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Revoilà le jeune Alix aux prises avec des problèmes de plus en plus sérieux dans Le peuple de feu. Face à la fourberie des adultes, à leurs complots et machinations, il n’a que sa fougue et son grand courage pour tenter de défendre les siens.
Le piège manigancé par Aldéric, le second du père d’Alix, Astorix, afin de prendre sa place, fonctionne à merveille. Voilà Le peuple du feu, comme se nomment les Éduens, bien divisé devant l’appétit de Jules César. Celui-ci a besoin de victoires pour se faire une réputation et tenter de s’imposer ensuite à Rome.
Si le scénario de Marc Bourgne nous emmène jusqu’à Massilia (Marseille), les dessins de Laurent Libessart sont toujours aussi réussis, percutants s’il le faut, très expressifs et superbement colorés par Florence Torta.
Que dire de plus devant l’impressionnante double page montrant les légions romaines rangées devant Bibracte ? Alix est là, sur une hauteur, avec ses amis fidèles, et ne manque pas de repérer Jules César au milieu de ses troupes.
Enfin, et c’est heureux, les auteurs qui poursuivent et développent le personnage créé par Jacques Martin, ajoutent un nouveau cahier pédagogique entièrement consacré à l’armée romaine. La hiérarchie, l’équipement militaire et la comparaison avec les soldats romains que dessinait Jacques Martin sont très instructifs car les auteurs d’Alix Origines tiennent compte des récents acquis de l’archéologie.
Dernier bonus non négligeable, la liste des personnages fictifs au côté de ceux ayant réellement existé comme Diviciacos, le seul druide de l’Antiquité dont l’existence soit historiquement avérée. Diplomate et Vergobret (magistrat suprême) des Éduens, il s’est rendu à Rome en – 61 en tant qu’ambassadeur de son peuple. En lisant la présentation de Dumnorix, chef éduen, frère de Diviciacos, j’apprends qu’il est le gendre d’Orgétorix, roi des Helvètes dont les incursions en Gaule causent bien des péripéties contées dans Alix Origines, une série toujours aussi passionnante.
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Quelle belle découverte ! Grâce à un heureux hasard et surtout au Calendrier de l’Avent des éditions Casterman BD, je viens de découvrir ALIX Origines, L’enfance d’un Gaulois, le tome 1 d’une série toujours inspirée par le héros créé par Jacques Martin en 1948.
Tenant compte des recherches et découvertes archéologiques et historiques, Marc Bourgne, pour le scénario, et Laurent Libessart, avec un dessin percutant et volontaire, m’ont ramené aux origines, avec ce gosse nommé Alix.
Présent sur la couverture, un loup magnifique veille sur le jeune héros qui, dès le début de l’histoire, sauve un louveteau dont la patte est coincée sous une racine.
Nous voilà donc en -61, dans ce qu’on appelle la Gaule depuis Jules César. Une centaine de peuples celtes sont répartis dans le pays mais nous sommes chez l’un des plus conséquents : les Éduens ; dans la Bourgogne d’aujourd’hui.
Alix a 7 ans. Fils d’Astorix, un chef, et de Myrdinna, il a une sœur plus âgée : Alexia. À l’âge qu’il a, il doit quitter ses parents pour être formé, soit chez les druides, soit chez son oncle, Omnios. Sans hésiter, Alix choisit son oncle et demande à son père de lui raconter son voyage à Rome, quelques années auparavant.
Déjà, pointent les rivalités pour le pouvoir entre les chefs Éduens qui demandent protection aux Romains contre les Germains mais intriguent en sous-main.
-58. Les Helvètes menacent. Jules César tente de les bloquer avec ses légions renforcées par des cavaliers Éduens qui ont tendance à se sauver au moment décisif... Pendant ce temps, Alix apprend le latin et à se battre avec une épée en bois, vite délaissée… Fougueux, courageux, intelligent, il sauve Flavia dont le carrosse avait été attaqué par des brigands. Or, cette charmante brunette n’est autre que la fille de Graccus qui représente Jules César près de Bibracte, la capitale des Éduens.
Facilement passionné par ce garçon qui n’a pas peur du danger et prend des risques pour ceux qu’il aime, j’ai vite accroché à cette histoire me laissant en plein suspense… vite, le tome 2 !
Comme un dossier pédagogique complète intelligemment ce premier album, j’ai pu réviser certaines notions sur ces peuples appelés Gaulois : les mythes et la réalité, leur habitat, Bibracte, les Éduens, cette guerre omniprésente et l’école des armes qui y prépare.
Cette belle découverte d’ALIX Origines, L’enfance d’un Gaulois est même complétée par une liste rare : les personnages fictifs et ceux qui sont bien réels ; initiative louable. Pour ce bel album, je remercie les éditions Casterman BD.
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Je ne sais trop quoi vous dire… Le pitch est intéressant (bien qu’inexact… l’action débute en 1868 et non 1864… et ce n’est pas si anodin que cela car en 68 la Guerre de Sécession est terminée depuis 3 ans, alors qu’en 64 on est encore en plein dedans… J’avoue avoir toujours un peu de mal avec les résumés éditeurs qui tendent à prouver qu’eux-mêmes n’ont pas lu la BD… Fin de l’énorme parenthèse) mais l’action et la protagoniste n’ont finalement que peu de relief. Cela commence avec l’acceptation de Diane par la tribu Lakota qui se fait un peu trop facilement à mon goût. Et puis son personnage est par ailleurs trop « parfait ». C’est une ravissante jeune fille qui possède à la fois un don pour la peinture et un grand cœur. Ce dernier organe symbolique la pousse même à se rebeller contre son milieu et sa condition sociale privilégiée pour aller vivre parmi les indiens menacés d’une extinction aussi bien physique que culturelle. Et, comme si cela ne suffisait pas, elle est toujours prête à défendre la veuve et l’orphelin indien quitte à se sacrifier, le tout, en ne se plaignant jamais des rustres conditions de l’Ouest américain… Sans relief vous disais-je…
Pour le reste, j’ai apprécié la vaine tentative de présenter le contexte de cette conquête de l’Ouest qui, à coup de traités bafoués et guerres bactériologiques (les fameuses couvertures infestées de variole) ou conventionnelles, ont terminé l’entreprise de colonisation du territoire nord-américain par les blancs. J’écris « vaine tentative » car, avec toute la meilleure volonté du monde, je ne crois pas que l’on puisse résumer et expliquer les mécanismes de cette quasi-annihilation des peuples précolombiens d’Amérique du Nord par quelques dialogues, aussi bien vulgarisés soient-ils, entre deux personnages d’une BD. Tout au plus, comme les auteurs le font ici, on peut évoquer quelques faits historiques marquants, mais cela ne va guère plus loin.
Côté dessin, c’est pareil, un peu mi-figue mi-raisin… (nouvelle parenthèse car je suis un peu embêté avec cette expression étant donné que j’apprécie à la fois les figues et le raisin…). Sentier de la Guerre 2Je n’ai pas trop aimé les traits des visages et, dans quelques cases (très peu, pour être franc), les attitudes un peu trop statiques des personnages. La mise en couleur non plus n’est pas à mon goût. Trop de dégradés numériques et de ciels bleus photographiques collés en arrière-plan. En revanche, je trouve les décors de très bonne facture (de nombreuses cases panoramiques très bien réalisées). Certaines scènes d’action impliquant de nombreux personnages ont elles aussi manifestement fait l’objet d’une attention particulière et le résultat s’en ressent clairement. C’est juste dommage que ça ne semble pas être le cas de toute la BD…
En tout cas, à moins qu’elle ne s’améliore drastiquement, cette BD n’est pas spécialement un indispensable dans une bibliothèque. Mais ce n’est que mon humble avis…
Le deuil frappe la famille Vaillant. On n’est pas habitué à ces images très noires dans les albums de Michel Vaillant. C’est d’autant plus justifié qu’une fracture coupe la famille en deux.
Marc Bourgne et Benjamin Benéteau démontrent leur grand talent de dessinateurs alors que Philippe Graton et Denis Lapière rivalisent d’imagination pour corser le scénario, allant de rebondissement en rebondissement.
Pourtant, la compétition automobile reprend le dessus avec des essais pour les 24 H du Mans. Jean-Michel est très nerveux, ne supporte aucune contrariété, surtout l’absence de Jean-Pierre, son père. On apprend qu’une enquête est en cours, en Suisse… Cela devient intenable !
Heureusement, débarque une belle fille rousse, Elsa Tainmont, une Québécoise, adepte des techniques orientales pour se ressourcer. C’est Steve Warson qui l’envoie pour être la coéquipière de Michel aux 24 H du Mans.
Cette présence est d’autant plus insolite qu’Elsa se présente, au Mans, avec, dans les bras, Georges, son bébé qu’elle allaitera en pleine course ! Malgré ces sourires, les choses s’aggravent : jalousies, suspicion et… Rébellion.
Quelle bagarre sur la piste du Mans mais quelle terrible fin !
Vivement le prochain album !
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