Louise Erdrich

Spitfire89 sur Celui qui veille de Louise Erdrich

Fiction historique de Louise Erdrich qui s'inspire de la figure de son grand père maternel, un amérindien né dans une réserve. Une intrigue qui aborde la vie des peuples autochtone des USA.
Avec ce portrait d'une communauté amérindienne déterminée, nous suivons Thomas Wazhushk, veilleur de...
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Fiction historique de Louise Erdrich qui s'inspire de la figure de son grand père maternel, un amérindien né dans une réserve. Une intrigue qui aborde la vie des peuples autochtone des USA.
Avec ce portrait d'une communauté amérindienne déterminée, nous suivons Thomas Wazhushk, veilleur de nuit installé dans une réserve dans le Dakota du Nord. Une plume magnifique et bouleversante, une incursion historique avec les peuples indiens. Les personnages sont cabossés et ordinaires, quelques pointes d'humours, un hymne à la mémoire, racisme et émancipation.

"La spirale de violence paternelle avait pesé sur la majeure partie de sa vie. Et la menace s'était à présent évanouie. Envolée à la mort de son père. elle n'avait pas mesuré combien c'était lourd."

"On a survécu à la variole, à la carabine à répétition, à la mitrailleuse Hotchkiss et à la tuberculose. A la grippe de 1918 et à quatre ou cinq guerres meurtrières sur le sol américain, et c’est à une série de mots ternes que l’on va finalement succomber ?"

Sevlipp sur Celui qui veille de Louise Erdrich

J'aime Louise Erdrich, son univers, sa plume lente et apaisante.
Un roman inspiré de l'histoire du grand-père de la romancière ; basé sur un fait réel avec le projet de loi, en 1953, d'un sénateur tentant de priver les peuples autochtones de leur terre.
Nous avons ici le point de vue de cette...
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J'aime Louise Erdrich, son univers, sa plume lente et apaisante.
Un roman inspiré de l'histoire du grand-père de la romancière ; basé sur un fait réel avec le projet de loi, en 1953, d'un sénateur tentant de priver les peuples autochtones de leur terre.
Nous avons ici le point de vue de cette minorité opprimé, ses traditions, sa pauvreté et sa solidarité ; le combat d'un peuple debout malgré tout.
Des personnages tellement attachants et dont les destins sont intimement mêlés.
Il y une forme de bercements, quelques longueurs dans le récit avec ce style si proche du conte.
Et puis, mon petit coup de coeur avec cet amour inconditionnel qu'éprouve Wood Montain pour un bébé qui n'est pas le sien.
Un roman touchant.

Couverture du livre « Comme des pas dans la neige » de Louise Erdrich aux éditions Albin Michel

Jasper GARP sur Comme des pas dans la neige de Louise Erdrich

Et allez !! encore une auteure qui m’était totalement inconnue il y a quelques semaines et qu’un heureux hasard a bien voulu mettre le dernier roman dans mes mains.
Ce roman est composé de 2 parties
La première ( « Traces ») publiée en 1988 sous le titre « La forêt suspendue ».
La seconde (...
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Et allez !! encore une auteure qui m’était totalement inconnue il y a quelques semaines et qu’un heureux hasard a bien voulu mettre le dernier roman dans mes mains.
Ce roman est composé de 2 parties
La première ( « Traces ») publiée en 1988 sous le titre « La forêt suspendue ».
La seconde ( « Quatre âmes) publiée en 2004
L’auteure a souhaité réunir ces 2 romans en 1 seul. « Quatre âmes » étant effectivement la suite de « Traces » .
L’histoire : 1912 dans une réserve indienne du Dakota., nous suivons la quête de justice de Fleur Pillager , seule survivante de sa famille. Jeune fille sauvée et recueillie par Nanapush , un ancien de la tribu .
Des personnages tellement attachants :
Nanapush , le narrateur , à la fois sage et filou , de par son grand âge ( 50 ans !!!) l’ancien incontournable de la réserve qui lutte pour préserver les droits des siens. Porté sur la chose et amoureux fou de sa Margaret avec laquelle il forme un couple irrésistiblement drôle. Truculent.
Fleur , tellement belle qu’elle fait peur, attachée à sa terre , mais spoliée comme tant d’autres. Qui devra partir vers la ville pour se venger.
Margaret , femme forte , un peu magicienne .
Pauline, l’autre narratrice du roman , tellement le contraire de Fleur .
Malgré la situation tragique, la quasi disparition du peuple indien la spoliation de ses terres ,parqué dans des réserves , ce roman est plein de vie ,d’espoir , d’humour ,d’amour, de magie, d’âmes et de rêves. Oui oui , tout cela…
Dépaysement garanti. Un beau voyage .
Dans le personnage de Nanapush , j’ai retrouvé la sagesse du père de « Betty » ( T. McDaniel)et de Papa Tulssa ( « Pur Sang » de Franck Bouysse). La truculence en plus chez Nanapush)
Plus question de regarder les westerns des années soixante de la même façon et John Wayne n’est plus mon héros depuis longtemps

Couverture du livre « Dans le silence du vent » de Louise Erdrich aux éditions Le Livre De Poche

Mimosa sur Dans le silence du vent de Louise Erdrich

Une auteure déjà lue,une narration intrigante,un coup de "gueule" contre le racisme!Tout cela vu à travers les yeux d'un jeune garçon dont la mère a été violée.Un roman émotionnellement prenant,des personnages attachants(surtout le groupe des 4 garçons),un sujet révoltant!Seul bémol les parties...
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Une auteure déjà lue,une narration intrigante,un coup de "gueule" contre le racisme!Tout cela vu à travers les yeux d'un jeune garçon dont la mère a été violée.Un roman émotionnellement prenant,des personnages attachants(surtout le groupe des 4 garçons),un sujet révoltant!Seul bémol les parties explicatives(historiques)qui cassent le rythme à mon avis.