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Camera obscura : Le chant des morts

Couverture du livre « Camera obscura : Le chant des morts » de Maelle Desard aux éditions Rageot
  • Date de parution :
  • Editeur : Rageot
  • EAN : 9782700283723
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

19ème siècle. Londres.

Depuis la Grande Puanteur, survenue deux ans plus tôt, Londres est plongée dans l'obscurité par une brume perpétuelle. Plus inquiétant encore, certains cadavres se relèvent. On les appelle les Putréfiés. Léandre, jeune lord et étudiant en médecine, est persuadé que ces... Voir plus

19ème siècle. Londres.

Depuis la Grande Puanteur, survenue deux ans plus tôt, Londres est plongée dans l'obscurité par une brume perpétuelle. Plus inquiétant encore, certains cadavres se relèvent. On les appelle les Putréfiés. Léandre, jeune lord et étudiant en médecine, est persuadé que ces créatures sont la clé pour sauver sa soeur, atteinte d'une maladie incurable. Et pour percer leurs mystères, il va devoir s'allier avec Winifred, une journaliste aussi insupportable qu'intelligente.

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Avis (1)

  • Pour ce nouveau livre de Maëlle Desard, une intrigue dans une capital londonienne victorienne, l'autrice mêle enquête, fantasy, romance, l'ambiance est gothique sombre et pesante, de l'humour, des situations rocambolesques, de bonne joutes verbales avec un duo dont j'adore la construction et la...
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    Pour ce nouveau livre de Maëlle Desard, une intrigue dans une capital londonienne victorienne, l'autrice mêle enquête, fantasy, romance, l'ambiance est gothique sombre et pesante, de l'humour, des situations rocambolesques, de bonne joutes verbales avec un duo dont j'adore la construction et la relation, des personnages attachants. Une lecture agréable que je recommande.

    "– Arrêtez de jouer avec ce cadavre, Léandre !
    Le sang quitta les joues du jeune homme alors que la sidération l’emportait quelque part vers ses pieds, le soudant au sol comme s’il pesait trois cents livres1.
    "Jouer avec ce cadavre" ?
    Avait-il bien entendu ?
    Le regard que lui lança Hazel, la domestique qui nettoyait la salle dans laquelle se déroulaient les soins de thanatopraxie, le lui confirma : son maître avait bien hurlé ces insanités depuis son office. Le jeune homme se crispa, devenant plus raide que tous les corps conservés dans les casiers alignés derrière lui.
    – Je vous demande pardon, maître Patton ?
    Léandre blâma l’éducation de sa gouvernante pour cet excès de politesse. Parce que là, s’il s’écoutait, il serait en train d’enfoncer une tige dans le nez du malotru pour lui en tirer le flan qui lui servait de cervelle."


    "Il fallait dire que Léandre ne laissait pas les jeunes demoiselles indifférentes. Son dédain et son détachement attiraient, semble-t-il, les plus désespérées des romantiques. Sans compter qu'il était plutôt joli garçon, avec sa haute stature, ses cheveux noir de jais et sa peau délicate. Ses yeux, d'un bleu profond tirant presque sur le noir, étaient son atout charme le plus certain, ce dont il n'avait absolument pas conscience. Il avait toujours pensé que son titre et son caractère peu engageant expliquaient pourquoi les gens évitaient son regard. Il ne lui était jamais venu à l'esprit qu'il était simplement difficile d'en soutenir l'intensité."

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