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L'horreur ! L'auteure a voulu nous démontrer la bêtise de la téléréalité et surtout jusqu'où pourrait mener ce genre d'émission.
Les réalisateurs n'ont rien trouvé de mieux que d'organiser des rafles de gens et de les enfermer ensuite dans des camps de concentration. Ils deviennent des esclaves, cassent des cailloux, se font insulter ou tabasser. Et le soir, une soupe des plus maigres leur est servie. Ils perdent leur identité. Chaque jour, les "kapos" désignent ceux qu'ils ne veulent plus voir, ceux qui sont donc envoyés à la mort. Dans l'un des compartiments, une belle jeune femme tente de sauver ceux qui l'entourent en leur proposant le respect qui passe d'abord par le vouvoiement. Chacun va se mettre à parler lors des repas, retrouvant ainsi un peu de dignité. Elle s'adresse aussi aux caméras, aux téléspectateurs en leur demandant de prendre conscience de l'horreur de leur situation et en les priant de boycotter l'émission. Cela fait 'leffet inverse et tout le monde en parle et veut voir. Difficile de jouer le rôle de Dieu... et d'espérer de sauver la mise.
Un petit roman écoeurant mais qui se lit très facilement...
Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme... Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l'audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l'horreur dénoncée.
C'était mon premier titre de l'autrice, et tout de suite dès les premières lignes, j'ai été séduite par le style, mais aussi par la trame qui lie le moderne (la télé-réalité) et l'historique (les camps de concentration).
J'ai trouvé cela tellement original et aussi hyper addictif, le mélange des deux genres en fait un livre étonnant, mais qui tient vraiment la route, tout cela en 212 pages.
J'ai beaucoup aimé les thèmes qu'elle aborde : la solidarité, l'amour évidemment et tout ce qui en découle.
La fin est incroyable, j'ai tellement aimé sa vision des choses, elle m'a fait penser un peu à Stephen King où a sa conclusion elle fait passer un véritable message : c'est mon premier, je suis conquise.
Donc c'est clair que dans 15 jours, je lirais un autre titre, merci beaucoup a ce groupe
C'est le premier livre d'Amélie Nothomb que je lis (un peu grâce au fait qu'elle ai gagné un prix prestigieux il y a quelques jours). Et je suis conquise. Je ne m'attendais pas spécialement à ça et se fut une belle découverte. Il est rare que j'apprécie les livres qui ont reçu des critiques unanimement élogieuses et des prix. Là, j'ai a-d-o-r-e-r.Je
Parce qu'on rit et tremble avec Amélie Nothomb, parce qu'elle a l'art de nous faire voir les tensions sociales que personne n'ose dénoncer. Parce que la télévision nous bouffe l'esprit, autant que l'écriture d'Amélie Nothomb est capable de restaurer nos données inconscientes, et de nous y plonger pour mieux nous en sortir !
Ouh la la ! Ce roman est une espèce de dystopie furieuse où la téléréalité est un camp de concentration et où les candidats ne sont pas volontaires.
Ça paraît complètement délirant mais depuis la téléréalité et les réseaux sociaux on peut se demander jusqu'où la bêtise et la méchanceté peuvent aller.
Tant de gens se repaissent de cette absence d'intérêt, de la mesquinerie ambiante, des médisances et de la bassesse.
Et combien de fois j'ai entendu dire qu'il faudrait remettre la peine de mort et que ça se passe en place publique ! Comme si la mort était un spectacle !!
C'est une forme de procès de notre société avide et blasée mais aussi de la télé poubelle.
Qui de l'oeuf ou de la poule.?.?.?
Qui est le plus lamentable ? Celui qui crée une telle vacuité ou celui qui la regarde ?
Ça dénonce aussi l'hypocrisie générale.
Comme à chaque fois avec Amélie Nothomb, j'ai passé un excellent moment.
L'idée était pourtant bonne : une émission de téléréalité pousse le thème du confinement à son paroxysme puisque les téléspectateurs assistent à la vraie vie d'un camp de concentration. Avec de vrais Kapos et des vrais morts. Extrême sans doute, mais en même temps, au train où vont les choses, on y arrivera peut-être un jour. Quoi qu'il en soit, je trouvais ce point de départ intéressant. Le problème, c'est que cette idée n'est que le prétexte à une lecture superficielle de notre société du tout médiatique, entre les journalistes qui passent leur temps à remplir des émissions avec du vide (cf cette triste période de confinement qui révèle la vacuité du journalisme contemporain), toutes ses voix qui mettent des évènements ou comportements anecdotiques et méprisables sur le devant de la scène à force d'en parler à longueur de journée, les téléspectateurs qui critiquent les émissions devant lesquelles ils s'abrutissent des soirées entières, jusqu'à ceux qui n'ont pas de télé et se précipitent chez leurs voisins pour regarder la désignation des derniers condamnés à mort. Plus on s'offusque et plus les audiences explosent. On se croirait aux jeux du cirque.
Tout cela est très juste, mais on le sait déjà. Et qu'apporte ce livre ? Pas grand chose de mon point de vue. L'auteure reste trop à la superficie des évènements.
…/…
Comme souvent avec Amélie Nothomb, je regrette qu'elle ne prenne pas plus de temps pour écrire ses livres : sortir un tous les deux ou trois ans lui permettrait peut-être d'aller au bout de ses idées, d'approfondir chaque scène, d'y mettre de l'émotion et pas uniquement des mots.
Ce n'est pas encore ce livre qui me réconciliera avec l'auteur.
https://itzamna-librairie.blogspot.com/2020/04/acide-sulfurique-amelie-nothomb.html
Roman spécial qui pousse à la réflexion. C'est une satire de la société des années 2000 et l'apparition de la télé réalité qui bat son plein sur nos petits écrans.
Dans ce roman, il est question d'une émission " concentration" ou l'horreur et la mort sont mise en lumière sous les yeux des téléspectateurs..
Un parallèle effroyable est fait avec les camps de concentration durant de la guerre.
C'est un roman qui ne laisse pas indemne sur l'évolution de nos sociétés modernes.
Un livre cynique: un jeu télévisé qui se passe dans un camp de concentration. La télé-réalité poussée à l’extrême...
Un roman très dérangeant, deux horreurs pourraient se rencontrer un jour: celle des camps et celle du voyeurisme... espérons ne jamais en arriver là!
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