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Alex, notre héros passionné par les livres, a choisi d'exercer le métier peu commun de bibliothérapeute. Sa mission : soigner les maux de ses patients en leur prescrivant des lectures. Yann, l'adolescent fragile qui s'est fermé au monde ; le cynique Robert, étouffé par son travail et qui ne sait plus comment parler à sa femme ; Anthony, la star de football refusant de s'avouer certaines de ses passions... Tous consultent Alex. Mais qui donnera des conseils au bibliothérapeute lui-même ?
La clé du bonheur se trouve-t-elle vraiment entre les lignes de ses livres chéris ?
En convoquant les auteurs qui ont compté, Michaël Uras propose, sous une plume vive et légère, une histoire revigorante et inspirante, pleine d'humour et d'esprit, qui rend hommage aux mots, ceux des autres, ou ceux que chante notre petite musique intérieure.
Un peu déçue par cette lecture car je m'attendais à un livre beaucoup plus profond.
C'est en fait presque écrit sous la forme d'une comédie et je n'ai pas adhéré plus que ça.
Reste un ouvrage enlevé, facile à lire et distrayant.
Alexandre exerce 1 métier rare: bibliothérapeute, il soigne ses patients grâce à des livres soigneusement choisis afin de leur faire relativiser leur mal-être, leur redonner goût à la vie et donner un sens et une explication à leur questionnements.
Ses clients sont plus qu'originaux et typés: 1jeune homme froid, presque méchant,défiguré et muet suite à 1 accident de la route, un vendeur de montres de luxe à la limite du burn-out et un footballeur professionnel. Mais en plus il cumule aussi ses déboires perso: des relations plus que tendues avec sa mère, son irascible propriétaire et son amie,Mélanie qui l'a quitté et dont Alex est toujours épris. On suit Alex dans ses relations professionnelles, ses histoires personnelles, le tout entrecoupé d'extraits littéraires bien sélectionnés, sans pour autant être 1 catalogue à la Prévert.
J'ai découvert cet auteur et j'en suis agréablement contente.
J'ai trouvé l'écriture à l'image d'Alex: fine, légère, drôle, un peu hors de son temps (aujourd'hui de moins en moins lisent, malheureusement), optimiste. Ce roman m'a aussi donné envie de me replonger un peu dans les grands classiques de notre littérature et met une claque à ceux qui pensent que lire est réservé à l'élite. Sur ce point, je rejoins Michaël Uras : "la littérature fut-elle celle des plus grands noms doit être une source de plaisir et de partage."
Une bien belle découverte que j'aurais plaisir à partager afin de propager cette vision de la littérature un brin farfelue mais si salvatrice par moments...
L'idée de soigner les maux par les livres est une excellente idée. C'est un peu ma philosophie de penser, il y a toujours un livre quelque part qui nous attend pour nous aider, nous changer, nous remonter le moral.
J'ai bien lire ce livre, m'identifier dans certains passages.. Je trouve juste cela dommage que les livres-remèdes ne soient pas plus présent, et que le sujet n'ait pas été plus développé.
"Parfois, la vie est rattrapée par la littérature. Peut-être parce que tout a été écrit. Peut-être parce que de plus en plus de gens écrivent. Il y a des millions d'auteurs et des milliers de lecteurs."
Un héros biblio thérapeute ? Comment ne pas succomber ? Une vie parmi les livres, les héros de fictions et des romans qui remplacent les médicaments. Des prescriptions littéraires pour soigner les petits et les grands maux de l'âme et de l'esprit laissés par la vie. L'idée est belle et le voyage aux côtés d'Alex bien sympathique. Car il est lui-même plein de failles, notre héros. Et les livres semblent être un refuge, un paravent qui le protège d'un monde réel un peu trop dur. Mais peut-on vivre constamment dans la fiction ?
"Une oeuvre en appelait une autre. Puits sans fond de la littérature. Mais un puits chaleureux, pas mortifère, rassurant, parce qu'il contenait des trésors qui nous ramenaient à la surface. Les livres ne coupaient pas du monde de manière définitive, ils nous apprenaient à mieux l'appréhender."
Ce que les livres ont fait pour lui dans l'enfance et l'adolescence, Alex espère en faire profiter ses patients. (Et le lecteur, en passant, ne peut s'empêcher de noter les prescriptions comme autant d'idées pour augmenter judicieusement sa PAL) Ce qui nous vaut quelques jolis moments d'échanges avec un jeune homme défiguré par un accident et retranché entre les murs de sa maison, un footballeur que tous les clubs s'arrachent et qui ne sait quel choix opérer ou encore un cadre bien trop dynamique et proche du burn out.
Mais là où l'auteur emporte le morceau, c'est en suivant la propre progression d'Alex qui, trop occupé à soigner ses patients est tout près de passer à côté de sa propre vie et de Mélanie, sa compagne, lassée par cette promiscuité permanente avec des héros de fiction. La vie se rappelle à lui et il est peut-être temps de la mordre à pleines dents.
C'est un bel hommage à la littérature, aux auteurs et au pouvoir des mots que délivre Michaël Uras aux côtés de ce héros atypique. Un roman qui ne peut que ravir tous les amoureux des livres, tous ceux qui trouvent au fil de leurs lectures de quoi grandir, tenir, vivre, construire, choisir ou résister. Un livre qui rappelle aussi que la vie, ce n'est pas vraiment de la littérature mais que la littérature, c'est sûrement la vie.
C'est une bien étrange profession qu'Alexandre, Alex, a choisi d'exercer. Passionné par les livres, il aurait pu être libraire, ou bibliothécaire. Cela lui aurait parfaitement convenu car Alex connait parfaitement ses classiques aussi bien que la littérature contemporaine. Mais non! Alex est bibliothérapeute. C'est à dire qu'il soigne les gens en leur prescrivant des lectures! Une bien étrange profession qui n'a pas l'heur de plaire à son entourage et qui lui vaut bien des aventures et ... mésaventures!
D'abord, il y a Mélanie, la jeune femme qu'il aime, la femme de sa vie, qui l'aime (aussi, encore) mais qui vient de le quitter car comment envisager un avenir commun avec quelqu'un qui passe tout son temps dans les livres et vit par les livres? Une rupture qu'Alex doit gérer en s'appuyant sur les livres encore?
Puis il y a ses parents aussi, dont les comportements et attitudes sont aussi curieuses et étranges que les siennes (si ce n'est plus...)
N'oublions pas, bien sûr, ses patients, celles et ceux qui viennent le consulter, et parmi eux on retiendra Anthony, footballeur adulé qui éprouve d'autres passions que celle pour le ballon rond mais ne sait pas le reconnaître; Robert, overbooké, la tête (et le reste) accaparé par son travail, faisant preuve d'un cynisme à la limite de l'acceptable, surtout vis à vis de son épouse; et encore Yann, timide adolescent, réservé, craintif, qui a bien du mal à trouver sa place dans notre société où il faut toujours être bien vu, se faire bien voir et paraître (a minima) le meilleur.
A tous ces personnages, que la vie a malmenés et malmène encore, Alex conseille des lectures, des oeuvres complètes, des romans, des essais, ou seulement quelques extraits pour voir, avant d'aller dans un traitement plus complet. Cela peut sembler simpliste, prête à sourire. Et d'ailleurs l'ironie, l'humour qui accompagne ce récit, les mots de Michaël Uras renforcent ce ressenti. On est alors tenté de se dire que, finalement, on a, chez soi, tous les remèdes qu'il faut pour aller bien. Et pourtant...
Alex lui-même en fait l'expérience. Difficile en effet de se remettre d'une rupture sentimentale en puisant certes un réconfort dans certaines lectures, un apaisement provisoire (nécessaire et bienvenu) mais qui reste passager. Difficile alors de vivre cette rupture, de "s'automédicamenter" par les livres en en voyant les limites et de continuer d'exercer cette profession de bibliothérapeute quand on commence à douter tout en restant convaincu du bien-fondé de cette thérapie.
Grande lectrice, passionnée de littérature, ce roman ne pouvait que m'attirer et me plaire. Et de fait, j'ai passé un excellent moment en compagnie d'Alex. Curieuse de sa profession, souriant, riant de son exercice, m'émouvant de ses déboires et de ses difficultés, entrant pleinement en empathie avec lui dans ses épreuves et m'interrogeant, tout comme lui, sur la réalité de ces soins.
Alors, oui, la lecture aide, soulage, apaise. Par ces rencontres qu'elle nous fait vivre. Par ces voyages qu'elle nous fait faire. Par ces pays, ces destins, ces époques qu'elle nous fait découvrir. Mais est-ce qu'elle soigne vraiment? Est-ce que les livres peuvent guérir?
La réponse, la tentative de réponse qu'apporte Michaël Uras est bien sentie, portée par une belle écriture, un humour parfaitement dosé et un suspense captivant.
Une très belle lecture que ces "petits mots..."
"- Je suis bibliothérapeute
-Vous réparez des livres ?
Je n'avais jamais entendu pareille réflexion mais, à bien y penser, elle était originale et drôle...
-Je répare les gens,avec des livres.
-Ah. "
Alex exerce le métier de bibliothérapeute, et nous offre avec ce récit un bel aperçu de son métier encore trop méconnu en France.
Ces patients, de milieux sociaux différents, font appel à lui dans l'espoir d'aller mieux. À chaque patient, un auteur, un livre, une histoire en accord avec leurs maux. Une histoire pour mieux comprendre sa douleur, mieux vivre avec, l'accepter, la soigner. Des mots pour guérir les maux.
"La langue révélatrice de la pensée, est la mère de tous les maux." Jian Zilong
Alex aime les livres à la folie.
"Mes yeux avaient la mauvaise habitude de chercher la bibliothèque dans toutes les habitations que je visitais. Les livres, leur disposition, leur état en disaient long sur leurs propriétaires. Combien d'habitations ne refermaient aucun livre? Aucune revue, même? Des lieux sans lecture, coupés de l'intelligence."
Et de son coté, trouvera-t'il entre ces lignes, les solutions à ses propres problèmes?
"J'étais heureux parce qu'il me restait tant à lire, tant à apprendre sur les autres et sur moi, tant à côtoyer l'intelligence des auteurs et de leurs textes. Une œuvre en appelait une autre. Puits sans fond de la littérature. Mais un puits chaleureux, pas mortifère, rassurant parce qu'il contenait des trésors qui nous ramenaient à la surface. Les livres ne nous coupaient pas du monde en définitive, ils nous apprenaient à mieux l'appréhender."
Voilà un roman qui va ravir plus d'un lecteur, de part son contenu où beaucoup se reconnaitront, et par sa force de persuasion pour ceux qui douteraient encore du pouvoir de la lecture.
Michaël Uras, avec une plume vive, légère, touchante, nous offre une plongée magique au milieu des mots. On s'y retrouve et on s'y sent bien, un peu comme si l'on était chez soi, dans sa bibliothèque en très bonne compagnie.
Connaissant mon addiction à la lecture, ma passion des mots, ma fièvre acheteuse malgré mes PAL conséquentes, je ne pouvais pas passer à coté de ce roman. Je fais partie de ces lectrices qui ont besoin des livres pour vivre mieux, une question de survie même. Chaque livre est un voyage, une parenthèse qui m'aide à avancer, à poursuivre ma route.
Aux petits mots les grands remèdes, un bien joli roman à mettre entre toutes les mains, à prescrire sans modération à tous lecteurs et aux non-lecteurs pourquoi pas ...
Une lecture exaltante, qui donne de l'énergie, de l'espoir, du rêve, bourrée d'humour et de réflexions on ne peut plus cocasses sur nos contemporains.
Citations que je me permets de rajouter en parfaite harmonie avec ce roman de Michaël Uras :
" Je ne suis jamais seule ni totalement abandonnée, du moment qu'il y a des livres." : Madeleine Chapsal
" Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux." Jules Renard
Michaël Uras est aujourd'hui professeur de lettres modernes. Il a publié deux autres romans:"Chercher Proust"qu'il me tarde de découvrir et "Nos souvenirs flottent dans une marre poisseuse" un beau moment de lecture.
J'espère sincèrement croiser sa route un jour et papoter un long moment avec lui sur nos livres fétiches.
Je remercie l'auteur et les éditions Prélude pour cette prescription livresque délicieuse.
Soigner les maux par les mots, telle est l’idée de ce roman !
Notre héros, c’est Alex. Un jeune homme, un littéraire passionné par les livres (et plus particulièrement par les classiques). Elevée par une mère professeure de littérature à l’université, il n’a pas eu d’autre option que de s’intéresser lui aussi à la littérature. Mais, c’est un chemin différent de celui que lui préconisait sa mère que notre héros décide de prendre ! Il n’est pas devenu professeur de lettres mais biblitohérapeute : il soigne ses patients en leur prescrivant des livres (pas mal du tout, n’est-ce pas ?). Il vit pour les livres, il travaille dans les livres…
C’est là qu’interviennent Yann (un adolescent au caractère bien trempé mais qui est renfermé sur lui-même…), Robert (un homme qui ne vit que par son travail) et Anthony (un footballer professionnel très médiatisé). Trois patients qui vont donner à Alex du fil à retorde, trois patients que l’on découvre au fil des pages…
Ce que j’ai aimé dans ce roman est, tout d’abord, le thème : la bibliothérapie, une discipline encore très peu connue en France. Cet aspect du roman met donc en avant les livres comme méthode de soin (pas n’importe quel soin non plus) et l’amour (soit l’importance) des mots !
De plus, le personnage d’Alex est attachant. On apprend à le connaître au fur et à mesure de notre avancée dans le roman, on découvre des éléments de sa vie, on apprend qu’il a lui aussi des problèmes dans sa vie… En ce qui concerne ses patients, Yann a été mon « préféré » malgré son caractère, j’ai particulièrement apprécié la relation que se créée entre Alex et Yann, une relation qui évolue au fil de leurs visites !
Un roman que je conseille aux amoureux des livres, aux amoureux des mots…. Un roman léger et vivant ! Un roman sur les mots : ceux qu’on lit mais aussi ceux qu’on prononce !
Roman qui fait du bien, répare qui s’attache aux pas d’Alexandre, Alex bibliothérapeute, qu’est ce que c’est me direz vous ? Un thérapeute qui soigne en vous donnant des livres comme remèdes. Un bien beau métier mais il n’est pas de tout repos, comme on le voit à travers les aventures du personnage principal. Il n’est pas toujours payé, sa copine Mélanie l’a laissé tombée car il est véritablement obsédé par les livres. Il ne cesse de faire des analogies avec des auteurs et des livres à chaque moment de sa vie.
Cette histoire est touchante, on perçoit l’amour des livres à travers les nombreuses références littéraires et la fascination du personnage pour les mots. Lui qui soigne grâce à eux, semble enfermer dans sa solitude, ses problèmes d’argent. Narration qui alterne ses pensées, sa vie et son aide à ses patients. Une jolie réflexion sur la nature humaine, une belle analyse des grands lecteurs, de l’importance que la lecture peut avoir. La réflexion sur la famille, l’amour et le travail sont abordés avec ses patients et les péripéties de sa vie quotidienne.
la suite sur http://eirenamg.canalblog.com/
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