Guilcher ! Déjà, "Capitaine Frites" m'avait laissée en plan au bord de la route qui mène aux grands éclats de rire. Comme je préfère ne pas me priver d'une lecture possiblement jouissive, j'ai donc réitéré avec "En moins...
    Voir plus

    Décidément je crois bien que je suis réfractaire à l'humour d'Arnaud Le Guilcher ! Déjà, "Capitaine Frites" m'avait laissée en plan au bord de la route qui mène aux grands éclats de rire. Comme je préfère ne pas me priver d'une lecture possiblement jouissive, j'ai donc réitéré avec "En moins bien". Et pof ! Même punition : pas moyen d'adhérer à l'histoire, à la narration, à l'écriture, au style... Bref, il me faut bien en convenir : je suis restée insensible à ce roman.

    Parce qu'il a foiré sa nuit de noces avec Emma, le narrateur "trente-cinq ans, et une casquette en zinc inoxydable vissée sur le crâne" (p.14) reste planté à Sandpiper et se retrouve à l'insu de son plein gré gestionnaire d'un bar, d'un camping, d'une dune menaçante, d'une bande de bras cassés, d'un pélican nommé JFK et d'un Allemand qui tourne en rond sur la plage depuis que sa femme l'a quitté. Celui-ci devient une attraction phénoménale et un public de plus en plus nombreux fréquente les lieux. L'équipe de copains assurent plus ou moins l'intendance et la logistique. Et puis le narrateur revient à son emploi précédent et noue une relation familiale avec ses employeurs japonais. Emma lui manque toujours, mais un jour il reçoit une lettre et une photo.

    Voilà un résumé tronqué de cette histoire farfelue qui m'a rappelé (en moins bien !) "Fantasia chez les ploucs". J'ai du mal à discerner ce qui fait que je n'ai pas "accroché", mais il me semble qu'il s'agit de ce que je ressens comme une intention trop visible de "faire comique". En des termes plus incisifs, disons que je trouve tout ça bien lourd et somme toute assez vain. Le burlesque des situations, à mon avis, tombe à plat car il n'est pas soutenu par une écriture qui jouerait subtilement de l'absurde, de l'ironie ou du contretemps. La scène du mariage avec Emma, par exemple : "Au moment où je lui passais l'alliance, le maire a éternué. C'était plutôt un homme balèze. Ça a tonitrué. On a cru à un attentat. On s'est dit "C'est Pearl Harbor, c'est Ground Zero"... Il en a mis partout le salopard..." (p.12). La situation de départ est drôle mais j'ai l'impression que l'écriture l'alourdit et l'affadit.

    Je suis totalement passée à côté de ce roman, comme si, en définitive, nous n'étions pas compatibles.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Si l’expression « improbable » n’existait pas et n’avait pas encore été usée jusqu’à la corde par une génération entière de chroniqueurs de tous poils (du sportif au littéraire en passant par le vulgarisateur scientifique), il y a fort à parier que c’est Arnaud Le Guilcher qui l’aurait inventée....
    Voir plus

    Si l’expression « improbable » n’existait pas et n’avait pas encore été usée jusqu’à la corde par une génération entière de chroniqueurs de tous poils (du sportif au littéraire en passant par le vulgarisateur scientifique), il y a fort à parier que c’est Arnaud Le Guilcher qui l’aurait inventée. D’ailleurs peut-être l’a-t-il fait, ou pour le moins suscitée, puisque ce roman, que je découvre au détour de la « sélection vintage » des 68 Premières Fois, date de 2009. Car l’improbable est érigé là en art de vivre, mieux, en règle de vie pour Paul, jeune « Français paumé chez les ploucs US » par un mystère dont seule la littérature a le secret. S’ouvrant sur une photo de mariage qui donne le ton, « En moins bien » se refermera sur l’instantané d’une autre parcelle de vie, non sans avoir, au fil des pages, passé tous les clichés d’une existence conventionnelle à la moulinette de l’absurde. Rares sont les auteurs qui, à la manière d’un Paasilina, parviennent à maintenir ce dangereux équilibre entre absurde et folie qui permet à un roman de rester lisible, à des personnages de rester attachants, à une histoire de garder un cap si foutraque soit-il. Encore plus rares sont ceux qui parviennent à glisser de l’émotion, voire de la poésie entre ces bouffées de dinguerie, qui savent surprendre leur lecteur mi-agacé, mi-hilare, par ces sortes d’arrêts sur image gracieux et inattendus. Si Arnaud Le Guilcher n’évite pas tous les pièges qui s’ouvrent sous la plume acidulée des écrivains de l’humour désabusé, il se tire malgré tout avec élégance et une fausse légèreté de cette caravane de galères dans laquelle il nous entraîne à la suite de Paul, j’en veux pour preuve ce petit arrière-goût doux-amer qui subsiste longtemps après la lecture et qui ressemble à s’y méprendre à celui du « revenez-y ». En moins bien ? Pas sûr.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.

Récemment sur lecteurs.com

Les livres les mieux notés cette semaine