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Marko

Marko
Marc Armspach, dit Marko, est né en 1969 à Bordeaux. En 1989, après un passage dans les Studio Ellipse pour travailler sur la série animée Babar, il monte son premier atelier. Orregea et Pedro Mari sont ses deux premiers ouvrages BD en langue basque. S'enchaineront divers travaux dans l'illustr... Voir plus
Marc Armspach, dit Marko, est né en 1969 à Bordeaux. En 1989, après un passage dans les Studio Ellipse pour travailler sur la série animée Babar, il monte son premier atelier. Orregea et Pedro Mari sont ses deux premiers ouvrages BD en langue basque. S'enchaineront divers travaux dans l'illustration et autres productions audiovisuelles en tant qu'assistant puis animateur. En 2001, il signe avec Olier le tome 1 de l'Agence Barbare aux éditions Bamboo (série de 4 tomes, Tome 2, prix “jeunes auteurs” salon d'Arles). En 2003, il reçoit le prix méditerranée au festival d'Ajaccio pour Gartxot, un album co-réalisé avec Asisko Urmeneta. Entre direction d'animation et direction artistique pour des projet d'animation TV et cinéma, son travail de graphiste pour Kukuxusumu et divers projets d'illustration, Marko continue de collaborer sur de nouveaux projets personnels et collectifs en BD. En 2009, il revient chez Bamboo avec le tome 1 des Godillots (sur un scénario d'Olier), Album qui reçoit dès sa sortie le prix du meilleur album au salon de Bédécines, les aventures d'une escouade au fort caractère sur le front de 14/18, puis attaque l'aventure d'un tour du monde avec les Béka pour la collection lancée par Dargaud avec le magazine Géo. (2 Tomes à ce jour)

Avis sur cet auteur (39)

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    Couverture du livre « Robert Badinter, au nom de la justice » de Marko et Jean-Yves Le Naour aux éditions Dunod

    Ghislaine Degache sur Robert Badinter, au nom de la justice de Marko - Jean-Yves Le Naour

    Avec Robert Badinter : Au nom de la justice, Jean-Yves Le Naour et Marko signent une superbe biographie, celle d’un homme qui incarne le combat contre la peine de mort et figure la conscience morale du pays.
    Né à Paris le 30 mars 1928, Robert est le premier de la famille à naître français de...
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    Avec Robert Badinter : Au nom de la justice, Jean-Yves Le Naour et Marko signent une superbe biographie, celle d’un homme qui incarne le combat contre la peine de mort et figure la conscience morale du pays.
    Né à Paris le 30 mars 1928, Robert est le premier de la famille à naître français de parents français. Ces derniers, immigrés russes juifs, naturalisés français seulement deux mois avant sa naissance, aiment la France, ce pays de l’affaire Dreyfus, où de grands esprits se sont levés en faveur d’un capitaine juif soupçonné de trahison.
    Simon, son père, athée, juif et socialiste avait voté pour le Front populaire, mais aimait trop la France pour se rendre compte que tout n’était pas si idyllique.
    En 1940, tout ce en quoi ils croyaient s’est écroulé.
    En février 1943, Robert assiste à l’arrestation de son père qui mourra au centre d’extermination de Sobibor.
    Le jour où il a compris que son père ne reviendrait jamais, Robert Badinter, ce jour-là, est devenu orphelin et il dit « Si l’on cherche les raisons de mon engagement pour la justice, pour le droit, c’est à ce moment qu’il faut remonter ».
    Après des études de droit, il travaille avec le ténor du barreau Henry Torrès, un homme engagé, radié du barreau sous Pétain parce qu’il avait rallié la Résistance.
    Son premier engagement en politique se fait aux côtés de Pierre Mendès France.
    Il s’engage dans la lutte contre la colonisation et contre la guerre d’Algérie et entre en politique en rejoignant la Convention des Institutions Républicaines et fait la connaissance de François Mitterrand.
    Une belle rencontre, celle de la jeune Élisabeth qu’il épouse en 1966.
    Succès dans ses affaires, succès dans ses amours, mais il lui manque quelque chose.
    Au cours de l’année 1971, a lieu la terrible prise d’otages à la centrale de Clairvaux. Défenseur de Roger Bontems, Badinter ne parvient pas à éviter la peine de mort à son client. Cet événement sera le début de son long combat contre la peine de mort.
    « Cette épreuve m’avait transformé. Je déclarai la guerre à la justice qui tue. Tant que je vivrai, je lutterai contre cette monstruosité. »
    Il acceptera de co-défendre Patrick Henry en 1977 malgré la flambée de haine qui s’est emparée du pays, et, grâce à sa plaidoirie, il le sauvera de la peine capitale. Celui-ci sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. C’est en fait le procès de la guillotine qu’il fit ce jour-là.
    Constamment sollicité, il sauvera bien d’autres têtes.
    Il faudra cependant attendre l’élection d’un président de gauche, un président abolitionniste François Mitterrand à la Présidence de la République pour que le projet de loi portant sur l’abolition de la peine de mort présenté par Robert Badinter, Garde des Sceaux, ministre de la justice soit adopté. Le 9 octobre 1981, la France abolit la peine de mort.
    Il faut saluer le travail de l’historien Jean-Yves Le Naour. Dans cette biographie, il retrace de manière claire et précise, en cinq chapitres, chacun retraçant une période de vie spécifique, le parcours de cet homme immense que fut Robert Badinter, ce combattant acharné contre la peine de mort, sa combativité puisée dans son histoire personnelle.
    Le spécialiste du XXe siècle a su aller au-delà d’un récit de vie en nous faisant entrer dans l’intimité de Robert Badinter, nous faisant partager sa pugnacité, sa persévérance, son courage, sa grande sensibilité et sa profonde humanité, de même que ses sentiments de frustration et de colère, notamment lors de son échec à sauver Bontems.
    Le graphisme de Marko, avec des personnages souvent seulement esquissés, mais qui expriment magnifiquement leurs sentiments dans leurs regards ou leurs attitudes, avec des visages simples mais tellement expressifs, avec une colorisation douce, en bleuté ou ocre, avec un fond noir quand la situation ou l’instant s’obscurcit comme ces terribles pages sur la guillotine, soutiennent à merveille le travail du scénariste.
    De multiples émotions m’ont traversée en lisant ce magnifique album et surtout une profonde admiration pour cet homme extraordinaire
    À lire absolument, car comme il le dit vers la fin de sa vie :
    « La démocratie et l’universalisme ne sont pas invincibles. Soyez en conscients.
    Il est toujours fécond
    le ventre d’où a surgi
    la bête immonde. »
    Je remercie sincèrement les éditions Dunod Graphic et Babelio qui m’ont permis cette lecture passionnante.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/02/robert-badinter-au-nom-de-la-justice-le-naour-et-marko-bd.html

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    Couverture du livre « Robert Badinter, au nom de la justice » de Marko et Jean-Yves Le Naour aux éditions Dunod

    Kamiyu-chan sur Robert Badinter, au nom de la justice de Marko - Jean-Yves Le Naour

    Envie de découvrir un roman graphique qui retrace avec force et émotion le parcours exceptionnel de Robert Badinter ?

    De son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale à son combat acharné pour l’abolition de la peine de mort en France, l’ouvrage adopte un point de vue interne, nous...
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    Envie de découvrir un roman graphique qui retrace avec force et émotion le parcours exceptionnel de Robert Badinter ?

    De son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale à son combat acharné pour l’abolition de la peine de mort en France, l’ouvrage adopte un point de vue interne, nous plongeant au cœur des pensées et des dilemmes de cet homme de conviction. Au fil des pages, on suit ses batailles judiciaires, ses engagements politiques et sa détermination inébranlable à faire triompher la justice et l’humanité.

    Robert Badinter, au nom de la justice de Jean-Yves Le Naour, historien spécialiste du XXème siècle, et Marko, est paru le 15 janvier chez @dunod_editeur.

    Ce roman graphique est un vibrant hommage à Robert Badinter et à son combat pour les droits humains. En adoptant son point de vue, le récit nous fait ressentir avec intensité ses doutes, ses colères, mais surtout sa détermination à abolir la peine de mort. C’est un véritable voyage dans l’histoire contemporaine, porté par une narration fluide et captivante.

    Le choix graphique, d’une grande sobriété, sert admirablement le propos. Le trait épuré et expressif de Marko, associé à une palette de couleurs nuancées, donne toute sa force au récit. Sans fioritures inutiles, l’image met en valeur l’homme derrière le symbole, rendant son combat encore plus touchant et universel.

    Pour conclure, j’ai vraiment apprécié cet ouvrage puissant, où résonne la voix de Robert Badinter, et qui rappelle combien la justice et l’humanité doivent rester au cœur de nos sociétés.

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    Couverture du livre « Le jour où... Tome 3 : le jour où elle n'a pas fait Compostelle » de Marko et Beka aux éditions Bamboo

    Rédactrice sur Le jour où... Tome 3 : le jour où elle n'a pas fait Compostelle de Marko - Beka

    Décidément cette bande dessinée égratigne le milieu du développement personnel en y remettant un peu de bon sens.
    Trop de spécialistes en bonheur, trop de coachs en bien-être, trop de gourous en tout genre, trop d'injonctions à suivre : ce sont les "aimanteurs" dont il sera ici...
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    Décidément cette bande dessinée égratigne le milieu du développement personnel en y remettant un peu de bon sens.
    Trop de spécialistes en bonheur, trop de coachs en bien-être, trop de gourous en tout genre, trop d'injonctions à suivre : ce sont les "aimanteurs" dont il sera ici question…
    Alors, l'idée de cette bd c'est vraiment de remettre l'humain au centre et de se libérer des emprises, et, pour ma part, je trouve que c'est une très bonne idée !
    Ce troisième tome ne déroge donc pas à la règle : il s'agit d'une bande dessinée bien ficelée qui fait réfléchir en parallèle sur notre propre chemin de vie.
    On continue de suivre celui de Clémentine, jeune femme sympathique en quête de bonheur et d'épanouissement.
    Si son travail et sa vie amoureuse la comblent, il lui manque encore le déclic pour que l'équilibre soit parfait.
    Son ami Antoine lui propose de partir en randonnée mais pas n'importe où : si Clémentine pensait emprunter le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle va être surprise…
    Car Antoine l'invite à tracer sa propre route (en effet, "faire compostelle" est presque devenu un truc à la mode pour certains, ce qui dénature complètement l'objectif de ce voyage…) : un peu de sagesse et de discernement, il ne s'agit pas toujours de suivre le chemin qui semble imposé mais de tracer son propre sillon…

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    Couverture du livre « Le jour où... Tome 2 : le jour où elle a pris son envol » de Marko et Beka aux éditions Bamboo

    Rédactrice sur Le jour où... Tome 2 : le jour où elle a pris son envol de Marko - Beka

    Lu dans la foulée du premier album, il s'agit de la suite des aventures de Clémentine et ses amis que nous regardions évoluer dans le tome 1, Le jour où le bus est reparti sans elle.
    Clémentine poursuit son cheminement personnel, toujours en quête de sens et de ce bonheur qui semble décidément...
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    Lu dans la foulée du premier album, il s'agit de la suite des aventures de Clémentine et ses amis que nous regardions évoluer dans le tome 1, Le jour où le bus est reparti sans elle.
    Clémentine poursuit son cheminement personnel, toujours en quête de sens et de ce bonheur qui semble décidément lui filer entre les mains…
    Elle va se rendre dans le nid douillet d'Antoine qui l'avait accueillie dans le premier tome.
    Mais les choses ont changé, Antoine est absent et c'est un ami à lui physicien et apiculteur qui officie dans l'épicerie.
    Il va évoquer avec Clémentine la notion d'infinies possibilités (discussion lancée avec Antoine dans le tome 1) et des choix que l'on peut entreprendre.
    Pour l'aider à faire ses choix en conscience, il lui propose de partir seule en périple en divers lieux de la planète, à l'aveugle sans savoir où cela va la mener (des amis d'Antoine l'attendront à chaque étape), pour finalement partir à la découverte d'elle-même.
    L'introspection, des rencontres, des lectures et toujours de petites histoires vont rythmer ses journées et lui offrir une nouvelle vision de la vie.
    J’ai un peu moins aimé ce second album, mais j’y ai trouvé malgré tout des raisons de travailler sur mon propre chemin de vie et je pense que rien que pour ça cette lecture était nécessaire…

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