On aime, on vous fait gagner les livres recommandés par la librairie "La Machine à lire"
Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort, camarades de classe et complices d'école buissonnière. Cristofaro qui, chaque soir, pleure la bière de son père. Mimmo qui aime Celeste, captive du balcon quand Carmela, sa mère, s'agenouille sur le lit pour prier la Vierge tandis que les hommes du quartier se plient au-dessus d'elle. Tous rêvent d'avoir pour père Totò le pickpocket, coureur insaisissable et héros du Borgo Vecchio, qui, s'il détrousse sans vergogne les dames du centre-ville, garde son pistolet dans sa chaussette pour résister plus aisément à la tentation de s'en servir. Un pistolet que Mimmo voudrait bien utiliser contre le père de Cristofaro, pour sauver son ami d'une mort certaine.L'intrigue est semblable à celle d'un livret d'opéra : violence et beauté, bien et mal se mêlent pour nous tenir en haleine jusqu'au grand final.
On aime, on vous fait gagner les livres recommandés par la librairie "La Machine à lire"
Entre confirmations et découvertes littéraires, faites le plein d'idée de lectures...
"Borgo Vecchio" est une invitation au voyage, au coeur de ce quartier populaire du centre de Palerme adossé au port, célèbre pour son marché animé et sa population haute en couleur. L'écriture sensible de Calaciura donne à voir, à sentir, à toucher, à aimer les personnages qui peuplent ces ruelles dans la succession des jours. On se délecte du choix des mots, précis et poétiques, qui nous emportent dans leur défilé, sensible et intense, et nous saisissent aux tripes et au coeur. L'écrivain italien maîtrise à la perfection l'art de la métaphore qui étreint, du détail qui émeut, et des personnages terriblement attachants.
Les enfants d'abord, Mimmo et Cristofaro, copains inséparables et véritables hérauts de la douceur, qui se démènent pour grandir indemnes dans cette ville qui ne leur épargne rien. Toto le voleur, Carmela la prostituée, Nanà le cheval, ou Celeste l'amoureuse, ...toutes ces figures d'exclus deviennent les protagonistes d'un conte doux-amer. Et que d'émotions !
En une centaine de pages à peine, le style singulier de Calaciura fait pulser la vie du Borgo Vecchio dans l'odeur entêtante du pain ou les cris d'un enfant malheureux. Et c'est tout bonnement merveilleux !
A découvrir absolument !
Quinquagénaire ambitieux Bruno Lemaire, candidat malheureux aux primaires de la droite en 2017 s'est facilement rallié à Macron avec lequel il partage une vision commune de la politique. A la tête du ministère important de l'économie et des finances depuis 2017, il nous fait partager son expérience et ses points de vue sur l'évolution de la société. Il nous dévoile les coulisses des rencontres au sommet, des négociations difficiles, et nous rend compte de la nécessité de s'adapter rapidement aux évènements impromptus qui surviennent. Les arcanes du pouvoir sont bien décrites par une plume alerte et volontaire.
Nous sommes en Sicile, dans le quartier de Borgho Vecchio, constitué d’un dédale de rues enchevêtrées face à la mer, où le paradis et l’enfer se mêlent.
Mimmo, le fils du charcutier qui a discrètement trafiqué la balance, est secrètement amoureux de Céleste ; il murmure à l’oreille de Nana, cheval qui va concourir dans des courses illégales. Cristoforo, le grand copain de Mimmo, lui se fait frapper tous les soirs par son père abruti par la bière, au vu et au su de tout le quartier qui ferme les yeux et monte le son de la télévision pour ne pas entendre les râles de ce gamin. Céleste, quant à elle, est la fille de Carmella, une prostituée reléguée sur le balcon pendant que sa mère travaille avec les hommes du quartier. Et enfin Totò, le petit bandit, resquilleur, voleur à la tire qui courre plus vite que son ombre armé d’un pistolet caché dans sa chaussette, et qui échappe à toutes les rafles de la police. Voilà pour les principaux personnages, tous empreints d’une grande sincérité et dont la naïveté qui caractérise les enfants les a quittés il y a déjà bien longtemps semble-t-il.
Les fins de mois sont parfois difficiles, la misère sociale et morale affleure à chaque ligne, tout comme les odeurs de ce quartier populaire.
L’écriture, à la fois brute et d’une grande sensibilité, est parfois tellement enlevée, voire poétique, que même sans avoir jamais mis les pieds à Palerme, on hume l’odeur du pain (quel chapitre !) ou du poisson à travers les ruelles inextricables de ce quartier.
L’auteur réussit l’exploit de nous captiver avec un savant mélange de réalisme parfois cruel n’excluant pas l’humour et la tendresse. Bravissimo
Borgo Vecchio est un quartier populaire de Palerme. C'est ici que grandissent deux amis, Cristofaro et Mimmo. Le premier redoute le soir, le moment où il rentre chez lui et que son père saoul le frappe. Le deuxième rêve de tuer le père de son ami avant que celui-ci ne meurt sous ses coups. Pour cela, il s'imagine devenir le héros du quartier, Toto, un voleur que tout le monde respecte. Il y a aussi des histoires d'amour, de jalousie et de vengeance...
Ce roman dépeint la vie du quartier et de ses habitants, des personnages attachants. La violence et la beauté rythment l'histoire. Le lecteur vibre et espère avec les personnages jusqu'au dénouement. Un roman dur mais magnifique. A lire absolument !
Un roman puissant dans la douleur, la violence, la dureté de ce quartier de Palerme, Borgo Vecchio, où se trament la vie et la mort sur fond d'amitié inconditionnelle entre Mimmo et Cristofaro. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, mais une fois prise, j'ai souffert avec avec ces deux enfants, souri et pleuré devant leurs petits bonheurs et leurs rêves. Mi-fable, mi-roman, difficile d'en sortir indemne, une lecture qui marque.
Mimmo et Cristofaro sont des gamins, amis depuis toujours. Ils vivent dans le quartier de Borgo Vecchio, un quartier pauvre de Palerme situé près du port où l'on trouve misère, violence et délinquance.
Cristofaro subit tous les soirs les coups de son père, ivre de colère et de bière. La mère laisse faire tout comme "Le" quartier qui, pourtant, entend ses hurlements et ses pleurs. Mimmo, lui, rêve de le libérer de ses parents irresponsables.
Il y aussi :
Carmela, une prostituée qui vend ses charmes à presque tous les hommes du quartier, ainsi qu'aux marins quelques années auparavant .
Celeste, sa fille , dont Mimmo est amoureux , et qui, enfermée sur son balcon chaque fois que sa mère travaille, puise sa force et sa patience dans l'étude de ses livres scolaires.
Totò ,le voleur qui court plus vite que son ombre et met en échec la police chaque fois qu'elle tente de l'arrêter . Son amour pour Carmela va le mettre en danger.
Nanà, un cheval que le père de Mimmo utilise dans des courses clandestines et truquées, sur un hippodrome improvisé du bord de mer. Mimmo et Cristofaro s'en occupent avec beaucoup de tendresse.
Dans ce contexte de violence, de pauvreté économique et morale, de mafia et de corruption, de convoitise et de cruauté, d' indifférence et de fatalisme, l'auteur réalise la prouesse d'attacher le lecteur par son humour , sa tendresse et sa poésie . Pour preuve ces deux superbes passages sur le concert des animaux annonçant la venue des policiers dans le quartier et celui de l'odeur du pain qui s'y répand ….
Livre très intense et émouvant. A lire imperativement.
Ce quartier italien est un opéra à part entière ; un mélo dramatique ponctué de cris, de rires, de violence, de beauté, de bien et de mal.
On souffre avec Cristofaro, battu comme plâtre par son père ; on rêve avec Céleste qui, coincée sur son balcon pendant que sa mère « travaille », s’évade dans ses livres de géographie ; on court avec Toto, le pickpocket au grand cœur, amoureux de Carmela, la mère de Céleste, prostituée sans malice.
Pour certains de ces personnages, les dés sont pipés depuis le début. Il n’y aura pas de miracle, pas de rédemption.
Malgré tout, au plus profond du désespoir, une petite lueur persiste, celle qui enveloppe de sa douce lumière deux enfants, Mimmo et Céleste, dans la promesse d’un futur autre.
Ce petit roman, très bien foutu, se lit d’une traite et nous projette dans ce petit monde qu’est le Borgo Vecchio, concentré d’Italie avec ses outrances et sa magie.
Bien écrit, il est intemporel et nous rappelle pourquoi on aime tant la littérature.
Merci Lecteurs.com de m'avoir fait gagner ce livre ! J'étais impatiente de découvrir ce livre qui avait été recommandé par la librairie "La Machine à lire". Je m'attendais à retrouver un peu de l'ambiance d'Elena Ferrante dans "L'amie prodigieuse". Il y avait des similitudes mais je n'ai eu de coup de cœur.
Ce roman nous emmène à la découverte de Palerme, depuis un quartier pauvre et relate l'histoire de 3 enfants livrés à eux-même, de la violence familiale de l'un, de l'amour pour les 2 autres bien qu'encore jeunes, de la complicité tous les 3 ensemble malgré les situations bancales de chacun. Mais j'ai trouvé que ce livre n'était pas abouti, il manquait d'étoffe, d'envergure pour vraiment me plaire.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé ce livre en tant qu'objet, sa couverture, la douceur des pages, la souplesse de l'ouvrage. Cela peut faire sourire mais j'y attache aussi de l'importance. Une couverture qui me rebute et des pages rêches nuisent à mon enthousiasme !
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