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Un homme sans histoires, c'est une histoire à la Dupontel ! Si vous avez vu son dernier film : Adieu les cons", on y est avec ce personnage de Henri Reille et ses acolytes embarqués dans un drôle de voyage. Mais tout commence dans cette petite ville de Belprat, à l'enseigne du Cheval blanc, avec son meilleur ami Antoine...
on découvre d'abord Henri qui vit sa vie au millimètre, ponctuel, routinier, un tantinet désuet et puis, un événement vient perturber son quotidien : un collègue, le seul qu'il déteste, Ludovic Delais, lui a volé ses boutons de manchettes qui lui venaient de son grand-père et, alors toute sa vie se dérègle et la seule réaction qu'il a c'est de fuir.
A la fois loufoque et ancré dans la réalité, où l'humour et la tendresse se côtoient rendant chaque personnage unique avec sa propre histoire dans l'histoire, car Henri va rencontrer des compagnons de routes hommes et femmes, auxquels il va s'attacher et voyager loin, ce roman nous emmène dans une aventure à la Jules Verne.
C'est juste le côté trop invraisemblable, genre grand cirque qui m'a juste parfois lassé mais j'ai quand même passé un très bon moment de lecture et j'ai aimé cette cavale aux côtés d'Henri
Mais je me dis que ce livre devrait passer entre les mains Albert Dupontel et qu'il en ferait un super film
Une belle épopée des temps modernes !
Henri s’applique à avoir la vie la plus banale possible et à surtout ne pas se faire remarquer. Un cambriolage qui tourne mal et le voilà parti en cavale. Sans passeport, sans le sou il va parcourir la planète avec des compagnons d’infortune complètement loufoques.
Je vous conseille de ne pas lire ce livre dans un lieu public si vous ne voulez pas vous faire remarquer! Les aventures abracadabrantes d’Henri et ses amis vont vous faire exploser de rire. Ce premier roman de Nicolas Carreau est une réussite. Plaisant à lire, il vous fera passer un agréable moment même si la fin est un peu abrupte.
C'est un homme dont le quotidien est réglé à la seconde prêt ; un évènement va faire de lui un fuyard.
Nous voila à le suivre, tambour battant, dans un voyage fait de rencontres.
Les personnages sont forts sympathiques.
Derrière cette histoire déjantée, il est questions de remise en question, d'affronter ses certitude et de se coltiner à la vie.
C'est plaisant à lire mais il y a quelques longueurs dans ce livre pourtant très court.
Certains passages sont assez rigolo mais l'histoire tourne un peu court.
Un premier roman prometteur.
Lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2023.
Un homme sans histoires - Nicolas Carreau
Un homme à la recherche de ses boutons de manchette ou à la recherche du temps perdu pour nous lecteur.
Non, vraiment, si vous devez lire un premier roman, car cela en est un, lisez de la même maison d’édition « la confrérie des giflés » de Jean-Luc Gaget qui est remarquable !
Nicolas Carreau est certes journaliste et spécialiste sur Europe 1 de littérature, mais il a loupé son premier roman.
Le début est très bien. Henri Reille est bel et bien un homme sans histoires, comme moi, qui est toujours à l’heure au travail, comme moi, et qui organise ses journées, comme moi, sans vouloir avoir le moindre accroc. Pas d’ennemis, un seul ami et une femme avec laquelle une amitié aurait été engageante.
Oui, mais les boutons de manchette ? Me direz-vous !
J’y viens !
L’assise étant posée et bien écrite, je me régalais à lire qu’un jour, il s’aperçoit que ses boutons de manchette lui ont été volés.
Mais, très vite, il sait qui en est l’auteur ! (mince pas cool !) et commence alors l’investigation (quelques pages 4-5) après c’est fini d’une certaine manière, car il doit s’enfuir !
Pourquoi ? Ben, je ne vais pas spolier, hein ! Mais, là aussi, j’ai deviné la fin, double sentence pour moi !
La partie très intéressante est pourquoi il tient absolument à ses boutons de manchette, qui d’ailleurs ne sont pas identiques et dépourvus de valeur ? Cette partie est très très bien, et l’auteur aurait dû s’engouffrer là-dedans et y développer une histoire dans l’histoire au lien de quoi, son protagoniste s’enfuit à Munich, à Ostende, sur un océan déchaîné, à El Paso et à Zinaperela (à croire que l’auteur souhaitait citer ses lieux de villégiature). Non vraiment, pff !
J’ai lu beaucoup de roman écrit par des journalistes et là aussi, l’auteur a souhaité quelque chose de souple, pas de lexique appuyé. Les lignes sont dépourvues d’émotions, de pouls, la fréquence est malheureusement basse pour quelqu’un qui je suis convaincu à l’écriture romanesque.
Son incipit est parfait, comme l’extrait de Nabokov en première page qui a dû l’inspirer pour écrire ce roman.
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